Lademande de permis de construire est instruite par le service instructeur, au titre du code de l’urbanisme. Le dĂ©lai d’obtention d’un permis de construire portant sur un Ă©tablissement recevant du public (ERP) est portĂ© Ă  six mois ( article R.423-28 du code de l’urbanisme ).
Les recours contre les permis de construire font l’objet d’un abondant contentieux. La prĂ©sente note a pour objet d’expliquer comment on peut contester un permis de construire. Article mis Ă  jour par son auteur en fĂ©vrier 2022. Comment contester un permis de construire ? VoilĂ  une question que beaucoup de personnes se posent et qui est intĂ©ressante d’examiner. Le droit de propriĂ©tĂ© est un droit sacrĂ© et inviolable. Il n’a cependant jamais Ă©tĂ© illimitĂ©. DĂšs sa promulgation en 1804, le Code civil posait ainsi comme principe que la propriĂ©tĂ© est le droit de jouir et disposer des choses de la maniĂšre la plus absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibĂ© par les lois ou par les rĂšglements ». Le droit de construire, corollaire du droit de propriĂ©tĂ©, doit ainsi Ă©galement s’exercer dans le cadre des lois et rĂšglements. C’est l’objet du droit de l’urbanisme, d’une part, et du droit de la construction, d’autre part. Le droit de la construction rĂ©glemente les modalitĂ©s techniques relatives Ă  la construction des immeubles. Quant au droit de l’urbanisme, il a pour objet d’encadrer les modalitĂ©s d’amĂ©nagement des espaces et d’utilisation des sols ainsi que les aspects extĂ©rieurs des constructions. Le respect de ces rĂšgles est en principe sanctionnĂ© au travers un rĂ©gime d’autorisation. C’est pourquoi la plupart des constructions, amĂ©nagements ou travaux nĂ©cessitent, au prĂ©alable, une autorisation d’urbanisme le permis de construire. Ainsi, toute construction nouvelle, mĂȘme celle qui ne comporterait pas de fondations, doit en principe ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e de la dĂ©livrance d’un permis de construire [1]. Il en va de mĂȘme des travaux qui, du fait de leur importance, sont assimilĂ©s Ă  des constructions nouvelles [2]. Le permis de construire a pour objet d’autoriser la construction d’immeubles ou la rĂ©alisation des travaux dans la limite des plans et indications fournis par le pĂ©titionnaire [3]. Il n’est dĂ©livrĂ© que si le projet est conforme aux rĂšgles d’urbanisme [4]. L’autoritĂ© administrative dispose en principe d’un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la rĂ©ception en mairie du dossier pour se prononcer sur la demande [5]. Une fois le permis de construire accordĂ©, toute personne qui dispose d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir peut en demander l’annulation. Les recours contre les permis de construire font l’objet d’un abondant contentieux. Eu Ă©gard aux enjeux que reprĂ©sente ce contentieux, l’objet de cette note sera de prĂ©senter les conditions de recevabilitĂ© du recours 1 et les moyens susceptibles d’entrainer l’annulation du permis de construire 2. Nous prĂ©senterons Ă©galement trĂšs briĂšvement les cas dans lesquels il est aussi possible de saisir le juge civil pour s’opposer Ă  la construction 3. 1. Les conditions de recevabilitĂ© du recours Le contentieux des permis de construire relĂšve de la compĂ©tence des juridictions administratives. Les rĂšgles de procĂ©dure suivent donc celles applicables au contentieux administratif bien qu’il existe certaines particularitĂ©s. Toute personne qui souhaite contester un permis de construire doit ainsi disposer d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir prĂ©senter sa requĂȘte au tribunal administratif selon un certain formalisme et dans un dĂ©lai limitĂ© L’intĂ©rĂȘt Ă  agir Un requĂ©rant ne peut contester un permis de construire