Cesfemmes se trompent et donnent au féminisme une tonalité désuÚte. Nous avons trop ri des hommes qui pensent qu'ils portent leur masculinité, leur virilité, en dessous de la ceinture
La ceinture LyricsNon,pas sur la boucheMĂȘme si c'est louchePuisque ma langueA le goĂ»t de ta vertuDe ton honneur perduNon pas sur les lĂšvresMĂȘme si j'en rĂȘveMĂȘme si je trembleEt bien que mon cĆur soit nuMon Ăąme est revĂȘtueDe pudeur et d'impudenceSans te faire offenseMieux n'vaut pas tenter sa chanceRien ne dureAu dessus de la ceintureNon, pas sur la boucheMĂȘme sous la doucheMĂȘme si c'est durJe te mordrai c'est promisTous les coups sont permisNon, pas sur les lĂšvresMĂȘme pas en rĂȘveA sang pour sĂ»rOu tu mangeras ton pain grisMon cĆur est endurciNe tire pas sur l'ambulanceCar de la potencePlus rien n'a plus d'importanceRien ne dureAu dessus de la ceintureNon, pas sur la boucheJe sais, je toucheLe fond du lacLe temps des cerises est mortLe diable est dans le corpsNon, pas sur les lĂšvresNon c'est pas miĂšvreC'est pas le tracMais je prĂ©fĂšre me donner crueSans revers, ni refusRendons nous Ă l'Ă©videnceTout est cuit d'avanceMieux n'vaut pas tenter sa chanceRien ne dureAu dessus de la ceintureNon, pas sur la boucheJe sais c'est louchePuisque ma peauA l'odeur de ton odeurAu dehors il fait chaudNon, pas sur les lĂšvresJamais de trĂȘveEt pas d'assautsLe bonheur est dans la penteEntre le sol et le ventreEntre l'oubli et l'oubliBel oiseau du paradisJoue plutĂŽt "jeux interdits"Rien ne dureAu dessus de la ceintureHow to Format LyricsType out all lyrics, even repeating song parts like the chorusLyrics should be broken down into individual linesUse section headers above different song parts like [Verse], [Chorus], italics lyric and bold lyric to distinguish between different vocalists in the same song partIf you donât understand a lyric, use [?]To learn more, check out our transcription guide or visit our transcribers forum ElodieFrĂ©gĂ© " Au dessus de la ceinture" dans "In Live With" (2006)RĂ©alisation Miguel OCTAVE La lumiĂšre a toujours Ă©tĂ© prĂ©sente et a accompagnĂ© l'homme depuis la nuit des temps. En raison des persĂ©cutions, les premiers chrĂ©tiens Ă©taient contraints de se rassembler dans des lieux cachĂ©s, souterrains, oĂč ils avaient besoin de lumiĂšre. De mĂȘme, les premiĂšres Ă©glises laissaient passer trĂšs peu de lumiĂšre pour inspirer le recueillement dans la pĂ©nombre. Durant des siĂšcles, le jonc a Ă©tĂ© utilisĂ© pour faire des chandelles. Fendu avec prĂ©caution pour ne pas abimer la moelle, il Ă©tait trempĂ© dans de la graisse animale ou vĂ©gĂ©tale qu'on laissait durcir. On le faisait brĂ»ler dans un Occident, Ă partir du Moyen-Ăąge, la chandelle rivalise avec la lampe Ă d'une mĂšche entourĂ©e de suif de boeuf ou de mouton, la chandelle est plus pratique, sans ĂȘtre excessivement chĂšre mais elle est taxĂ©e et l'huile reste plus Ă©conomique. Le terme bougie n'apparaĂźt dans la langue française qu'au XIV siĂšcle. Il est tirĂ© du mot BUGAYA transcription en arabe du mot kabyle BGAYET, nom d'une ville maritime d'AlgĂ©rie actuellement Bejaia.Cette ville fournissait une grande quantitĂ© de cire utilisĂ©e Ă la place du suif des chandelles. A l'Ă©poque, les bougies Ă©taient naturellement de couleur jaunĂątre. On pouvait en avoir des blanches si au prĂ©alable on laissait la cire blanchir au soleil plusieurs jours, voire des semaines. Les bougies blanches Ă©taient plus chĂšres et n'Ă©taient alors utilisĂ©es que dans les palais conclusion, le mot bougie nâest utilisĂ© que pour des produits faits de cire dâabeille et le mot chandelle est rĂ©servĂ© aux produits faits de suif. La noblesse et le clergĂ© sâĂ©clairaient avec des bougies en cire dâabeille, alors que le peuple français utilisait des chandelles au suif de mouton ou de vache qui Ă©taient beaucoup moins chĂšres. La bougie, comme nous la connaissons, fĂ»t dĂ©veloppĂ©e au milieu du XIXĂšme siĂšcle et se distingue de la chandelle par sa matiĂšre premiĂšre et par lâutilisation de mĂšches de coton tressĂ©es. La chandelle commence Ă disparaĂźtre. GrĂące Ă des dĂ©couvertes de certains chimistes, on invente la bougie stĂ©arique Ă base dâun acide gras particulier lâacide stĂ©arique. Lâapparition de la paraffine solide et de la stĂ©arine extrait de graisse vĂ©gĂ©tale ou animale permet dĂ©sormais la production de bougies de meilleure XIXĂšme siĂšcle va rĂ©volutionner la bougie mais aussi notre ville de Lourdes aux travers des apparitions de la Vierge Marie Ă Bernadette le long du rĂ©cit des apparitions, nous observons la place prĂ©pondĂ©rante du cierge Ă a toujours Ă©tait prĂ©sent et symbolise pour chaque pĂšlerin, malade ou visiteur une lumiĂšre dans son angoisse ou sa dĂ©tresse, en tout cas lumiĂšre vers le soulagement et lâespoir. Le cierge de Lourdes vĂ©hicule un message personnel. Bernadette Ă©tait issue du peuple, elle Ă©tait pauvre et n'avait que des cierges en nâĂ©tait pas blanc mais blanc-crĂšme. Aujourd'hui, les cierges fabriquĂ©s Ă la Ciergerie de Lourdes ne sont pas non plus blancs purs mais blanc-crĂšme. Ils sont recouverts Ă la base du bleu marial rappel du bleu de la ceinture de la vierge. Nous les fabriquons ici, dans la citĂ© mariale. Un cierge est un cierge, Mais le cierge de Lourdes a une cierge, la grotte et la Vierge ne font qu'un. Ils sont uniques au faut se replonger Ă lâĂ©poque de Bernadette oĂč le feu et le cierge occupaient une place importante dans la vie des bigourdans. A lâĂ©poque, la mĂ©decine nâavait pas acquis sa dimension scientifique que nous connaissons aujourdâhui et on faisait appel le plus souvent au diagnostic des cierges quand les rebouteux avaient atteint les limites de leur connaissance face Ă la maladie. On disposait aux quatre pieds du lit une bougie Ă laquelle on donnait le nom de quatre saints favorables Ă la guĂ©rison. La premiĂšre bougie terminĂ©e indiquait le Saint auquel il fallait se vouer. Au solstice dâĂ©tĂ©, comme partout, les lourdais, faisaient de grands feux pour fĂȘter Saint-Jean-Baptiste. Ils offraient des priĂšres puis hommes, femmes et bĂ©tail sautaient Ă travers les flammes pour solliciter sa feu Ă©tait encore Ă cette lâĂ©poque un alliĂ© contre beaucoup dâincertitudes et dâ ce temps-lĂ , le clergĂ© privilĂ©gie deux Ă©lĂ©ments naturels quâil bĂ©nissait en diffĂ©rentes occasions lâeau et les cierges. Le cierge appartient Ă la sphĂšre du sacre. Maintenant que nous avons plantĂ© le dĂ©cor nous pouvons mieux comprendre l'attitude de Bernadette face Ă la Dame et le rĂŽle du cierge tout au long des la premiĂšre apparition, Bernadette est craintive et soucieuse face Ă cet Ă©vĂ©nement quâelle ne comprend pas. Elle va faire face avec les armes quâelle bĂ©nite et le cierge bĂ©niDĂ©sormais lors de chaque appartion Ă partir de la troisiĂšme, un cierge sera prĂ©sent et allumĂ©. Bernadette demande Ă Madame Milhet dâapporter son cierge bĂ©ni de la chandeleur pour les protĂ©ger. Durant lâextase le cierge brĂ»le tout le temps. Bernadette relate que la Dame regarde sans cesse la les apparitions suivantes, Bernadette sera accompagnĂ©e de son cierge de BaptĂȘme allumĂ© par sa tante Lucie, Ă©galement sa marraine. Elle lâallumera jusquâĂ la dix-septiĂšme lumiĂšre est omniprĂ©sente dans les apparitions lumiĂšre sur le visage de Bernadette, lumiĂšre invisible de la Dame et lumiĂšre du cierge. Pendant ses extases, Bernadette est coupĂ©e du monde, isolĂ©e. Quand la flamme de son cierge sâĂ©teint par un courant dâair, elle le tend Ă sa voisine qui le rallume immĂ©diatement. Comme si le cierge Ă©tait partie prenante de lâextase. Comme sâil sâagissait dâun entretien Ă trois la Dame, Bernadette et le cierge allumĂ©. La dix-septiĂšme apparition sera appelĂ© le Miracle du Cierge »Nous sommes le mercredi aprĂšs PĂąques, le 7 avril 1858. Le cierge Pascal brĂ»le dans lâĂ©glise paroissiale alors quâun miracle va se produire Ă la grotte aux yeux de tous. Et pour comprendre le dĂ©roulement des Ă©vĂ©nements de cette apparition, nous devons nous reporter au 6 avril Lourdes rĂšgne une effervescence hors du commun autour de la maison de la famille Soubirous, dans la rue des petits fossĂ©s. Tout le monde veut toucher et rencontrer Bernadette. Dans la matinĂ©e du 6 avril, le fils VergĂšs vient les inviter Ă manger car son pĂšre Blazy veut remercier Bernadette pour sa guĂ©rison. La famille Soubirous accepte lâinvitation pour Ă©chapper au tumulte lourdais pendant quelques heures. Ils se rendent Ă AdĂ© oĂč Blazy, ancien maire du village, est un nĂ©gociant en vin. Il souffrait depuis des annĂ©es de rhumatismes handicapants et son mĂ©decin, le docteur LarrĂ©, ne parvenait pas Ă le soulager. Ayant entendu parler quâune nouvelle source Ă Massabielle apaisait les maux, il y conduit son patient qui s'y mouille l'Ă©paule. Rien, aucun effet avant son retour Ă AdĂ© oĂč, rendu Ă son domicile, il retrouve lâusage de son Ă©paule. Par cette invitation, il voulait remercier Bernadette dâavoir trouvĂ© la source, ainsi que la Dame et lui rendre GrĂące pour la santĂ© retrouvĂ©e en lui offrant un gros demande Ă ĂȘtre reconduite Ă Lourdes chez lâabbĂ© Pomian pour y ĂȘtre confessĂ©e et faire bĂ©nir le cierge de Blazy quâelle veut apporter Ă la grotte le lendemain. Le soir, le fils VergĂšs repasse chez les Soubirous. LâatmosphĂšre est invivable. Il leur propose de venir dormir Ă AdĂ©. Il leur promet de les ramener au petit matin Ă Lourdes, Ă la grotte. Ils acceptent. Le matin du 7 avril, il dĂ©pose la famille Soubirous Ă la grotte oĂč de nombreuses personnes se sont regroupĂ©es et attendent Bernadette. Le docteur Dozous assiste Ă lâapparition pour attester de la vĂ©racitĂ© des Ă©vĂ©nements. Bernadette est Ă genoux devant la grotte et a posĂ© le cierge devant elle. EntrĂ©e en extase, elle met ses mains sur la flamme pour la protĂ©ger et ce durant dix minutes. Les tĂ©moins prĂ©sents disent voir la flamme au milieu de ses doigts. Mais elle ne ressent pas la chaleur. Lâapparition dure plus ou moins une heure. A la fin, Bernadette se lĂšve et cale le gros cierge au fond de la grotte oĂč il finira de brĂ»ler. Le docteur Dozous lâarrĂȘte pour examiner ses mains sur lesquelles il ne voit aucunes traces de brĂ»lure. Plusieurs personnes familiĂšres Ă Bernadette et prĂ©sentent lors de cette apparition lui font refaire le soir la mĂȘme chose au-dessus dâune chandelle. Bernadette est surprise de leur attitude car elle ne se souvient pas de ses mains au milieu de la flamme. Elle ne peut maintenir les mains dans la flamme .Elle se la prĂ©cĂ©dente apparition, la Dame lui avait demandĂ© de laisser son cierge brĂ»ler Ă la grotte. Les lourdais et les visiteurs imitant Bernadette laissent Ă leur tour leurs cierges brĂ»ler Ă la grotte. Face Ă lâampleur des cierges laissĂ©s, le commissaire Jacomet interdit tout dĂ©pĂŽt en ce tĂ©moignage qui va suivre dĂ©voile le message de est interpellĂ©e par une dame qui a un enfant malade. Elle lui demande de prier pour son enfant et lui donne un cierge pour le prĂ©senter Ă la rĂ©pond quâelle prierait pour son enfant. Quant au cierge, elle lâinvita Ă le brĂ»ler elle-mĂȘme Ă la grotte oĂč Ă lâĂ©glise en lâhonneur de la Vierge. Ce message sâadresse Ă chacun de nous. Chacun doit faire une dĂ©marche personnelle de priĂšre accompagnĂ©e dâun cierge allumĂ© en signe de lumiĂšre. C'est ainsi que la lumiĂšre qui symbolise le Christ brille sans cesse dans la citĂ© mariale au travers du cierge. Une des ces manifestations est la Procession aux Flambeaux » La Procession aux Flambeaux date de l'Ă©poque des apparitions, pendant le mois de Marie ». Le 7 mai 1858, le commissaire Jacomet fait planter une pancarte Ă la grotte il est interdit de dĂ©poser quoi que ce soit, sous peine dâamende. Les lourdais vont sâemployer Ă contourner cet interdit. Les premiĂšres Ă trouver la faille seront les jeunes filles de la confrĂ©rie des Enfants de Marie. Elles dĂ©cident Ă la nuit tombĂ©e dâaller en procession Ă la grotte en chantant des louanges Ă la Vierge avec des cierges allumĂ©s et de repartir avec. Leur procession rencontre un rĂ©el succĂšs. Le commissaire se fĂąche et envisage de les poursuivre pour tapage nocturne. Il faudra que le curĂ© de la paroisse lâabbĂ© Peyramale gronde pour que la procession ait lieu, avec moins dâardeur. La procession mariale est nĂ©e. Quelques annĂ©es plus tard un pĂšre capucin de Toulouse, le pĂšre Marie-Antoine de Lavaur, reprendra la procession aux flambeaux lors des premiers pĂ©lerinages en 1872. SĂ©lection de bougies, cierges et articles liturgiques pour accueillir le petit enfant La naissance SĂ©lection de bougies, cierges et articles liturgiques pour le passage Ă la vie chrĂ©tienne Le baptĂȘme SĂ©lection de bougies, cierges et articles liturgiques pour ces Ă©tapes de lâitinĂ©rance spirituelle des jeunes Les communions SĂ©lection de bougies et cierges et articles liturgiques pour cĂ©lĂ©brer lâamour et la foi Le mariage SĂ©lection de bougies, cierges et articles liturgiques pour ĂȘtre en communion avec les dĂ©funts Ă nos dĂ©funts Rienne dure Au-dessus de la ceinture. J'aime. 29/08/2007 Ă 20h18 . Bon sang je m tu devrais t'amuser Ă lire d'autres paroles de chansons qui semblent totalement incohĂ©rentes dĂšs qu'on les dĂ©cortique ! Bref, libre Ă toi de te presser le citron sur cette chansonnette ! Oui, pour clore le dĂ©bat on apprĂ©hende vraiment pas la lecture d'un texte de la mĂȘme façon. Quand on ne ELLE n'a rien de particulier, rien qui puisse la distinguer ELLE n'est pas particuliĂšrement belle, ni fiĂšre, ni douce, ni dure, ni celle Du genre que l'on n'oublie jamais; je me contente de ce que j'ai Car pour ELLE seule mon coeur palpite ELLE ne m'aide guĂšre Ă rĂ©flĂ©chir, l'intelligence pour tout vous dire N'est pas sa qualitĂ© premiĂšre ELLE est beaucoup trop terre Ă terre Je me mĂ©fie de ses conseils, ELLE dit toujours un peu pareil Toujours Ă la "chose" elle m'incite, Ma B... Elle est loin d'ĂȘtre la plus belle Mais je n'ai qu'elle, alors je l'aime Pour ELLE j'ai les yeux de ChimĂšne Car c'est la mienne, la mienne C'est la mienne. Elle a du goĂ»t et des maniĂšres, la politesse d'ĂȘtre grossiĂšre DĂ©licatesse et attention sont ses uniques obsessions. ELLE sait aussi ĂȘtre ludique, ELLE est parfois mĂ©lancolique mais ELLE n'a pas le coeur en granit, Ma B... A la tĂ©lĂ©, dans les rĂ©clames, des drĂŽlesses nues partout se pĂąment Ăa fait des annĂ©es que ça dure, qu'on me vise en dessous de la ceinture. A force d'ĂȘtre une cible Ă sĂ©duire, c'est devenu un champ de tir. ELLE ne veut plus qu'on la sollicite, Ma B... Elle est loin d'ĂȘtre la plus belle Mais je n'ai qu'elle, alors je l'aime Pour ELLE j'ai les yeux de ChimĂšne Car c'est la mienne, la mienne C'est la mienne. ELLE se moque de mes congĂ©nĂšres, tous ces machos un peu trop fiers Qui prennent la leur pour un gicleur, une taupe ou un marteau piqueur. ELLE ne veut pas qu'on la confonde avec les balourds Ă la ronde, ELLE ne veut pas qu'on la discrĂ©dite, Ma B... Souvent quand j'entends mes semblables vanter de quoi ils sont capables, J'aimerais ĂȘtre en possession d'un engin de compĂ©tition Pourtant la gent fĂ©minine se fiche des athlĂštes de l'intime Et c'est pourquoi elle plĂ©biscite, plutĂŽt Ma B... Dam di dou dam, di dou dam Da di doum di doum di dou damParoles de la chanson La ceinture par Elodie FrĂ©gĂ© Non pas sur la bouche mĂȘme si c'est louche puisque ma langue a le goĂ»t de ta vertu de ton honneur perdu non pas sur les lĂšvres mĂȘme si j'en rĂȘve mĂȘme si je tremble et bien que mon coeur soit nu mon Ăąme est revĂȘtue de pudeur et d'impudence sans te faire offense mieux n'vaut pas tenter sa chance rien ne dure au dessus de la ceinture non pas sur la bouche mĂȘme sous la douche mĂȘme si c'est dur je te mordrai c'est promis tous les coups sont permis non pas sur les lĂšvres mĂȘme pas en rĂȘve Ă cent pour sĂ»re ou tu mangeras ton pain gris mon coeur est endurci ne tire pas sur l'ambulance garde la potence plus rien n'a plus d'importance rien ne dure au dessus de la ceinture non pas sur la bouche je sais je touche le fond du lac le temps des cerises est mort le diable est dans le corps non pas sur les lĂšvres non c'est pas miĂšvre c'est pas le trac mais je prĂ©fĂ©re me donner crue sans revers ni refus rendons nous Ă l'Ă©vidence tout est cuit d'avance mieux n'vaut pas tenter sa chance rien ne dure au dessus de la ceinture non pas sur la bouche je sais c'est louche puisque ma peau a l'odeur de ton odeur au dehors il fait chaud non pas sur les lĂšvres jamais de trĂšve et pas d'assaut le bonheur est dans la pente entre le sol et le ventre entre l'oubli et l'oubli mĂȘme l'oiseau du paradis joue plutĂŽt jeux interdits rien ne dure au dessus de la ceinture.
Ilm'a menĂ© Ă toi. Et je lui suis reconnaissant pour ça Rose. Je lui suis reconnaissant. Tu dois me faire cet honneur. A prĂ©sent promet moi, que tu vas survivre, que tu n'abandonneras jamais, quoiqu'il se passe, mĂȘme si ça Ă l'air sans espoir, promet-le moi, maintenant, Rose. Et ne rompts jamais cette promesse. - Je te le promets.
Intro Am Am/G3x2210 Am/F2x2210 Am/F1x2210 2x Am Non pas sur la b G/Bx20033ouche MĂȘme si c'est l C ouche Puisque ma F langue Fmaj7 A le goĂ»t de Em ta vertu Dm De ton honneur Bm7b5x2323xper____du E7 Am Non pas sur les G/B lĂšvres MĂȘme si j'en r C ĂȘve MĂȘme si je t F remble Fmaj7 Et bien que mon Em coeur soit nu Fmaj7 De pudeur et d Em 'impudence Dm Sans te faire of Em fense Fmaj7 Mieux vaut pas ten Em ter sa chance Non pas sur la bouche MĂȘme sous la douche MĂȘme si c'est dur Je te mordrai c'est promis Tous les coups sont per-mis Non pas sur les lĂšvres MĂȘme pas en rĂȘve A sang pour sĂ»r Ou tu mangeras ton pain gris Mon coeur est endur-ci Ne tire pas sur l'ambulance Car de la potence Plus rien n'a plus d'importance Rien ne dure Au dessus de la ceinture Couplet instrumental Non pas sur la bouche Je sais je touche Le fond du lac Le temps des cerises est mort Le diable est dans le corps Non pas sur les lĂšvres Non c'est pas miĂšvre C'est pas le trac Mais je prĂ©fĂšre me donner crue Sans revers ni re-fus Rendons nous Ă l'Ă©vidence Tout est cuit d'avance Mieux n'vaut pas tenter sa chance Rien ne dure Au dessus de la ceinture Couplet instrumental Non pas sur la bouche Je sais c'est louche Puisque ma peau A l'odeur de ton odeur Au dehors il fait chaud Non pas sur les lĂšvres Jamais de trĂȘve Et pas d'assauts Le bonheur est dans la pente Entre le sol et le ventre Entre l'oubli et l'oubli Bel oiseau du paradis Joue plutĂŽt "jeux interdits"... Rien ne dure Au dessus de la ceinture Couplet instrumental Am -0- - - - -0- - - - -2- -2- - - Am/G - -1-1- - -2 - -3- - - -2- - - - - 1- - - - - Am/F - -1- -2 -2- - -2- - -1- - - - - Am/F - -1- - -2- - -1- - -1 2- - - - - - -* -* - - Am -0- - *- *- -0- - - - -2- -2- - - G/B - -1-3- - - -2- - - - -0- 0- - - - -3- - - - - C -0- - - - -3- - - - -0- -2- - - F -0-1- - - - - -1- - - -2- -3- - - - -1- - - - - - - - - - - Fmaj7 -0- - - -3- - -1- - -1 2- - - - Em -0- - - - - -0- - - -0- -2- - - - -0- - - - - Dm -1- - - -0- - - - -3- -2- - - - Bm7b5 E7 -1- -3-0- -2-1- -3-0- -2-2- -0- - - -* -* - - Fmaj7 -0- - - -3- - -1- - -1 2- - - - Em -0- - - - - -0- - - -0- -2- - - - -0- - - - - Dm -1- - - -0- - - - -3- -2- - - - Em -1-0- - - - - -0- - - -0- 2- - - - -0- - - - - Fmaj7 -0- - - -3 - -1- - - -2- - - - Em -0- 1- - - - -0- - - -0- -2- - - - -0- - - - - Bm7b5 - -3- -2- -3- -2- - - -3- - - - - - 3- - -3- 2- - - -3 2- - - - - - - - - - Dm7b5 - -6- -5 -6- -5- - - -6- - - - - - -6- - - -5- - - - -5- 6- - - - -6- - - - - Am -0- - - - -0- - - - -2- -2- - - Am9 - -1-0- - -2 -0- - - - -2- - - - - 0- - - - - Am - -0H=1 - -2 -0- - - - -2- - - - Am9 - 1-0- - -2 -0- - - - -2- - - - - 0-H=Hammer - - - -Vicelow: en dessous de la ceinture C'est pire qu'une maladie La fiertĂ©, l'attitude (x4) Leeroy : Mets de cĂŽtĂ© ta fiertĂ© rude boy Y'a pas d'raison qu'j'ai pas la place pour plusieurs surhommes T'es comme tout le monde mais d'aprĂšs toi tu n'crains personne reste tranquille 2 secondes avant qu'on t'retrouve mort
Paroles de la chanson En Dessous De La Ceinture par Keen'V Ecoute ça, Ă©coute ça, Ă©coute ça, Ă©coute ça, Ă©coute ça, Ă©coute ça, C'est Nananana Nana Nanawaach. Ecoute ça, Ă©coute ça, Ă©coute ça, Ă©coute ça, Ă©coute ça, Ă©coute ça, C'est Nananana Nana Nanawaach. Quand c'est en-dessous de la ceinture, Ne te fais pas d'souci pour moi, j'assure. Quand c'est en-dessous de la ceinture, Ne te fais pas d'souci pour moi. On va pas s'mentir, je sais bien que je n'suis pas beau. Je suis plus prĂšs de Shrek que Cristiano Ronaldo. J'ai deux yeux bleus, mais ce n'sont pas ceux d'Leonardo. Mais pour moi, ça n'a jamais Ă©tĂ© un fardeau. Je me laissais pas abattre, je misais sur l'humour. Je n'ai jamais fait croire que je recherchais l'amour. Je n'Ă©tais pas trop Ă l'aise quand je devais faire la cour. Et quand les filles me draguaient, je prĂ©fĂ©rais faire le sourd. Je suis loin d'ĂȘtre parfait, je vous le dis parce que je le sais. Le matin, faut pas venir m'parler, si j'ai pas eu ma clope et mon cafĂ©. Quand c'est en-dessous de la ceinture, Ne te fais pas d'souci pour moi, j'assure. Quand c'est en-dessous de la ceinture, Ne te fais pas d'souci pour moi. En ce qui concerne la drague, j'n'ai pas le feeling. Je n'aime pas faire de vague, je serais plutĂŽt timide, PlutĂŽt introverti, j'ne trouve pas les mots, Les mots pour que cette fille soit celle qu'il me faut. Quand c'est en-dessous de la ceinture, Ne te fais pas d'souci pour moi, j'assure. Quand c'est en-dessous de la ceinture, Ne te fais pas d'souci pour moi. Quand c'est en-dessous de la ceinture, Ne te fais pas d'souci pour moi, j'assure. Quand c'est en-dessous de la ceinture, Ne te fais pas d'souci pour moi. J'n'ai pas la tchatche de Hitch, ni la gueule de Brad Pitt. J'aime pas trop m'taper l'affiche, ou tout du moins, j'Ă©vite. J'suis pas du genre Ă briller pour me faire remarquer. J'suis plutĂŽt un mec discret, mais n'empĂȘche que... Quand c'est en-dessous de la ceinture, Ne te fais pas d'souci pour moi, j'assure. Quand c'est en-dessous de la ceinture, Ne te fais pas d'souci pour moi. Quand c'est en-dessous de la ceinture, Ne te fais pas d'souci pour moi, j'assure. Quand c'est en-dessous de la ceinture, Ne te fais pas d'souci pour moi.