que s’il dispose d’un intĂ©rĂȘt lui donnant qualitĂ© pour agir. C’est ce qu’on appelle l’intĂ©rĂȘt Ă  agir. Il convient en l’espĂšce de distinguer trois catĂ©gories de requĂ©rant. L’intĂ©rĂȘt Ă  agir de l’État, des collectivitĂ©s territoriales ou de leurs groupements L’État dispose en principe d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir contre tous les permis de construire. Ainsi, le prĂ©fet, qui est le reprĂ©sentant de l’État dans les dĂ©partements et les rĂ©gions, peut dĂ©fĂ©rer au tribunal administratif tous les permis de construire qu’il estimerait illĂ©gaux. Quant aux collectivitĂ©s territoriales ou leurs groupements, elles disposent en principe d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir contre les permis de construire susceptibles de porter atteinte Ă  leur territoire. L’intĂ©rĂȘt Ă  agir des associations Il faut au prĂ©alable prĂ©ciser qu’une association n’est recevable Ă  agir contre un permis de construire que si le dĂ©pĂŽt de ses statuts en prĂ©fecture est intervenu antĂ©rieurement Ă  l’affichage en mairie de la demande de permis de construire [6]. S’agissant de leur intĂ©rĂȘt Ă  agir, celui-ci s’apprĂ©cie en considĂ©ration de leur objet social et de leur champ d’action gĂ©ographique. En premier lieu, l’objet social de l’association doit ĂȘtre, d’une part, urbanistique [7] ou environnemental [8] et, d’autre part, ĂȘtre suffisamment prĂ©cis [9]. Ainsi, une association dont l’objet est d’assurer la protection de l’homme et de son environnement, d’encourager la participation du citoyen Ă  la dĂ©finition et Ă  la dĂ©fense de son cadre de vie ne justifie pas, eu Ă©gard Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© de son objet, d’un intĂ©rĂȘt lui donnant qualitĂ© pour demander l’annulation d’un permis de construire [10]. Ce critĂšre est cependant apprĂ©ciĂ© en fonction de l’importance et de la localisation du projet contestĂ©. En ce sens, une association qui a pour objet la mise en Ɠuvre de tous les moyens disponibles pour la sauvegarde et l’amĂ©lioration du cadre de vie d’un quartier dispose d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir contre un permis de construire portant sur trois maisons d’habitation, dĂšs lors que le permis en cause Ă©tait susceptible Ă©tait de porter atteinte au cadre de vie des habitants du quartier [11]. En second lieu, le champ d’action gĂ©ographique de l’association doit ĂȘtre prĂ©cis et limitĂ© sur le plan territorial [12] le plus souvent au cadre communal [13]. Ce critĂšre est cependant aussi apprĂ©ciĂ© en fonction de l’importance et de la localisation du projet contestĂ©. Il a ainsi Ă©tĂ© admis qu’une association dont le ressort est rĂ©gional puisse contester un permis de construire un ensemble immobilier, de grande ampleur et situĂ© Ă  proximitĂ© d’une zone d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique [14]. Toutefois, cette derniĂšre condition ne s’applique pas aux associations agréées au titre de l’article L. 141-1 du code de l’environnement. En effet, toute association agréée de protection de l’environnement justifie d’un intĂ©rĂȘt pour agir contre tout permis de construire ayant un rapport direct avec son objet et son activitĂ© statutaire et produisant des effets dommageables pour l’environnement sur tout ou partie du territoire pour lequel elle bĂ©nĂ©ficie de l’agrĂ©ment [15]. L’intĂ©rĂȘt Ă  agir des personnes privĂ©es Une personne privĂ©e autre qu’une association, comme un particulier, une entreprise ou un syndicat de copropriĂ©taire, ne peut contester un permis de construire que si la construction, l’amĂ©nagement ou les travaux sont de nature Ă  affecter directement les conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance du bien qu’elle dĂ©tient ou occupe [16]. Il