Rienne dure Au dessus de la ceinture _____ (Instrumental sur accords du d but de couplet) _____ Non pas sur la bouche Je sais câest louche Puisque ma peau A lâodeur de ton odeur Au dehors il fait chaud. Non pas sur les l vres Jamais de tr ve Et pas dâassauts Le bonheur est dans la pente Entre le sol et le ventreElodie FregeNon pas sur la bouchemĂȘme si c'est louchepuisque ma languea le goĂ»t de ta vertude ton honneur perdunon pas sur les lĂšvresmĂȘme si j'en rĂȘvemĂȘme si je trembleet bien que mon coeur soit numon Ăąme est revĂȘtuede pudeur et d'impudencesans te faire offensemieux n'vaut pas tenter sa chancerien ne dureau dessus de la ceinturenon pas sur la bouchemĂȘme sous la douchemĂȘme si c'est dureje te mordrai c'est promistous les coups sont permisnon pas sur les lĂšvresmĂȘme pas en rĂȘveĂ cent pour sĂ»reou tu mangeras ton pain grismon coeur est endurcine tire pas sur l'ambulancegarde la potenceplus rien n'a plus d'importancerien ne dureau dessus de la ceinturenon pas sur la boucheje sais je touche le fond du lacle temps des cerises est mortle diable est dans le corpsnon pas sur les lĂšvresnon c'est pas miĂšvrec'est pas le tracmais je prĂ©fĂ©re me donner cruesans revers ni refusrendons nous Ă l'Ă©videncetout est cuit d'avancemieUx n'vaut pas tenter sa chancerien ne dureau dessus de la ceinturenon pas sur la boucheje sais c'est louchepuisque ma peaua l'odeur de ton odeurau dehors il fait chaudnon pas sur les lĂšvresjamais de trĂšveet pas d'assautle bonheur est dans la penteentre le sol et le ventreentre l'oubli et l'oublimĂȘme l'oiseau du paradisjoue plutĂŽt jeux interditsrien ne dureau dessus de la estaçÔes relacionadas a Elodie Frege no
Paroles Non pas sur la bouche MĂȘme si c'est louche Puisque ma langue A le goĂ»t de ta vertu De ton honneur perdu Non pas sur les lĂšvres MĂȘme si j'en rĂȘve MĂȘme si je tremble Et bien que mon cĆur soit nu Mon Ăąme est revĂȘtue De pudeur et d'impudence Sans te faire offense Mieux ne vaut pas tenter sa chance Rien ne dure Au-dessus de la ceinture Non, pas sur la bouche MĂȘme sous la douche MĂȘme si c'est dur Je te mordrai C'est promis Tous les coups sont permis Non, pas sur les lĂšvres MĂȘme pas en rĂȘve A sang pour sĂ»r Ou tu mangeras ton pain gris Mon cĆur est endurci Ne tire pas sur l'ambulance Garde la potence Plus rien n'a plus d'importance Rien ne dure Au-dessus de la ceinture Non, pas sur la bouche Je sais, je touche Le fond du lac Le temps des cerises est mort Le diable est dans le corps Non, pas sur les lĂšvres Non c'est pas miĂšvre C'est pas le trac Mais je prĂ©fĂšre me donner crue Sans revers, ni refus Rendons nous Ă l'Ă©vidence Tout est cuit d'avance Mieux vaut pas tenter sa chance Rien ne dure Au-dessus de la ceinture Non pas sur la bouche Je sais c'est louche Puisque ma peau A l'odeur de ton odeur Au dehors il fait chaud Non, pas sur les lĂšvres Jamais de trĂȘve Et pas d'assaut Le bonheur est dans l'attente Entre le sol et le ventre Entre l'oubli et l'oubli Bel oiseau du paradis Joue plutĂŽt aux jeux interdits Rien ne dure Au-dessus de la ceinture
Rienne dure Au dessus de la ceinture Non pas sur la bouche Je sais c'est louche Puisque ma peau A l'odeur de ton odeur Au dehors il fait chaud Non pas sur les lĂšvres Jamais de trĂšve Et Partie en pleine nuit dâAngoulĂȘme, une colonne dâAllemands et de miliciens, forte de quatre cents hommes avec automitrailleuses et artillerie lĂ©gĂšre, arrive le 24 juillet au petit matin par la C. D. 4 devant le barrage Ă©tabli Ă Varaignes. Câest le type de colonne qui se veut punitive. Pleine dâillusions, elle compte bien arriver Ă Nontron dans la journĂ©e... elle dĂ©chantera. Extrait du journal de marche de la 2iĂšme Compagnie Manu Le 24 juillet au matin, lâattaque se dĂ©clenche soudain avec violence. Des unitĂ©s de lâarmĂ©e allemande et de la Milice, bien renseignĂ©es et Ă©valuĂ©es Ă quatre cents hommes, surgissent par les routes de BiĂ©e et dâAngoulĂȘme, fonçant sur notre barrage. Il est 7 h 15, les premiers coups de feu sont Ă©changĂ©s entre les miliciens et la sentinelle avancĂ©e, H. Dugas, qui abat le capitaine de la Milice et plusieurs hommes. Dans une lutte inĂ©gale mais hĂ©roĂŻque, il tombe frappĂ© Ă mort, et rien ne sĂ©pare plus les assaillants de la ligne Ă©tablie. RassemblĂ©s pour le jus, les hommes ont eu le temps de prendre leurs armes et dâorganiser la dĂ©fense. LâopacitĂ© du brouillard et le qui commence Ă crĂ©piter freinent sĂ©rieusement lâavance de lâadversaire qui cherche Ă nous contourner en longeant le Bandiat. Le tĂ©lĂ©phone coupĂ© par nous, un premier repli est effectuĂ© Ă 200 m en arriĂšre du barrage. DĂ©jĂ deux de nos camarades, Delaret et Lapeyronnie sont aux mains des miliciens et fusillĂ©s surâleâchamp. Mais voici quâarrivent deux de nos groupes, lâun de La ChapelleâSaintâRobert, lâautre de La Victoire, ce qui porte notre effectif Ă trente. MalgrĂ© lâĂ©crasante supĂ©rioritĂ© de lâadversaire, la 2e Compagnie ne recule que pied Ă pied. Vaillamment, le chef Manu garde le contact et assure la retraite de ses hommes. Ruais griĂšvement blessĂ© est pris par les miliciens et lĂąchement fusillĂ© peu aprĂšs au chĂąteau des Forges. Venant de demander du renfort, P. Fauconnet, dit Flin, tombĂ© avec sa voiture entre les mains de lâennemi est aussitĂŽt passĂ© par les armes Ă la gare de Varaignes. Il est 9 h et lâon se bat encore au GrandâMoulin, Ă 600 m seulement du barrage. Voici enfin les premiers renforts â des â qui sâinstallent au passage Ă niveau des Forges. Le regroupement sâopĂšre mais lâennemi accentue sa pression au moyen dâautomitrailleuses et dâartillerie lĂ©gĂšre, prenant Ă partie le village du Cousset. Le combat se dĂ©roule, coupĂ© par de rares accalmies jusquâĂ 14 h. SupĂ©rieurs en nombre, et surtout en matĂ©riel, les Allemands nous contraignent Ă la retraite. Dans un sursaut dâĂ©nergie, une derniĂšre ligne de rĂ©sistance est Ă©tablie Ă Forgeneuve. Le F. M. du sergent Vinet fait le vide dans les rangs de lâassaillant. A. Magnan, dit Balo, est alors blessĂ© Ă lâomoplate. Voulant Ă tout prix atteindre Nontron avant la nuit, lâennemi sâacharne et nous refoule jusquâaux abords de Javerlhac. La partie semble perdue mais lâarrivĂ©e soudaine dâimportants renforts renverse la situation. InquiĂ©tĂ©s sur leur flanc droit par une arbalĂšte du GM 1 et se croyant coupĂ©s, miliciens et Allemands rebroussent chemin. Il est 16 h, en repassant la Milice fait sauter nos deux camions restĂ©s au barrage et incendie notre cantonnement. PiĂštre vengeance Ă cĂŽtĂ© de leurs soixante morts et blessĂ©s. Le soir mĂȘme, le barrage est rĂ©occupĂ© par les F. F. I., tandis que la 2iĂšme Compagnie regroupĂ©e rend les honneurs funĂšbres Ă ses cinq hĂ©ros. Il est certain que sans les de Jacques, les effectifs de Manu, que lâon peut Ă©valuer Ă trente combattants dont six seront tuĂ©s, ne sont pas suffisants pour endiguer lâattaque. Heureusement, que le chĂąteau de Puycharneau nâest guĂšre quâĂ 19 km et que Jacques est prĂ©venu presque immĂ©Âdiatement... Seconde version dĂ©crite dans l'ouvrage de Marc Leproux Nous, les terroristes » Lundi 24 juillet Ă 7 h 15 Rageusement la sonnerie du tĂ©lĂ©phone retentit. Jacques sâempare rapidement de lâĂ©couteur et tout de suite sa figure prend son expression dure des mauvais jours. En effet, une colonne dâau moins quatre cents Allemands et miliciens marche sur la ville de Nontron, libĂ©rĂ©e par les maquisards depuis quelques semaines. Le capitaine Dupuy, commandant le 1er Bataillon de DordogneâNord, signale Ă lâautre bout du fil que Marthon a Ă©tĂ© dĂ©passĂ© et le barrage du GrandâMoulin de Varaignes attaquĂ©. Jacques, la figure sombre, passe dans les chambres rĂ©veiller son monde et en quelques mots donne ses ordres pour que chacun se tienne prĂȘt - Vite debout, Antoine ! Il y a alerte, les boches sont signalĂ©s Ă Varaignes ! Jâai vite fait de mâhabiller et, encore mal rĂ©veillĂ©, je retrouve dans la cour tout le monde en tenue de campagne. DĂ©jĂ les deux diesels ronflent et tournent autour de la pelouse comme pour se mettre en train. Pour le moment nous sommes seulement alertĂ©s, ce qui nous déçoit un peu ; mais nous devons nous attendre Ă partir dâun moment Ă lâautre et chacun donne son avis - Encore une alerte Ă la c... - Si câest pour ça quâon nous a rĂ©veillĂ©s... - Moi, ça me tue le germe... LĂ âhaut, dans le bureau, la sonnerie du tĂ©lĂ©phone retentit de nouveau ; soudain Jacques apparaĂźt Ă la fenĂȘtre et crie Embarquez !... II est tout juste 7 h 30. Une trentaine de dĂ©signĂ©s, auxquels se joignent les six AmĂ©ricains qui veulent participer au sport », se ruent vers les voitures comme une bande de pirates. Un ordre bref - Antoine, vous ferez la route par le chemin le plus court direction Varaignes. Il y a 15 kilomĂštres environ. Et sous le soleil qui monte au levant nous dĂ©marrons au milieu des braillantes sans nom » et sous le regard dĂ©sapÂpointĂ© de ceux qui restent. Nous partons sous une avalanche de merde » retentissants. Le beau temps aidant, tout le monde est surexcitĂ© on chante des chansons patriotiques, on rit, on blague. Cette exaltation nâest cependant pas une vaine fanfaronnade, car les nouvelles sont loin dâĂȘtre bonnes mais nos types sont gonflĂ©s Ă bloc et puis... quel idĂ©al les anime!... Les camions filent Ă toute allure. Jacques fait dire Ă Antoine de ralentir mais Jean Dick continue Ă appuyer sur le champiÂgnon. Nous traversons quelques villages un peu Ă©tonnĂ©s et troublĂ©s par ces Ă©nergumĂšnes. DĂ©jĂ , sur la droite, Varaignes apparaĂźt tapi dans sa vallĂ©e. Soudain devant nous un civil nous fait signe dâarrĂȘter. Câest un monsieur bien habillĂ©, rosette de la LĂ©gion dâhonneur au revers - Nâallez pas plus loin. Faites attention, les boches sont au GrandâMoulin. Jacques remercie cet aimable informateur et ajoute Cela nâa pas dâimportance. Câest donc vrai, cette fois nous allons les voir !. Nous repartons, Jean Dick conduit cette fois comme un fou ; les bois sont dĂ©passĂ©s, une descente est amorcĂ©e ; voici la route NontronâAngoulĂȘme, derriĂšre la voie ferrĂ©e et la maisonnette du passage Ă niveau, Ă quelques mĂštres du barrage. Nous arrivons en trombe sur une personne qui gesticule sur la voie pour nous arrĂȘter. Câest la gardeâbarriĂšre qui nous crie ArrĂȘtezâvous ! ArrĂȘtez ! Vous allez tous vous faire tuer, les Allemands viennent de passer montĂ©s sur deux vĂ©hicules dont un blindĂ©. Ils ont parcouru cinq ou six cents