suit de lĂ  que cette personne ne pourra contester un permis de construire que si elle justifie d’un intĂ©rĂȘt urbanistique, environnemental ou esthĂ©tique Cet intĂ©rĂȘt doit de plus ĂȘtre direct et certain Notons Ă©galement qu’afin de lutter contre les recours malveillants, l’intĂ©rĂȘt pour agir du requĂ©rant contre un permis de construire s’apprĂ©cie en principe Ă  la date d’affichage en mairie de la demande du pĂ©titionnaire [17]. La location ou l’achat d’un bien Ă  proximitĂ© du projet litigieux, une fois le permis dĂ©livrĂ©, ne confĂšre donc plus au locataire ou Ă  l’acheteur un intĂ©rĂȘt Ă  agir contre le permis en question. Un intĂ©rĂȘt urbanistique, environnemental ou esthĂ©tique Afin de disposer d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir, le requĂ©rant doit justifier que le permis de construire attaquĂ© est de nature Ă  affecter directement les conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance du bien qu’il dĂ©tient ou occupe [18]. Il doit ainsi prĂ©ciser en quoi le projet de construire est de nature Ă  porter atteinte Ă  son bien ou aux conditions dans lesquelles il occupe, utilise ou jouit de son bien [19]. Le simple fait d’habiter Ă  proximitĂ© d’un terrain sur lequel sera Ă©difiĂ©e une construction n’est donc pas suffisant, en soi, pour contester un permis de construire. Sans ĂȘtre exhaustif, on peut relever que constitue un intĂ©rĂȘt urbanistique, environnemental ou esthĂ©tique la perte d’ensoleillement, la perte d’une vue terrestre ou maritime la perte de la valeur vĂ©nale de son bien, des risques de pollution sonore, visuelle, chimique, etc, des risques d’inondation, d’incendie ou d’accident routier ou de chantier, etc. A contrario, il n’est pas possible de se prĂ©valoir d’un intĂ©rĂȘt commercial [20] ou professionnel [21]. Un commerçant ne saurait dĂšs lors contester un permis de construire au seul motif que l’arrivĂ© d’un concurrent risquerait de porter atteinte Ă  ses intĂ©rĂȘts commerciaux [22]. Sa requĂȘte ne sera recevable que s’il Ă©tablit que la construction litigieuse est de nature Ă  affecter les conditions d’exploitation de son activitĂ© ou, plus gĂ©nĂ©ralement, les conditions d’utilisation, de jouissance ou d’utilisation de son bien perte d’ensoleillement, crĂ©ation de vis-Ă -vis, etc [23]. Un intĂ©rĂȘt direct et certain L’atteinte invoquĂ©e par le requĂ©rant, pour justifier de son intĂ©rĂȘt Ă  agir, doit ĂȘtre directe et certaine. Cette atteinte est fonction de la proximitĂ© critĂšre le plus important, de la nature et de l’importance du projet objet du permis de construire, par rapport Ă  la localisation du bien du requĂ©rant. A titre d’exemple La gĂȘne visuelle invoquĂ©e par un requĂ©rant, au soutien de son recours contre un projet de mosquĂ©e, n’a pas Ă©tĂ© retenue dĂšs lors que celui-ci habitait Ă  plus de 600 mĂštres Ă  vol d’oiseau du terrain d’assiette du projet et qu’il Ă©tait sĂ©parĂ© de ce terrain par des espaces construits d’immeubles et des voies de circulation importantes [24]. La gĂȘne visuelle invoquĂ©e par un requĂ©rant, Ă  l’appui de son recours contre une simple maison individuelle, n’a pas n’a pas Ă©tĂ© retenue dĂšs lors que son habitation Ă©tait situĂ©e Ă  plus de 350 mĂštres du projet de construction et qu’elle en Ă©tait sĂ©parĂ©e par des prĂ©s entrecoupĂ©s de haies bocagĂšres et d’arbres de hautes tiges [25]. L’atteinte invoquĂ©e est nĂ©anmoins apprĂ©ciĂ©e diffĂ©remment selon que le requĂ©rant Ă  la qualitĂ© de de voisin immĂ©diat ou non au projet contestĂ©. Le requĂ©rant a la qualitĂ© de voisin immĂ©diat On considĂšre en gĂ©nĂ©ral qu’un requĂ©rant est voisin immĂ©diat d’un projet lorsque son bien jouxte ou est situĂ© Ă  moins de 25/50 mĂštres du terrain d’assiette du projet de construction. Cette