mĂštres en direction de Javerlhac et viennent de repasser, Ă lâinstant. Le barrage est donc forcĂ©. Les camions franchissent le passage Ă niveau et sâarrĂȘtent. Le chef Jacques attrape vertement Antoine pour sâĂȘtre engagĂ© Ă toute allure sur une route qui risquait dâĂȘtre battue par lâennemi. Vous mâavez dit dâaller vite et par le plus court chemin Mais la discussion est interrompue par des coups de feu qui partent du moulin et qui semblent donner raison au Chef, car 300 mĂštres de plus et les voitures Ă©taient hachĂ©es par les mitrailleuses ennemies. Un ordre bref Tout le monde en bas, dans les fossĂ©s, vite... En un clin dâĆil tous sont Ă terre et les camions tournĂ©s se replient Ă lâarriĂšre. Le barrage est Ă moins de 1 500 mĂštres. Sur la route blanche qui va Ă La ChapelleâSaintâRobert, couchĂ©s derriĂšre les platanes ou abritĂ©s par le parapet du pont sur le Bandiat, nous observons dâoĂč partent les coups de façon Ă ne pas tirer sur les rescapĂ©s du groupe Manu, qui, aprĂšs avoir dĂ©fendu le terrain pied Ă pied, se replient faute de munitions. Jacques prend immĂ©diatement la direction du combat et met en place un systĂšme dĂ©fensif. Marc avec quelques Ă©lĂ©Âments, se porte en bordure de la voie. Antoine et Robert le Gendarme, avec un autre groupe, prennent position sur la route, câestâĂ âdire au centre du dispositif. Jacques avec le reste de la troupe franchira le Bandiat pour se porter sur la rive opposĂ©e. Chacun des groupes dispose dâun F. M. Celui du centre, avec le TatouĂ©, dispose en plus dâun Piat » genre de bazooka. Le drapeau de la collection de la famille Duruisseau Boby avec son F. M. en batterie est abritĂ© par le parapet du pont. Le long du talus les hommes sont plaquĂ©s au sol. Le TatouĂ© en bordure de la route, veille avec son Piat » camouflĂ© derriĂšre un chĂątaignier. Henri avec son F. M. prend la route en enfilade. BientĂŽt quelques coups de feu espacĂ©s hachent les branches qui viennent claquer contre le parapet. Une mitrailleuse lourde lĂąche quelques rafales. Cette fois cela sâannonce sĂ©rieux. Tout Ă coup Boby, dĂ©signant une soixantaine dâhommes qui courent dans la prairie, hurle Les voilĂ ! â Ne tire pas encore ; ce sont peutâĂȘtre des types du groupe Manu ! lui rĂ©pond Antoine. Faute de jumelles, on ne distingue rien Ă cette distance. Ils sont en bleu marine. Certains croient mĂȘme voir un brassard tricolore. Une violente rafale nous enlĂšve nos derniers doutes. Jacques Ordonne Feu !, une rafale de Boby en culbute plusieurs. Les autres regagnent prĂ©cipitamment la route et le fossĂ©. Antoine, rage dâimpuissance avec sa malheureuse mitraillette quâil Ă©change bien vite contre le fusil de Baron, pourvoyeur au F. M. de Boby. A son tour il tire et chacun bientĂŽt y va de son coup de feu. A droite le groupe de Robert le Gendarme a recueilli, dĂ©semÂparĂ©, un homme du groupe Manu. Ailleurs, le TatouĂ© et son Piat » violemment pris Ă partie sont obligĂ©s de se replier Ă travers champs, câest au tour du gendarme de dĂ©guster. Tiens, voilĂ du nouveau... une autoâmitrailleuse dĂ©bouche sous le couvert des arbres, balaye la route et nous canarde sĂ©rieusement. Les boches invisibles tirent toujours; quant Ă nous, ne voyant plus rien, nous attendons. Une rafale bien ajustĂ©e vient Ă©corner le parapet du pont Ă 30 cm auâdessus de la tĂȘte de Boby. Les mortiers entrent en action et appuient boches et miliciens dont nous devinons la manĆuvre dâencerclement. La prolongation de la rĂ©sistance en cet endroit avec une poignĂ©e dâhommes sâavĂšre impossible. Les ont tenu jusquâĂ lâextrĂȘme limite en soldats qui savent ce que compte chaque minute en pareille circonstance. Chacun se demande pourquoi les renforts ne sont pas dĂ©jĂ lĂ et ce quâils foutent » Ă Nontron et Ă SaintâEstĂšphe ? Devant cette carence, Jacques crie Ă un agent de liaison dâaller chercher le reste de sa troupe Ă Puycharnaud Tous les hommes, y compris les cuisiniers et les malades ! En attendant, Jacques ramĂšne ses hommes sur une ligne de repli plus solide. Henri reçoit lâordre de tenir le pont coĂ»te que coĂ»te pendant que le groupe Marc se dĂ©file le long de la ligne du chemin de fer et quâAntoine et Robert le Gendarme se replient sur la rive gauche du Bandiat pour y prendre une position favorable ». PliĂ©s en deux, rampant dans la poussiĂšre, les hommes quittent le pont. LorsquâĂ mon tour, dit Antoine, je quitte lâabri du parapet je ne me sens pas fier avec ces mouches qui bourdonnent et qui pourraient bien se prendre dâamitiĂ© pour moi. Nous dĂ©gringolons dans la prairie et bondissons Ă travers le prĂ©, faisant une courte pose derriĂšre un tas de bois. Câest haletants et essoufflĂ©s que nous atteignons le bord de la riviĂšre. Antoine entre dans lâeau Ă la recherche dâun guĂ© Lâeau mâarrive au genou ; je passe le Bandiat. M... ! je suis encore canardĂ©... Je repasse plus loin sur la rive droite. A cent mĂštres derriĂšre, les rafales continuent ; quelques coups de canons aussi mettent leur note profonde sur les crĂ©pitements secs des armes automatiques. Sur lâautre rive, Jacques mâappelle. Il y a au moins deux mĂštres dâeau; je longe toujours le Bandiat dans lâespoir de trouver un endroit favorable. Je traverserais bien, mais mes zĂšbres ne savent pas nager. De lâautre cĂŽtĂ©, Jacques est mauvais » . Une demieâheure passe; le calme persiste. Lâadversaire hĂ©site. TrompĂ© sur leur nombre par la bonne contenance des il nâose reprendre le contact. Pendant ce temps, Ă Puycharnaud, les hommes qui sâĂ©nervaient dans lâattente ont saluĂ© lâordre de rejoindre par des cris de joie. Blaireau a presque de la peine Ă maĂźtriser sa troupe et, quand le convoi sâĂ©branle, le Grand Puy entonne un La RĂ©publique nous appelle » vite repris en chĆur. Le bruit des mortiers qui tonnent, des mitrailleuses et mĂȘme des qui crĂ©pitent parvient distinctement. La fĂȘte est belle et il y aura du monde ! hurle Dudule. Tous trouvent que le camion ne va pas assez vite, bien que plusieurs virages soient pris sur les chapeaux de roues dans la descente de Javerlhac traversĂ© au chant de la Marseillaise. Tous les habitants tiennent Ă saluer ces braves petits gars qui vont se faire casser la figure. II y a des gens sur la place, aux fenĂȘtres, sur les portes, tout au long de la route ; et tout ce monde leur crie On compte sur vous ! On y compte si bien que personne ne songe Ă fuir ; et pourtant le souvenir horrible dâOradourâsurâGlane est encore tout frais dans les mĂ©moires. A la sortie de Javerlhac, un homme du groupe Manu, hallucinĂ© par la vision de ses camarades fusillĂ©s, se replie avec son ayant Ă©puisĂ© ses derniĂšres cartouches. Il semble avoir perdu lâusage de la parole et ne peut rĂ©pondre aux questions des Ceuxâci le dĂ©chargent de son quâil est incapable dâutiliser et qui sera un prĂ©cieux appoint Ă leur armement. ArrivĂ©e du renfort Blaireau en tĂȘte du renfort approche des positions avancĂ©es. La fusillade ralentie pendant un moment, Ă©clate plus vive et plus nourrie ; le canon de 20 par instants couvre de sa grosse voix le bruit des autres armes. Le renfort se divise alors en deux colonnes, une longeant la voie, lâautre le Bandiat. DĂšs que Jacques les aperçoit Vite un F. M. et cinq hommes avec moi. Henri est encerclĂ©; il faut le sortir de lĂ ! Carte de la bataille de Javerlhac Jean le Cuistot, les deux Delage, Bibendum, le Pompier et Gauvin emboĂźtent le pas Ă leur chef. Chemin faisant, Jean le Cuistot sâenquiert Sontâils nombreux ? â Tu nâentends pas ? Ăa ne fait rien, il faut les arrĂȘter quand mĂȘme ! lui rĂ©pond Jacques. Il sâagit de traverser le Bandiat pour se rapprocher dâHenri. Jacques donne lâexemple ; tous le suivent de lâeau jusquâĂ la ceinture, ils gagnent lâautre rive oĂč ils prennent position sur une butte tandis que quelques hommes partent en reconÂnaissance pour voir ce quâil est advenu dâHenri et de son Pendant ce temps, celuiâci, restĂ© Ă son poste, avait continuĂ© Ă interdire le passage aux boches en faisant mordre la poussiĂšre Ă pas mal dâentre eux. Cependant, ils avaient rĂ©ussi Ă conÂtourner la position et Henri, se voyant sur le point dâĂȘtre encerclĂ©, avait dĂ©pĂȘchĂ© un coureur auprĂšs de Jacques pour lui faire connaĂźtre la situation. Le cercle sâĂ©tant refermĂ©, le coureur nâavait pu rejoindre Henri et lui annoncer lâarrivĂ©e du secours. ComplĂštement isolĂ©s, ne voulant pas se laisser faire prisonniers avec leur prĂ©cieux Henri et son pourvoyeur tentent un repli Ă travers bois. Et câest ainsi que Jacques et sa patrouille virent arriver, essoufflĂ©s, les deux hommes, qui par miracle avaient rĂ©ussi Ă sâĂ©vader de lâĂ©treinte allemande. Jacques, avec ses hommes, profite dâune circonstance favoÂrable pour revenir sur les positions prĂ©cĂ©dentes. Avec une trentaine dâhommes, il tient les hauteurs sur la gauche du Bandiat, tandis que le reste de la troupe sâorganise sur la rive droite entre la riviĂšre et une sĂ©rie de hauteurs beaucoup moins Ă©levĂ©es et plus difficiles Ă tenir que celles de lâautre rive. Antoine avec une dizaine dâhommes dont Pierrot Chabasse est Ă cheval sur la route et la ligne de chemin de fer. Il est appuyĂ© par Marc le TatouĂ© qui avec son Piat guette toujours lâautoÂmitrailleuse. Le Bouc installe son sur une hauteur dâoĂč il prend la route en enfilade. Blottis avec quelques hommes du groupe Roy dans les genĂȘts et les buissons, ils attendent lâoccaÂsion dâouvrir le feu. Robert le Gendarme et ses hommes sont sur lâautre versant, Ă lâextrĂ©mitĂ© du dispositif ; quelques homÂmes ont pris position dans un petit bois Ă flanc de coteau. Câest sur ce point que la fusillade qui sâĂ©tait ralentie depuis un moment Ă©clate de nouveau, soutenue et nourrie. Nouvelle attaque ennemie Quelques balles recommencent Ă siffler prĂšs de la route oĂč nous sommes. Une moto arrive de lâarriĂšre câest Emile qui fait la liaison Alors quoi de neuf, mon petit Antoine ? Rien, ça gaze, on attend... » Il est gonflĂ©, ce bougre dâEmile, de se balader ainsi sur la route. Le Bouc tire par moments. A notre droite Ă©clate encore la fusillade. Nouveau repli de quelque 40 mĂštres en arriĂšre. Le Bouc et son F. M. se retirent les derniers, appuyant la retraite, pendant que le gros de la troupe prend place sur une crĂȘte. Nous tenons cette fois deux ponceaux celui de la route et celui de la voie. A droite Robert le Gendarme et son groupe, planquĂ©s derriĂšre des gerbes et des haies, attendent aussi. A