notion dĂ©pend de la nature et l’importance du projet plus le projet sera petit et plus la distance sĂ©parant le bien du requĂ©rant de celui du pĂ©titionnaire devra ĂȘtre faible et de la configuration des lieux plus le terrain d’assiette du projet sera situĂ© dans un environnement urbain dense et plus la distance sĂ©parant le bien du requĂ©rant de celui du pĂ©titionnaire devra ĂȘtre faible. Ce requĂ©rant, eu Ă©gard Ă  sa situation particuliĂšre, justifie en principe d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir s’il fait Ă©tat d’élĂ©ments relatifs Ă  la nature, Ă  l’importance ou Ă  la localisation du projet de construction [26]. Celui-ci n’a en somme pas besoin d’expliquer et/ou de justifier l’atteinte invoquĂ©e dĂšs lors que le dossier de permis de construire attaquĂ© permet de comprendre cette atteinte. Cela ne le dispense pour autant pas, s’il existe un doute sur l’atteinte invoquĂ©e ou pour Ă©viter toute contestation, de produire tout Ă©lĂ©ment de nature Ă  Ă©tablir cette atteinte comme des photographies. Exemple d’atteintes reconnues au regard des seules piĂšces figurant dans le dossier de permis de construire En raison de la mitoyennetĂ© des propriĂ©tĂ©s et de la visibilitĂ© du projet de construction depuis le jardin du requĂ©rant la gĂȘne visuelle invoquĂ©e par ce requĂ©rant [27] ; En raison de la dĂ©clivitĂ© du terrain et de la situation de la propriĂ©tĂ© du requĂ©rant situĂ©e en contrebas du terrain d’assiette du projet de construction la gĂȘne visuelle et diffĂ©rentes nuisances sonores invoquĂ©es par ce requĂ©rant [28] ; En raison de la nature du projet de construction une unitĂ© de traitement mĂ©cano-biologique de dĂ©chets les inconvĂ©nients et les nuisances liĂ©s Ă  l’augmentation du trafic routier et la prĂ©sence de divers animaux nuisibles invoquĂ©s par un exploitant agricole dont les parcelles Ă©taient situĂ©es Ă  proximitĂ© immĂ©diate de ce projet [29]. Le requĂ©rant n’a pas la qualitĂ© de voisin immĂ©diat Lorsque le requĂ©rant n’a pas la qualitĂ© de voisin immĂ©diat au projet, celui-ci ne peut se contenter de faire Ă©tat d’une atteinte. Il doit de surcroĂźt Ă©tablir, par des Ă©lĂ©ments suffisamment prĂ©cis et Ă©tayĂ©s, la rĂ©alitĂ© de cette atteinte [30]. A titre d’exemple, ne justifie pas d’un intĂ©rĂȘt lui donnant qualitĂ© pour demander l’annulation du permis de construire Un propriĂ©taire, dont les piĂšces produites, Ă  l’appui de son recours contre un futur centre commercial situĂ© Ă  300 mĂštres de son habitation, n’établissent ni les nuisances sonores invoquĂ©es ni la dĂ©prĂ©ciation de la valeur vĂ©nale de son habitation [31] ; Un exploitant agricole qui ne dĂ©montre pas en quoi le projet de construction attaquĂ©, situĂ© Ă  plus de 150 mĂštres de son exploitation, est de nature Ă  nuire Ă  son activitĂ© comme il le prĂ©tendait [32]. A l’inverse, justifie d’un intĂ©rĂȘt lui donnant qualitĂ© pour demander l’annulation du permis de construire Un requĂ©rant propriĂ©taire d’un bien situĂ© Ă  moins de 100 mĂštres d’un bĂątiment de 11 mĂštres de hauteur dĂšs lors qu’il apparaĂźt, au regard des photographies produites, que ce projet sera visible depuis sa propriĂ©tĂ© et altĂ©ra la vue sur un parc dont il bĂ©nĂ©ficiait auparavant [33] ; Un requĂ©rant propriĂ©taire d’un bien situĂ© Ă  120 mĂštres du projet de construction d’une salle de rĂ©ception dĂšs lors que les nuisances sonores invoquĂ©es, Ă  l’appui de son recours, sont confirmĂ©es notamment par des tĂ©moignages de voisins [34]. La procĂ©dure Ă  respecter Le dĂ©lai de recours Le permis de construire accordĂ©, tacitement ou expressĂ©ment, doit faire l’objet d’un affichage en mairie et sur le terrain d’assiette du projet [35]. L’affichage sur le terrain fait courir pour le requĂ©rant