notre gauche quelques coups de feu isolĂ©s. BientĂŽt câest le silence complet. En face ces messieurs se tĂątent. Bon Dieu, quâil fait chaud... ! Les maquisards viennent de manĆuvrer en retraite sur une distance dâenviron 2 kilomĂštres en combattant quatre heures consĂ©cutives. La situation nâest pas belle pourtant elle nâest pas catastrophique. LâarrivĂ©e dâun renfort pourrait permettre de reprendre lâinitiative. La liaison avec Jacques est rompue et les forces maquisardes combattent isolĂ©ment en deux groupes. NĂ©anmoins, des deux cĂŽtĂ©s, sur leurs nouvelles positions les hommes se prĂ©parent. Une volontĂ© farouche les anime malgrĂ© la vaine promesse dâun renfort qui nâarrive jamais. Ils savent que, si les boches rĂ©ussissent Ă passer, ils assouviront leur furie sur les civils et les villages de la zone libre... Accalmie relative 10 heures Des hauteurs quâil occupe Jacques observe le champ de bataille. Un silence impressionnant et qui nâannonce rien de bon plane maintenant sur le lieu du violente odeur de poudre atteste la quantitĂ© considĂ©rable de munitions dĂ©pensĂ©es par les boches qui font la guerre en grands seigneurs ». - Certainement quâils combinent un sale coup, murmure quelquâun. - Oui, rĂ©pond Jacques, et je crois que nous ferons bien de ne pas rester lĂ comme des aveugles Ă les attendre. Joignant les actes aux paroles, il dĂ©signe deux patrouilles qui avanceront le plus possible pour se rendre compte de ce que les boches prĂ©parent. La premiĂšre sâengage dans lâintĂ©rieur des terres, sur le coteau. Jean le Cuistot et François sont accompagnĂ©s par un civil qui leur servira de guide. Il est dâorigine polonaise ; tout de suite il demande une arme ; mĂ©fiant François la lui refuse ; mais il ne tardera pas Ă sâapercevoir que câest un type rudement gonflĂ© » quelques jours plus tard, il sera du reste admis dans les ; il sâagit de Potazuck [Le Polak]. La deuxiĂšme patrouille avec DĂ©dĂ© Delage, Baron, Bibendum et Boby a reçu lâordre de progresser de butte en butte jusquâĂ ce quâelle prenne contact avec lâennemi. DĂ©dĂ© Delage marche en Ă©claireur jusquâau petit village de la MĂ©nardie qui domine toute la vallĂ©e du Bandiat. LĂ , Boby et Baron se mettent aussitĂŽt en devoir de construire avec des pierres un emplacement pour leur pendant que Bibendum les couvre sur leur gauche et que DĂ©dĂ© Delage pousse en avant pour repĂ©rer lâadversaire. Profitant des cheminements et du moindre couvert, celui-ci sâĂ©loigne de plus de 800 mĂštres du qui ne peut plus le protĂ©ger ; il se sent terriblement seul » ; mais poursuit nĂ©anmoins sa route et se trouve Ă la lisiĂšre dâun bois ; devant lui un champ de topines » et de lâautre le pont, sans doute occupĂ© par les boches. Il avance encore, dissimulĂ© par les rangĂ©es de topinambours ; de temps en temps il sâarrĂȘte et Ă©coute... il entend le bruissement du vent Ă travers les feuilles et surtout... les battements de son cĆur. A un moment donnĂ©, il distingue des voix gutturales allemandes et des commandements français et comme bruit de fond le ronronnement de camions qui sâapprochent, au ralenti. DĂ©dĂ© Delage avance encore ; deux rangs de feuillage le sĂ©parent seulement de lâorĂ©e du champ et lui cachent la vue. Il les Ă©carte, une rafale tirĂ©e Ă moins de 50 mĂštres arrache les feuilles auâdessus de sa tĂȘte et le plaque au sol. AndrĂ© a eu chaud, mais cette fois il sait » et il se replie prĂ©cautionneusement pour ne pas agiter les sommets des tiges qui dĂ©cĂšleraient sa prĂ©sence ; avec des ruses de Sioux il atteint enfin la MĂ©nardie oĂč ses trois camarades fort inquiets sur son sort sont aussi heureux de le revoir que dâaccueillir les renseignements quâil apporte. Pour parer au danger qui se fait plus pressant, Baron et Boby restent avec leur au poste quâils ont amĂ©nagĂ© ; Jean le Cuistot et le grand Robert placent le leur derriĂšre un mur parallĂšle Ă la route ; Gauvin et François sâinstallent Ă cĂŽtĂ© dâeux. Bibendum reste Ă son poste de surveillance et DĂ©dĂ© Delage assure la protection sur la droite des derriĂšre une muraille clĂŽturant un prĂ© qui descend en direction du Bandiat. Les positions prises, chacun se sent plus rassurĂ©. Maintenant on peut les voir venir... ». Sur lâautre rive, Antoine est accroupi derriĂšre le gardeâfou mĂ©tallique prĂšs du ballast. La ligne est droite sur 200 mĂštres environ ; Ă gauche la route en contrebas, et quelques hommes dans les fossĂ©s dont Marc, Jackye, Roy, Pierrot Chabasse avec son mousqueton bulgare ; Ă droite, de lâautre cĂŽtĂ© du remblai, une petite vallĂ©e pour lâinstant tout est tranquille. Robert le Gendarme avec le reste de la troupe tient le coteau. La liaison avec ce groupe reste assurĂ©e. TrĂšs loin devant nous, par instant, des groupes dâhommes dĂ©filent amis ou ennemis ? sans jumelle on ne peut prĂ©ciser. Laissonsâles approcher. Le pĂšre Roy, quelques mĂštres derriĂšre moi, est tapi contre les rails, le mousqueton prĂȘt Ă faire feu. Ils » approchent prudemment, les salauds ; ils nâont pas lâair trĂšs combatifs. Nous entendons des Ă©clats de voix, des gueulantes » en allemand et français des miliciens puis un bruit de moteur dont le ronflement grandit. Tiens, tiens, quâestâce quâils foutent » ceuxâlĂ sur la voie ? Une dizaine dâhommes en bleu marine approche prudemment le long de la ligne. Je fais signe au pĂšre Roy il a vu aussi. Laissonsâles approcher encore... » Clac ! un coup de mousqueton du pĂšre Roy mâassourdit lâoreille droite. Je vise mon bonhomme soigneusement et pan !... il culbute la tĂȘte la premiĂšre sur le gravier du chemin de ronde; je vise maintenant le groupe qui sâavance un deuxiĂšme tombe et sâagite Ă terre comme un hanneton. Quelques silhouettes se faufilent Ă droite du remblai; le pĂšre Roy les oblige Ă se planquer. Je tire toujours, mais mon tir est imprĂ©cis et je ne peux pas en savoir le rĂ©sultat. Maintenant, la voie est dĂ©serte; de temps en temps une silhouette furtive se glisse derriĂšre une haie et disparaĂźt. A droite la fusillade reprend de plus belle; des rafales partent de lâautre cĂŽtĂ© du remblai, juste Ă ma hauteur. JâhĂ©site un bon moment avant de lancer une grenade. Ce sont peutâĂȘtre des copains, embusquĂ©s dans le creux de la vallĂ©e. Le tir est toujours violent, le crĂ©pitement aigre des mitraillettes domine le concert. Tant pis je me mets debout et vlan... ! la grenade dĂ©crit une longue parabole et disparaĂźt de lâautre cĂŽtĂ© du remblai. Deux secondes se passent et une violente explosion arrĂȘte, dâun coup, la fusillade. Devant, maintenant, personne Ă lâhorizon ; sur la route, Ă ma gauche, un ronflement indique lâapproche de lâautoâmitrailleuse. Le pont oĂč je suis semble ĂȘtre la cible en vogue. Ils tirent trop haut heureusement les fils tĂ©lĂ©graphiques tombent, tranchĂ©s net, des balles font ricocher les cailloux du ballast, les feuilles des arbres voisins sont lacĂ©rĂ©es et dâen bas, sur la route, la voix de Pierrot Chabasse crie Attention ! voilĂ lâautoâmitrailleuse qui avance !... » Son mousqueton bulgare claque sec. Nouvelle tentative de percĂ©e 12 heures Une accalmie relative prĂ©lude Ă un nouvel assaut. Chaque combattant serre nerveusement son arme en scrutant le sont lĂ , tapis dans les moindres replis du sol. MalgrĂ© leur expression mĂąle, les visages reflĂštent le petit serrement du cĆur et lâangoisse qui Ă©treint chacun. Anxieux, il attendent sur ce petit coin paisible de Dordogne oĂč plane un silence de mort. Le tir de harcĂšlement qui reprend ne tarde pas Ă dĂ©celer que lâennemi entend porter son effort sur sa gauche, vers le groupe AntoineâRobert le Gendarme oĂč le terrain se prĂȘte moins facilement Ă la dĂ©fense. Ceux qui sont sur la crĂȘte aperçoivent bientĂŽt des miliciens encadrĂ©s dâAllemands circuler en fouillant taillis et bosquets. Un coup de feu avertit ceux de la vallĂ©e que lâennemi tente sa percĂ©e de leur cĂŽtĂ©. En quelques secondes les armes automatiques et individuelles se remettent Ă cracher. Les nĂŽtres dĂ©fendent le pont Ă tout prix lâennemi veut sâen emparer. On ne se distingue plus dans la fumĂ©e. Les Ă©clatements assourdissent attaquants et attaquĂ©s qui se fusillent Ă bout portant. AprĂšs cet assaut, un silence angoissant plane Ă nouveau sur la vallĂ©e. Ceux du coteau, inquiets, ne peuvent rien voir ; craignant que le pont ne soit tombĂ© entre les mains de lâennemi, Robert le Gendarme poste deux hommes avec un au sommet dâune cĂŽte pour protĂ©ger son repli. Sur le pont seul Ă prĂ©sent, Ă©crit Antoine, jâessaie de percer le rideau dâarbres qui me cache la route dans une Ă©claircie de feuillage je dĂ©couvre, Ă une vingtaine de mĂštres, lâengin qui canarde tour Ă tour la route et la voie. De lâendroit oĂč Ă©tait Pierrot il y a un instant une rafale de mitraillette se fait entendre. InterloquĂ©, jâĂ©coute rien ... Je commence Ă ne plus ĂȘtre trĂšs fier â Qui est lĂ ? ... » Personne ne rĂ©pond. Pas trĂšs rassurĂ© je me retire Ă mon tour quand une volĂ©e de balles balaye lâendroit que je viens de quitter. Dans la ferme, les gens ne sont pas rassurĂ©s du tout, et derriĂšre nous sont les premiĂšres maisons de Javerlhac. Que faire ? ... rĂ©sister encore dans les maisons ? ... Câest exposer les gens aux reprĂ©sailles terribles des boches. Dâailleurs, Jacques a recommandĂ© de ne pas se battre dans les agglomĂ©rations. BĂ©bert est dĂ©jĂ parti; avec le Bouc nous empruntons un chemin suis tellement crevĂ© », jâai faim, jâai soif, jâai chaud. Mes chaussures mouillĂ©es, envahies par le sable du chemin, mâirritent diablement les pieds. Je suis furieux et vexĂ© de partir ainsi. Le Bouc se traĂźne pĂ©niblement. Il a perdu son pourvoyeur et porte son arme inutile pour lâinstant. Le chemin est interminable. Je pense avec amertume Ă notre infĂ©rioritĂ©. Pour terminer la fĂȘte, un mouchard nous survole maintenant ; il passe bas, peut-ĂȘtre 50 mĂštres ; de rage je lui lĂąche un coup de fusil. A son tour, Robert le Gendarme, ses hommes regroupĂ©s, traverse le barrage de feu ; les autres suivent Ă intervalles irrĂ©guliers. A peine arrivĂ© au sommet du talus, dominant la voie ferrĂ©e et la route il aperçoit trois hommes Ă une vingtaine de mĂštres plus bas Eh ! les gars avezâvous dĂ©crochĂ© ? Les trois hommes ne rĂ©pondent pas. Ce sont des miliciens ! crie Marcou. Ceux de lâautre rive se rendent compte quâAntoine et Robert le Gendarme sont, avec leurs hommes, en sĂ©rieuse difficultĂ©. Jean le Cuistot dĂ©cĂšle une mitrailleuse qui les harcĂšle sur la voie ferrĂ©e. Tu la vois ? ditâil Ă son voisin le grand Robert. â Non. â Eh bien, regarde oĂč je tire. â Fais pas le couillon, tu vas nous faire repĂ©rer ! â Nous ne pouvons tout de mĂȘme pas laisser dĂ©molir les copains comme ça! ... En effet, la crĂȘte de la MĂ©nardie nâa pas encore Ă©tĂ© mitraillĂ©e; tout lâeffort des Allemands sâest portĂ© sur leur gauche. Pourtant Jean le Cuistot ponctue sa derniĂšre rĂ©ponse dâun coup de F. M. suivi dâune courte rafale qui rĂ©duit la mitrailleuse au silence. â Tu as vu ? ditâil Ă Robert. â Un de moins ! rĂ©pond celuiâci tout heureux. La bagarre se poursuit toujours aussi intense. Depuis plus dâune demiâheure les armes crachent et brĂ»lent aux mains. François tire sans arrĂȘt. La MĂ©nardie subit Ă ce moment le feu violent de deux canons de 20 et de quatre mitrailleuses. Le marronnier lĂąche sur Jean le Cuistot et le grand Robert des branches grosses comme le vĂ©ritable pluie de feuilles assure leur camouflage. Boby voit les pierres de son abri, si soigneusement Ă©difiĂ©, sâen aller une Ă une sous la mitraille. Le crĂ©pi du mur de la ferme voltige en poussiĂšre. Trop haut ! crie Jean le Cuistot qui, lui, fait mouche ! De minute en minute la MĂ©nardie devient intenable. Ah! si chaque homme avait son Bren ! Pour ne pas ĂȘtre encerclĂ©e la petite troupe doit se replier elle aussi, satisfaite cependant dâavoir stoppĂ© le convoi. Au coup de sifflet le repli, sâeffectue en ordre. Cent mĂštres plus loin, câest la rencontre avec Blaireau. Les voilĂ seize maintenant ; il nâen faut pas davantage pour leur remettre lâesprit Ă la blague, dâautant plus que Jacques est en arriĂšre avec un Personne ne sent plus le poids de lâeffort quâil fournit depuis le matin, ni le criaillement de son estomac qui crie famine. Dernier recul 15 heures MalgrĂ© toutes les raisons quâil cherche Ă se donner, Jacques enrage de ne pouvoir rien faire pour encercler les ennemis. Avant dâabandonner la partie, il se raccroche Ă un dernier espoir. Trois volontaires sont expĂ©diĂ©s Ă La Chapelle-SaintâRobert chercher du secours. La mission est pĂ©rilleuse ; les risques de tomber sur les boches sont grands. Blaireau, DĂ©dĂ© Delage et le grand Pierrot partent immĂ©diatement par le plus court chemin. Ils rencontrent deux hommes du pays armĂ©s de fusils de chasse qui dĂ©clarent que les boches occupent maintenant La ChapelleâSaintâRobert. Prudemment, nos cinq hommes pĂ©nĂštrent dans le bourg. Un habitant leur assure que les boches, non seulement nâoccupent pas le village, mais en sont Ă 200 mĂštres. Le maire, un fusil Ă la main, survient Ă son tour. Antoine et sa troupe sont dĂ©jĂ Ă Javerlhac qui est dĂ©sert ; personne dans les rues. Sur la route principale nous retrouvons quelques camarades qui, isolĂ©s, ne savent oĂč aller. Que sont devenus les copains ? DerriĂšre nous les rafales se succĂšdent, ponctuĂ©es de coups de canons et dâĂ©clatements de mortiers. Devant, un blessĂ© avec une balle dans lâĂ©paule. La soif nous dĂ©vore. Devant une maison une brave femme nous distribue des biscuits et des petitsâbeurre. Elle nous offre du vin, un vin clairet appĂ©tissant et fruitĂ©. Mais il faut partir Ah! mes braves petits gars, faites attention! » Javerlhac vaâtâil ĂȘtre abandonnĂ© ? Je suis complĂštement assommĂ©, Ă©crit Antoine. Il fait une chaleur terrible et pas un souffle de vent. Nous mangeons du pain et du fromage que nous apportent des gens. Dans la vallĂ©e les coups de feu se sont tus, des rafales Ă©loignĂ©es et sans suite rĂ©sonnent encore de temps Ă autre. Retour offensif 17 heures Une fois de plus, le petit paquet dâhommes se prĂ©pare Ă se porter Ă la rencontre de lâennemi. Des patrouilles sont poussĂ©es Ă nouveau dans la direction de Javerlhac. Le Chef prend la tĂȘte de lâune dâelles et, suivi de Bidendum, Pivois, et Ministre, avance dans Javerlhac qui pourrait avoir Ă©tĂ© occupĂ©. Ils arrivent rĂ©solument sur la place, le pont lui-mĂȘme est rapidement franchi. Une vieille femme qui est restĂ©e seule, barricadĂ©e dans sa maison, montre son nez et dit que les boches ne se sont pas aventurĂ©s dans ce coin. Sur la place quelques habitants prĂ©tendent mĂȘme que lâennemi se retire sur AngoulĂȘme et font fĂȘte Ă leurs dĂ©fenseurs ; câest Ă qui leur apportera un petit quelque chose qui puisse les rĂ©conforter. La joie renaĂźt aussi chez les hommes. Avec une vingtaine dâhommes Jacques part en direction du barrage du GrandâMoulin. Prudemment, les longent les fossĂ©s. Les deux derniĂšres maisons de Javerlhac ont Ă©tĂ© pillĂ©es, preuve que les boches sont venus jusqueâlĂ . Devant eux le silence qui pĂšse sur la campagne leur fait se demander si les Allemands sont bien partis ou sâils font seulement semblant. Lâavance est poursuivie ; partout on suit Ă la trace lâennemi en retraite. Compagnie de Ă Puycharnaud LĂ des boĂźtes de conserve et du pain attestant que le ravitaillement a Ă©tĂ© meilleur que chez les ; plus loin, des pansements imprĂ©gnĂ©s de sang font dire au capitaine Jacques quâici il y en a qui ont dĂ» comprendre leur douleur ». Ailleurs, ce sont des douilles vides et des munitions ; leur amoncellement tĂ©moigne du sĂ©rieux de la lutte ; les hommes sâarrachent tous ces dĂ©bris en guise de souvenirs. LâĂ©quipe de la MĂ©nardie retrouve avec une joie doublĂ©e dâune lĂ©gitime fiertĂ© lâemplacement marquĂ© par des dĂ©bris de bois et de verre oĂč elle a stoppĂ© les camions que les Allemands ont pu malheureusement remorquer [Lâouvrage de M. Leproux est excellent. Il sait admirablement reproduire lâatmosphĂšre du combat. Avec lui le lecteur nâen perd aucun Ă©pisode, entend les cris des combattants et sent mĂȘme lâodeur de la poudre. Cependant, Ă ne se baser que sur les rĂ©cits de ceux qui sont aux premiĂšres loges, on peut commettre certaines erreurs. Ainsi, dans le rĂ©cit du combat de Javerlhac, oĂč les le 24 juillet 1944, ont Ă©tĂ© formidables, il juge sĂ©vĂšrement un certain capitaine dont il ne donne pas le nom. Ce capitaine câest Dupuy, commandant du 1er Bataillon, qui a donc Jacques sous ses ordres reproche Ă cet officier de sâĂȘtre prĂ©sentĂ© sur les lieux du combat dans une tenue impeccable », dâavoir promis Ă Jacques lâappui de centaines de combattants puis dâĂȘtre reparti sur Nontron. Quel plus bel Ă©loge de ce chef ?.Dupuy nâa commis aucune faute, bien au contraire. Le matin, apprenant lâattaque, il part immĂ©diatement, prenant la route, il entend le sifflement des balles et voit Jacques. Que doitâil faire ? Ăvidemment pas lui faire connaĂźtre ses difficultĂ©s , celles quâil va avoir Ă rĂ©unir les renforts annoncĂ©s et surtout Ă les acheminer. Ils sont Ă©parpillĂ©s sur 30 ou 40 kilomĂštres par petits groupes, presque sans moyens de transport. Le devoir essentiel du chef quâĂ©tait Dupuy Ă©tait de faire preuve de calme et de donner confiance Ă Jacques, son subordonnĂ©, en lui annonçant quâil allait ĂȘtre soutenu. De tout cela, les combattants qui nâont comme objectif que leur ligne de mire et le boche qui est au bout, ne peuvent se rendre compte. Et puis, surtout, ce sont des soldats français, donc des grognards rouspĂ©teurs par principe... On les laisse seuls, sans appui face Ă un ennemi dix fois plus nombreux et mieux armĂ©... lâofficier au bel uniforme est un lĂącheur! Ah ! sâil avait pris un fusil lui aussi ! ce serait sans doute un frĂšre; mais tel nâĂ©tait pas le devoir du chef de Bataillon qui devait revenir Ă son et donner ses ordres. Reprise du terrain perdu 18 heures Le groupe atteint le pont oĂč a eu lieu la premiĂšre escarmouche ce matin Ă 8 heures. BientĂŽt câest la vision dâun homme du groupe Manu qui est lĂ Ă©tendu, un trou Ă©norme dans le crĂąne ; avec prĂ©caution, son horrible blessure est recouverte dâun mouchoir. Enfin, le barrage est atteint. LĂ deux camions de 5 tonnes ont le moteur complĂštement dĂ©truit; mais la grange qui servait de poste de garde brĂ»le et une Ăącre colonne de fumĂ©e sâĂ©lĂšve dans le ciel clair de cette radieuse journĂ©e dâĂ©tĂ©. Une minute de silence est observĂ©e devant dâautres corps qui ont trouvĂ© la mort Ă cet endroit. Au loin, vers Feuillade et Marthon, la fusillade crĂ©pite par instant les boches, de dĂ©pit, arrosent les civils dans la traversĂ©e des villages. Jacques rage de ne pouvoir les poursuivre. Jacques dĂ©cide alors de revenir vers le GrandâMoulin ; lĂ aussi les boches se sont comportĂ©s selon leur maniĂšre habituelle. M. Dauvergne, un sympathisant, a Ă©tĂ© battu avec fureur; sa femme a Ă©tĂ© martyrisĂ©e. Pendant ce temps, Robert le Gendarme et ses hommes, sans carte et sans boussole, sâĂ©taient repliĂ©s un peu Ă lâaveuglette. La fatigue ravage leurs figures Sur leur visage bronzĂ© oĂč la sueur a dĂ©layĂ© la poussiĂšre, de longues traĂźnĂ©es brunes sâallongent ; au coin de leurs lĂšvres la bave sĂ©chĂ©e par le soleil forme des lignĂ©es blanchĂątres et tout cet ensemble leur donne des faces carnavalesques et effarantes. Dans la ferme oĂč ils se reposent, soudain des voix se font entendre. Tous se prĂ©cipitent sur le seuil et voient arriver Max et ses camarades qui, encerclĂ©s dans la ferme, aprĂšs cinq heures de lutte ont rĂ©ussi Ă se dĂ©gager. On se serre les mains, on sâembrasse, tous veulent parler Ă la fois pour exprimer leur joie. Victoire Au soleil de juillet, 19 heures Les camions des divers groupes du secteur sont arrivĂ©s amenant des chargements de maquisards. Les F. T. P. ont mis un canon antiâchar en batterie prĂšs de la gare de Varaignes ; une foule occupe maintenant la vallĂ©e. Câest bien le moment dâarriver... Les chants de victoire retentissent de et ses hommes, Ă©puisĂ©s par leur rude journĂ©e, laissent la place Ă ceux qui savent si bien fĂȘter la victoire et, rompus de fatigue, cherchent un coin pour prendre un peu de repos. Dans le jour qui descend nous nous installons sur les hauteurs voisines. Une note de Rac nous permet de situer lâaffaire par rapport Ă lâensemble des opĂ©rations. Situation gĂ©nĂ©rale Elle se prĂ©sentait le 24 au matin de la façon suivante Attaque ennemie en direction JaverlhacâNontron. Menace dâattaque en direction de Thiviers 3e Bataillon alertĂ©. Menace dâattaque en direction de DournazacâChĂąlus se prĂ©cisant dans la matinĂ©e 2e Bataillon alertĂ© appuyĂ© par rĂ©serves alertĂ©es partiellement. Mesures prises Lorsque la Compagnie Manu fut sur le point dâĂȘtre dĂ©sorganisĂ©e par la violence du choc ennemi sur Javerlhac, le Commandant du 