privĂ© association ou personne privĂ©e le dĂ©lai de recours contentieux. Ce requĂ©rant dispose en effet d’un dĂ©lai de deux mois, Ă  compter du premier jour de l’affichage de l’autorisation sur le terrain, pour contester la dĂ©livrance du permis de construire [36]. PassĂ© ce dĂ©lai, il est forclos. Cependant, pour ĂȘtre rĂ©gulier, l’affichage doit ĂȘtre visible de l’extĂ©rieur. Il doit aussi, et obligatoirement, mentionner un certain nombre d’information comme la hauteur de la construction projetĂ©e [37] ou les modalitĂ©s de notification du recours contentieux [38]. Le non-respect de ce formalisme fait obstacle au dĂ©clenchement du dĂ©lai de recours contentieux [39]. PrĂ©cisons par ailleurs que le maire ou le prĂ©sident de l’EPCI accordant le permis de construire est tenu de notifier sa dĂ©cision au prĂ©fet. Ce dernier dispose d’un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la rĂ©ception de la dĂ©cision pour agir [40]. Enfin, un permis de construire obtenu frauduleusement peut ĂȘtre retirĂ© Ă  tout moment. Par principe, il n’y a en effet pas de dĂ©lai pour demander Ă  l’autoritĂ© administrative de procĂ©der Ă  son retrait [41]. Les modalitĂ©s du recours L’introduction du recours Le recours contre le permis de construire doit se faire devant le tribunal administratif dans le ressort duquel Ă  son siĂšge l’autoritĂ© administrative qui a pris la dĂ©cision contestĂ©e [42]. La saisine du tribunal se fait par une requĂȘte qui indique les noms et domiciles des parties. La requĂȘte doit contenir l’exposĂ© des faits et des moyens de droit, ainsi que l’énoncĂ© des conclusions soumises au juge. Le requĂ©rant doit y joindre une copie de l’arrĂȘtĂ© de permis de construire attaquĂ© et toutes les piĂšces justificatives utiles Ă  la rĂ©solution du litige [43]. Le tout doit ĂȘtre accompagnĂ© de copies, en nombre Ă©gal Ă  celui des autres parties en cause [44]. Le requĂ©rant doit joindre Ă  sa requĂȘte son titre de propriĂ©tĂ©, son bail ou sa promesse de vente. Et si le requĂ©rant est une association il devra produire ses statuts et le rĂ©cĂ©pissĂ© attestant de sa dĂ©claration en prĂ©fecture [45]. La notification du recours Le requĂ©rant est tenu, Ă  peine d’irrecevabilitĂ©, de notifier son recours Ă  l’auteur de la dĂ©cision et au titulaire de l’autorisation. La notification doit intervenir par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, dans un dĂ©lai de quinze jours francs Ă  compter du dĂ©pĂŽt du dĂ©fĂ©rĂ© ou du recours [46]. Il faut Ă  cet Ă©gard souligner que c’est une copie du texte intĂ©gral du recours qui doit ĂȘtre notifiĂ©e, et non une simple lettre informant l’auteur de la dĂ©cision et s’il y a lieu, le titulaire de l’autorisation, de l’existence d’un recours [47]. De mĂȘme, l’auteur d’un recours administratif, c’est-Ă -dire d’un recours gracieux ou hiĂ©rarchique, est tenu de le notifier Ă  peine d’irrecevabilitĂ© du recours contentieux qu’il pourrait intenter ultĂ©rieurement en cas de rejet du recours administratif. 2. Les moyens invocables A l’appui de sa requĂȘte, le requĂ©rant pourra invoquer des moyens de lĂ©galitĂ© externe et interne contre l’arrĂȘtĂ© ayant accordĂ© le permis de construire. Attention cependant, les moyens susceptibles d’entrainer l’annulation d’un permis de construire ne sont pas les mĂȘmes que les atteintes invoquĂ©es par le requĂ©rant pour justifier de son intĂ©rĂȘt Ă  agir. Seuls les moyens relatifs Ă  la mĂ©connaissance du droit de l’urbanisme peuvent entrainer l’annulation d’un permis de construire. Les atteintes susceptibles de justifier d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir permettent au requĂ©rant d’accĂ©der au prĂ©toire du juge. Les moyens relatifs Ă  la mĂ©connaissance du droit de l’urbanisme permettent d’obtenir