1er Bataillon fit appel Ă la unitĂ© qui nâentrait pas dans le systĂšme dĂ©fensif Ă cause de ses missions spĂ©ciales de sabotage. Le Commandant de secteur, tenu au courant de la situation critique devant Javerlhac, dĂ©cida de prĂ©lever dĂšs le dĂ©but de lâaprĂšsâmidi des renforts sur le 3iĂšme Bataillon oĂč la menace sur Thiviers semblait provisoirement renforts difficiles Ă regrouper toutes les troupes Ă©taient en effet en place lents Ă se mettre en route mauvais Ă©tat des vĂ©hicules nâarrivĂšrent Ă Javerlhac que dans la soirĂ©e du 24 juillet. Maintenant nâoublions pas lâaction de Roland Canva, en place en fin de matinĂ©e, de Brachet et de Bersas avec les Ă©lĂ©ments du 1er Bataillon. Le boche, les ayant tĂątĂ©s, dĂ©cida dâabandonner son attaque. Javerlhac 24 juillet 2016 - JournĂ©e de souvenir et inauguration d'une plaque Ă JommeliĂšres lien 24 juillet 2014 CommĂ©moration du 70e anniversaire de la bataille de Javerlhac lien VidĂ©o de la commĂ©moration en 2013 Lien Photos d'une commĂ©moration rĂ©cente prises par Jacques Hesault Lien StĂšles commĂ©morent la bataille de Javerlhac du 24 juillet 1944 Lien English version - 24 July 1944 In the early hours of the 24th of july 1944 more than four hundred German soldiers and the Milice were en route to Nontron. Their objective is to re-take the town and burn it to the ground, Nontron had been liberated by the maquis since June. The German trucks had been seen taking the road from AngoulĂȘme towards Javerlhac. A road block is set up at dawn at Varaignes 2 miles from Javerlhac by about thirty maquisards from the groupe Manu, part of the 2e Brigade Rac. Just after 7 in the morning the german trucks are just a few miles from Javerlhac and are spotted by Roger Dugas who is placed as a sentry before the road block. He opens fire on the Germans as they drive along the route. He kills several Germans and the Chef de la Milice. In the skirmish that follows Dugas is shot and killed. Manuâ and his men are now faced with holding back four hundred Germans. Henry Delaret and Roger Lapeyronnie are caught by the milice and shot on the spot. Manuâ gives the order for his men to retreat and he stays behind armed with a sack of grenades. Eventually the milice encircle him and after and hour of interrogation and torture he is killed. Even the Germans turn away at the brutal scene. Manuâ â Manuel AcĂ©bĂšs was born in the Basque region of Spain and moved with his family to Bordeaux in 1911 when he was 3 years old. He was a cabinet maker by trade and in 1944 formed the RĂ©sistant group Radioâ and set up camp in the woods of Picpeyrou near Javerlhac in the Dordogne. He was positioned well to warn the maquis at Nontron of any German movements in the area. Manuâ, Espagnol par le sang, mais Français par le Coeur, est mort ce matin-lĂ en hĂ©roâs dâĂ©popĂ©e. One of his groupe Pierre Fauconnet Flinâ returning from requesting reinforcements falls into the hands of the enemy and is killed. It is now 9h in the morning and fighting is taking place around Le Gd. Moulin. The Germans take over the village of Le Cousset, and totally outnumbered, the maquisards are pushed back. Intent on reaching Nontron by nightfall the Germans push back the maquis to the entrance of Javerlhac. All seemed lost when reinforcements arrived and the situation is turned around. Jacques Nancy, stationed at the Section SpĂ©ciale de Sabotage HQ at the chateau at Puycharneau near to PiĂ©gut 19 kms away had received a message from capitaine Dupuy 1er bataillon AS Dordogne-Nord to get to Javerlhac. He rounds up thirty of his men and six American soldiers one of them is Herbert Brill that are stationed with them, jump in some trucks and drive like madmen to get to Javerlhac. Jean Dick is driving one of the trucks, foot hard on le champignonâ and everyone in the back is singing patriotic songs and laughing and joking to ease the tension as they drive towards a head on battle with four hundred Germans. As they approach Varaignes they are flagged down by a civilian wearing a rosette de la lĂ©gion dâhonneur who warns them to go no further as les boches are at Le Grand Moulin. They continue towards the barricades that the Groupe Manu had set up earlier and a railway worker shouts out to them âStop, stop, youâre going to get killed, there are Germans coming in two armoured vehicles five or six hundred metres away direction Javerlhacâ. They jump out, strengthen the barricade and start to attack the Germans as they come closer. Amongst those in the attack are Jacques, Marc, Antoine, Robert le Gendarme and le tatouĂ© with his Piatâ bazooka. The Germans are continually firing on them. Jacques decides to send for all of his men left back at Puycharneau including les cuisiniers and les maladies! Reinforcements arrive. En route they sing La Marseillaiseâ and civilians seeing them salute them. The reinforcements include Blaireau, Jean le Cuistot, the two Delages, Bibendum, le pompier and Gauvin. A lot of the men wade across the river Bandiat, water up to their belts and take position on the other side of the bank. The Germans push forward and the maquisards are forced back 2 kms, all is not looking good. The groupe maquis attack from the right and slowly the Germans and Milice begin to get pushed back. When they are back to the two trucks left at the roadblock they set them alight. At this point a civilian originally from Poland who is acting as a guide for Jean le Cuistot and François asks for a weapon so he can help. Not sure what to do François says no. A few days later this chap turns up at their HQ at Puycharneau and joins the his name is Potazuck Le Polakâ. Fierce fighting goes on the whole day but by 18h all ground lost is regained and a minutes silence is held for Delerat and Lapeyronnie as their bodies are found near the initial roadblock. At 19h the Germans abandon their attack and as they leave they set fire to a school and some other buildings at Mainzac and shoot at any civilians they see. Fifty six Germans and Milice were killed during the combat, the heaviest loss for them in the PĂ©rigord during the Occupation. Radio Vichy broadcasted that day that a German column had entered Nontron described by them as le capital du maquis. In reality the Germans had lost the combat , burnt and pillaged houses along the route of Varaignes and Javerlhac and thanks to Jacques Nancy, the the Groupe Manu and other members of the brigade Rac, the Germans could not get through to Nontron. Five RĂ©sistants lost their lives that day â Roger Dugas, aged only 20 Roger Lapeyronnie also aged 20 Each year on the 24th of July a commemoration is organised by lâAmicale des anciens rĂ©fractaires et CVR Javerlhac-Marthon and held at the different locations along the Route DĂ©partmentale 75 where the rĂ©sistants fell and are marked by monuments stĂšles. Also visited is the stĂšle of Roger Laville, agent de transmissions de la 2e compagnie de la brigade Rac, who died in a motorcycle accident near to Souffrignac on the 6th july 1944 and the plaque in honour to Henry Marchadier of la Section Special de Sabotage who died the following day. Each year nearly two hundred people attend the ceremony which usually starts at and ends up at the Monument aux Morts by mid-day. DVD et tapis de souris du film "Les Saboteurs de l'Ombre et de la LumiĂšre" lienElevageDe la dent dure, chiens de race Petit Ă©pagneul de munster , drahthaar, chiens, chien, chiots, chiot,sangliers,chasse,recherche au sang , localisation gĂŻÂżÂœographique: Chiens-de-france.com. De la dent dure LES CHIOTS. Chiots disponibles Futures portĂ©es Chiots nĂ©s chez nous. LES CHIENS. MĂąles Femelles Etalons Productions RetraitĂ©s. LES RUBRIQUES..Rien ne dure au-dessus de la ceinture ... Non pas sur la bouche, mĂȘme sous la douche, mĂȘme si c'est dur. Je te mordrai c'est promis. Tous les coups sont permis ... Rien ne dure au-dessus de la ceinture .... '_ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ "'_ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ "'_ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ "'_ " ___________________________________________ _ "'_ " ___________________________________________ _ "'_ " __De l'autre cĂŽtĂ© de l'enfer, elle se souvient__ _ "'_ " _'_d'avoir dit oui, Ă la passion, Ă la lumiĂšre,__ _ "'_ " t_Ă l'amour fou, Ă l'infini... Et prier cet hom-__ _ "'_ " i__me sur la croix, c'est encore se donner Ă _i_ _ "'_ " tilui, et quand lui viennent ces idĂ©es lĂ , c'est+ _ "'_ " _t_Ă peine si elle en rougit. La religieuse a __i _ "'_ " icomme moi, des nuits d'amour en _ "'_ " _'La religieuse a quelques fois, des sanglots_' _ "'_ " _'longs de jalousie. MĂȘme Ă genoux, mĂȘme'+ _ "'_ " _t_en priĂšre, elle a des frissons de dĂ©sir ..._i+ _ "'_ " ___________________________________________ _ "'_ " ___JĂ©sus, Marie et notre PĂšre ... C'est peu_i__ _ "'_ " __vous dire qu'elle vous oublie ... Elle revoit__ _ "'_ " __t__des chambres d'hĂŽtel, Ă des lĂšvres _____ _ "'_ " ______i+___assoiffĂ©es d'envie ... ____________ _ "'_ " ___________________________________________ _ "'_ " __i_Tellement de sorciers l'ensorcellent ..._i_i_ _ "'_ " _i____Que le diable y prend du plaisir ...__i___ _ "'_ " ___________________________________________ _ "'_ " ___________________________________________ _ "'_ " ___Comme une alarme qui sonne ...___'+____ _ "'_ " __Gare Ă la folie des hommes ..._______+____ _ "'_ " _Les princes ne charment plus personne ..._'+ _ "'_ " ___________________________________________ _ "'_ " ___________________________________________ _ "'_ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ "'_ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ "'_ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " _ " ' . ' _ " Posted on Thursday, 15 March 2007 at 1113 PMEdited on Monday, 03 November 2008 at 936 PM Parolesde LA CEINTURE par Ălodie FrĂ©gĂ©: Rien ne dure Au dessus de la ceinture Cliquez ici maintenant pour le savoir pourquoi autres comme cette chanson! Home; Chansons. Chansons Contre le mensonge envahissant dont lâennemi est le pĂšre, lui qui est meurtrier depuis le commencement Jean 8 44 LSG, les chrĂ©tiens conduits par le Saint-Esprit, sont appelĂ©s Ă bĂątir leur vie sur la vĂ©ritĂ© immuable de la Parole de Dieu. Cette Parole ne cesse de nous sanctifier Jean 17 17 LSG, et ne dĂ©pend ni de nos cinq sens, ni de nos sentiments, ni encore moins de la rĂ©alitĂ© qui nous entoure, car elle vient de lâEternel, le CrĂ©ateur de toutes choses. Cependant, dans Sa sagesse inouĂŻe, le Seigneur, au travers de lâapĂŽtre Paul, nous demande de revĂȘtir cette vĂ©ritĂ© dans un endroit prĂ©cis A nos reins, autour de notre ceinture. En effet, dans EphĂ©siens 6 14 b LSG la Bible dĂ©clare ayez Ă vos reins la vĂ©ritĂ© pour ceinture. » Le mot Ceinture » vient du grec » Perizonnumi , qui signifie se ceindre, ou encore mettre autour du corps, envelopper, entourer, serrer, attacher. Cela signifie aussi se prĂ©parer au combat. MĂ©taphoriquement, cela consiste Ă sâentourer, sâenvelopper, serrer et attacher sur soi, la connaissance de la vĂ©ritĂ© que constitue la Parole de Dieu, pour nous permettre, et le Seigneur insiste lĂ -dessus, de faire face Ă tout type de combat dans notre marche avec Lui. En effet, ce mot revient deux fois dans la mĂȘme phrase pour exprimer lâemphase du Seigneur Tenez donc ferme ayez perizonnumi Ă vos reins la vĂ©ritĂ© pour ceinture perizonnumi; revĂȘtez la cuirasse de la justice ». Et nous savons aussi que la Parole de Dieu est la vĂ©ritĂ© Psaume 119 160 LSG Jean 17 17 LSG. La vĂ©ritĂ© elle, vient du grec aletheia » qui signifie La vĂ©ritĂ© appuyĂ©e sur Dieu et lâexĂ©cution de Ses desseins Ă travers Christ, dictant les devoirs de lâhomme, rejetant les superstitions des paĂŻens, les inventions des Juifs, et les opinions corrompues des faux enseignants. Mais concrĂštement, quâest-ce que cela reprĂ©sente que dâavoir Ă nos reins la vĂ©ritĂ© pour ceinture ? 1. Comme une ceinture chez le soldat, la vĂ©ritĂ© doit rĂ©gir notre marche avec Christ. La bonne marche du soldat dĂ©pend de la maniĂšre dont il a ceint sa ceinture, autour de sa taille. Sinon, il perdrait beaucoup de temps Ă ranger constamment ses armes, ses vĂȘtements, etc. Nous les chrĂ©tiens, devrions aussi nous assurer que la vĂ©ritĂ© de la Parole de Dieu soit bien ancrĂ©e en nous, pas juste de maniĂšre intellectuelle, mais vĂ©ritablement insĂ©rĂ©e au plus profond de nous, au point de nous emmener Ă Lui donner la premiĂšre place avant les faits scientifiques, avant la connaissance des hommes, avant la sagesse des hommes, et bien Ă©videmment avant la sagesse charnelle et diabolique. La vĂ©ritĂ© de Dieu doit donc primer, au-delĂ des choses que nous pouvons voir avec nos cinq 5 sens. Au point que si nous voyons ou percevons quelque chose avec nos cinq 5 sens, mais qui ne soit conforme avec ce que Dieu dit, ou encore si une personne nous fait part de quelque chose contraire avec ce que dit la Parole de Dieu, on doit la considĂ©rer comme un mensonge. En effet dans Romains 3 4a LSG la Bible dĂ©clare Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur ». Nous devons donc nous remplir de cette vĂ©ritĂ©, afin quâelle dĂ©borde toujours de notre bouche, surtout pendant nos rapports avec les les autres. Dans ĂphĂ©siens 4 25 LSG la Bible dĂ©clare Câest pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vĂ©ritĂ© Ă son prochain; car nous sommes membres les uns des autres ». Chacun de nous doit atteindre et marcher dans la dimension oĂč lâon ne fait dĂ©sormais rien sans la Parole de Dieu. Ainsi, on lit dans 2 Thessaloniciens 2 13 LSG Câest pourquoi nous rendons continuellement grĂąces Ă Dieu de ce quâen recevant la Parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous lâavez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi quâelle lâest vĂ©ritablement, comme la Parole de Dieu, qui agit en vous qui croyez ». Câest ainsi que nous pourrions expĂ©rimenter la rĂ©ussite et le succĂšs en toutes choses. Dans JosuĂ© 1 8 LSG le Seigneur Que ce livre de la loi ne sâĂ©loigne point de ta bouche; mĂ©dite-le jour et nuit, pour agir fidĂšlement selon tout ce qui y est Ă©crit; car câest alors que tu auras du succĂšs dans tes entreprises, câest alors que tu rĂ©ussiras. » 2. Comme une ceinture, la vĂ©ritĂ© doit devenir la piĂšce centrale de toute chose. Dans lâarmĂ©e romaine qui est la source de rĂ©fĂ©rence que lâapĂŽtre Paul utilise en parlant des armes de Dieu, les militaires portaient la ceinture autour de la taille, et ils y accrochaient leur Ă©pĂ©e, leur couteau, leur gourde, leur portion de nourriture, leurs effets personnels, etc. Câest la ceinture qui Ă©tait la piĂšce centrale de lâarmure, puisquâelle entourait tout le corps, et offrait beaucoup de places pour accrocher beaucoup de choses. Paul nous exhorte donc Ă faire aussi de la vĂ©ritĂ© de la Parole de Dieu, la piĂšce centrale de notre marche avec Christ. Toutes les armures que le soldat transporte, tirent leur source de cette ceinture et câest aussi le cas pour toutes les armes de Dieu. Avoir cette conscience bien ancrĂ©e en nous, nous permettra dây recourir Ă tout moment, comme le font les soldats. Dans Psaume 119 101-105 LSG la Bible dĂ©clare Je retiens mon pied loin de tout mauvais chemin, afin de garder Ta Parole. Je ne mâĂ©carte pas de Tes lois, car, câest Toi qui mâenseignes. Que Tes paroles sont douces Ă mon palais, plus que le miel Ă ma bouche ! Par Tes ordonnances je deviens intelligent, aussi je hais toute voie de mensonge. Ta Parole est une lampe Ă mes pieds, et une lumiĂšre sur mon sentier. » 3. Comme une ceinture, la Parole de Dieu est ce qui nous donne la force au combat. La ceinture est la piĂšce centrale qui maintient toutes les armes en place, mais elle est aussi ce qui nous donne la force et la vigueur pour le combat. Et quand nous sommes forts dans la Parole de Dieu, tout comme le jeune David, il nây a aucun gĂ©ant qui pourrait nous effrayer. Celui qui porte cette ceinture de vĂ©ritĂ© a donc les reins ceints », et il sera donc toujours prĂȘt pour tous types de combat Luc 12 35 LSG, car il saura que sa force rĂ©side en lâEternel des armĂ©es, qui a dit dans JĂ©rĂ©mie 1 19 LSG Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas; car Je suis avec toi pour te dĂ©livrer, dit lâEternel. » Câest aussi dans la Parole de Dieu que David en son temps, puisa la force nĂ©cessaire pour vaincre Goliath. En effet, dans 1 Samuel 17 45-47 LSG David dit au Philistin Tu marches contre moi avec lâĂ©pĂ©e, la lance et le javelot; et moi, je marche contre toi au nom de lâEternel des armĂ©es, du Dieu de lâarmĂ©e dâIsraĂ«l, que tu as insultĂ©e. Aujourdâhui lâEternel te livrera entre mes mains, je tâabattrai et je te couperai la tĂȘte; aujourdâhui, je donnerai les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux du ciel et aux animaux de la terre. Et toute la terre saura quâIsraĂ«l a un Dieu. Et toute cette multitude saura que ce nâest ni par lâĂ©pĂ©e ni par la lance que lâEternel sauve. Car la victoire appartient Ă lâEternel. Et Il vous livre entre nos mains ». Dans Psaume 119 28 LSG la Bible nous fortifie en ces termes mon Ăąme pleure de chagrin RelĂšve-moi selon ta parole ! ». Lire aussi Actes 20 32 et Zacharie 4 6-7. 4. Comme une ceinture, nous devons protĂ©ger chaque semence de la vĂ©ritĂ©. Câest dans leurs ceintures que les militaires mettaient jadis leurs soldes, leurs provisions ainsi que leurs armes. Aujourdâhui encore, beaucoup de soldats recourent Ă leurs ceintures pour accrocher plusieurs choses, surtout leurs armes de poing. Ils ne laisseraient donc personne leur prendre leur ceinture, car en zone de guerre, leurs vies en dĂ©pendent. Nous aussi devrions protĂ©ger et veiller sur chaque Parole de Dieu que nous recevons, comme si notre vie en dĂ©pendait, de peur que lâennemi ne vienne nous la voler, et quâon finisse par ne jamais porter de fruits pour la gloire de Dieu. En effet dans Marc 4 4 LSG la Bible dĂ©clare Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin les oiseaux vinrent, et la mangĂšrent ». Et le Seigneur dira dans Marc 4 13-15 LSG Il leur dit encore Vous ne comprenez pas cette parabole ? Comment donc comprendrez-vous toutes les paraboles ? Le semeur sĂšme la parole. Les uns sont le long du chemin, oĂč la parole est semĂ©e; quand ils lâont entendue, aussitĂŽt Satan vient et enlĂšve la parole qui a Ă©tĂ© semĂ©e en eux ». Le Roi David a pu dire dans Psaume 119 11 LSG Je serre Ta parole dans mon cĆur, Afin de ne pas pĂ©cher contre Toi ». VoilĂ qui nous permettra de ne pas chanceler Psaume 37 31 LSG. 5. Comme la ceinture, la Parole de Dieu doit constamment nous sanctifier. Le soldat se rĂ©jouit de retrouver et de porter sa ceinture, remplie de toutes ses armes et de ses multiples trĂ©sors de dĂ©fense ou dâattaque. Car sans elle, il sent diminuĂ© et faible. Sa ceinture lui redonne en fait une confiance inouĂŻe dans ses capacitĂ©s, au point de le mettre bien Ă part, dans la liste des combattants qui remplissent toutes les conditions. Nous aussi devrions constamment porter la ceinture de la vĂ©ritĂ© autour de nous, afin quâelle ne cesse de nous sanctifier, de nous purifier, de nous emmener Ă vivre une vie qui glorifie Dieu, en tout temps. En effet, dans Jean 17 17 LSG la Bible dĂ©clare Sanctifie-les par Ta vĂ©ritĂ© Ta parole est la vĂ©ritĂ© ». Et Ă force de nous sanctifier, la vĂ©ritĂ© de la Parole de Dieu que nous aurions revĂȘtue comme ceinture, ne cessera de nous transformer en la mĂȘme image que Christ, en plus de nous faire porter beaucoup de fruits. Dans Jean 18 37 LSG la Bible dĂ©clare Quiconque est de la vĂ©ritĂ© Ă©coute ma voix ». En rĂ©alitĂ©, cette vĂ©ritĂ© dont chaque enfant de Dieu doit se ceindre, câest le Seigneur JĂ©sus-Christ mĂȘme, Lui qui est le chemin, la vĂ©ritĂ© et la vie Ă©ternelle Jean 14 6 ; 2 TimothĂ©e 4 3 ; 1 Pierre 2 1. Câest Lui qui rĂ©git notre marche, qui est la pierre angulaire de notre Ă©difice, qui nous donne la force, lui que nous devrions aimer plus que tout, car Il est celui qui nous sanctifie. Il doit devenir notre prioritĂ©, car en Lui, nous avons tout pleinement, car Il est le chef de toute domination et autoritĂ© Colossiens LSG. Avoir Christ autour de nos reins, nous octroie lâassurance et la capacitĂ© de combattre dans la victoire et non plus, pour la victoire. Aussi, lâApĂŽtre Jean a dit dans 3 Jean 1 4 LSG Je nâai pas de plus grande joie que dâapprendre que mes enfants marchent dans la vĂ©ritĂ© ». Comme lâApĂŽtre Jean, je dis Ă chacun de mes frĂšres et sĆurs dans le Seigneur Ă cause de la vĂ©ritĂ© qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour lâĂ©ternitĂ© que la grĂące, la misĂ©ricorde et la paix soient avec vous de la part de Dieu le PĂšre et de la part de JĂ©sus-Christ, le Fils du PĂšre, dans la vĂ©ritĂ© et la charitĂ© ! ». 3fJPUFN.