l’annulation du permis de construire. NB Le requĂ©rant lambda qui souhaite contester un permis de construire, doit se rendre Ă  la mairie de la commune oĂč se situe le projet contestĂ© pour consulter le dossier du permis dĂ©livrĂ© et examiner sa lĂ©galitĂ©. Les moyens de lĂ©galitĂ© externe Les moyens de lĂ©galitĂ© externe portent sur l’incompĂ©tence de l’auteur de l’acte le vice de forme et le vice de procĂ©dure L’incompĂ©tence de l’auteur de l’acte L’incompĂ©tence de l’auteur de l’acte correspond Ă  la situation dans laquelle une autoritĂ© administrative adopte un acte insusceptible de se rattacher Ă  son pouvoir. Ce motif entache d’illĂ©galitĂ© l’acte adoptĂ©. En principe, l’autoritĂ© compĂ©tente pour dĂ©livrer le permis de construire est le maire de la commune [48]. Toutefois, si un maire est intĂ©ressĂ© au projet faisant l’objet de la demande de permis de construire, soit en son nom personnel, soit comme mandataire, le conseil municipal de la commune ou l’organe dĂ©libĂ©rant de l’EPCI doit dĂ©signer un autre de ses membres pour prendre la dĂ©cision [49]. Le vice de forme Il y a vice de forme lorsqu’un acte administratif n’est pas adoptĂ© dans les formes requises. S’agissant d’un arrĂȘtĂ© relatif Ă  un permis de construire, celui-ci doit notamment comporter, outre la signature de son auteur, la mention, en caractĂšres lisibles, du prĂ©nom, du nom et de la qualitĂ© de celui-ci [50]. Le vice de procĂ©dure Il y a vice de procĂ©dure lorsqu’un permis de construire n’est pas adoptĂ© selon la procĂ©dure prescrite. Ce vice peut soit rĂ©sulter du caractĂšre incomplet du dossier de permis de construire soit d’une irrĂ©gularitĂ© dans l’instruction du dossier Le caractĂšre incomplet du dossier de permis de construire Tout d’abord, la demande de permis de construire doit comprendre un certain nombre d’élĂ©ments listĂ©s Ă  l’article R. 431-5 du code de l’urbanisme. La demande doit ainsi prĂ©ciser l’identitĂ© du ou des demandeurs, la localisation et la superficie du ou des terrains, la nature des travaux, etc. Ensuite, la demande de permis de construire doit comporter un plan permettant de connaĂźtre la situation du terrain Ă  l’intĂ©rieur de la commune [51]. Enfin, la demande de permis doit comporter un projet architectural [52]. Ce dernier doit dĂ©finir, par des plans et documents Ă©crits, l’implantation des bĂątiments, leur composition, leur organisation et l’expression de leur volume ainsi que le choix des matĂ©riaux et des couleurs. Il doit de plus prĂ©ciser, par des documents graphiques ou photographiques, l’insertion dans l’environnement et l’impact visuel des bĂątiments ainsi que le traitement de leurs accĂšs et de leurs abords [53]. Le contenu du projet architectural est prĂ©cisĂ© aux articles R. 431-8 Ă  R. 431-12 du code de l’urbanisme. Ces piĂšces reprĂ©sentent le contenu minimum d’un dossier de permis de construire. Des piĂšces supplĂ©mentaires doivent Ă©galement figurer dans le dossier lorsque le projet entre dans l’une des situations visĂ©es aux articles R. 431-13 Ă  R. 431-33 du code de l’urbanisme. A titre d’exemple, lorsque la construction porte sur un Ă©tablissement recevant du public, la demande doit ĂȘtre accompagnĂ©e d’un dossier permettant de vĂ©rifier la conformitĂ© du projet avec les rĂšgles de sĂ©curitĂ© [54]. Toutefois, mĂȘme en cas d’irrĂ©gularitĂ©, si l’autoritĂ© compĂ©tente est en mesure, grĂące aux autres piĂšces produites, de compenser la carence d’un document incomplet, le dossier de permis de construire sera alors considĂ©rĂ© comme Ă©tant rĂ©gulier [55]. L’irrĂ©gularitĂ© dans l’instruction du dossier de demande de permis de construire Les demandes de permis de construire doivent faire l’objet d’une instruction dont l’objet et le champ varient en fonction de la nature, de l’importance, de l’impact et de la localisation du projet. L’instruction des dossiers de permis de construction peut ainsi nĂ©cessiter, dans certains cas, de recueillir l’accord ou l’avis des autoritĂ©s ou commissions compĂ©tentes [56] ou l’avis du public. Seules les irrĂ©gularitĂ©s les plus graves peuvent cependant entrainer l’annulation du permis de construire [57]. L’avis du public Les projets de travaux qui, par leur nature, leurs dimensions ou leur localisation, sont susceptibles d’avoir des incidences notables sur l’environnement ou la santĂ© humaine nĂ©cessitent une consultation du public. Cela concerne notamment les installations classĂ©es pour la protection de l’environnement soumises au rĂ©gime de l’autorisation [58]. Le public doit ainsi pouvoir exprimer ses observations, propositions et contre-propositions sur le projet. Cette consultation est, selon l’importance du projet, soit mise en Ɠuvre dans le cadre d’une enquĂȘte publique [59] soit dans le cadre d’une consultation par voie Ă©lectronique procĂ©dure plus lĂ©gĂšre que l’enquĂȘte publique [60]. L’accord ou l’avis des autoritĂ©s ou commissions compĂ©tentes Lorsque la demande de permis de construire est soumise, en raison de son emplacement, de son utilisation ou de sa nature, Ă  un rĂ©gime d’autorisation ou Ă  des prescriptions prĂ©vus par une lĂ©gislation autre que le droit de l’urbanisme, le permis ne peut ĂȘtre dĂ©livrĂ© que si l’autoritĂ© compĂ©tente au titre de cette autre lĂ©gislation a donnĂ© son accord. Ainsi, lorsque le projet est situĂ© aux abords d’un monument historique, le permis de construire ne peut ĂȘtre dĂ©livrĂ© que si l’architecte des BĂątiments de France a donnĂ© son accord [61]. Autre exemple, lorsque le projet est situĂ© dans un site classĂ© ou en instance de classement, le permis de construire ne peut ĂȘtre dĂ©livrĂ© que si le ministre chargĂ© des sites, aprĂšs avis de la commission dĂ©partementale de la nature, des paysages et des sites, a donnĂ© son accord [62]. Les moyens de lĂ©galitĂ© interne Les moyens de lĂ©galitĂ© interne portent sur la lĂ©galitĂ© mĂȘme du permis de construire, et donc du projet de construction. Le permis de construire dĂ©livrĂ© doit ainsi ĂȘtre annulĂ© si le projet ne respecte pas les rĂšgles d’urbanisme [63]. A cet Ă©gard, il faut distinguer les communes qui sont couvertes par un plan local d’urbanisme PLU ou un document d’urbanisme en tenant lieu de celles qui ne le sont pas Il existe par ailleurs des dispositions spĂ©ciales applicables en prĂ©sence ou non d’un document local d’urbanisme Les communes non couvertes par un PLU ou un document d’urbanisme en tenant lieu En premier lieu, dans les communes non couvertes par un PLU ou un document d’urbanisme en tenant lieu, le permis de construire ne pourra ĂȘtre dĂ©livrĂ© que si le projet est situĂ© dans les parties actuellement urbanisĂ©es de la commune [64]. On considĂšre en gĂ©nĂ©ral que les parcelles situĂ©es Ă  l’intĂ©rieur des zones agglomĂ©rĂ©es, des bourgs ou situĂ©es Ă  proximitĂ© de ces derniers relĂšvent des parties actuellement urbanisĂ©es d’une commune. En second lieu, le permis de construire ne pourra ĂȘtre dĂ©livrĂ© que si la demande respecte les prescriptions figurant dans le rĂšglement national d’urbanisme [65]. Ce dernier rĂ©git notamment La localisation et la desserte des constructions, amĂ©nagements, installations et travaux [66]. L’implantation et le volume des constructions [67]. L’aspect des constructions [68]. Les communes couvertes par un PLU ou un document d’urbanisme en tenant lieu Le PLU est un document d’urbanisme dont l’objet est de prĂ©ciser les rĂšgles d’urbanisme applicables sur le territoire d’une commune [69]. C’est ce document qui prĂ©cise par exemple les zones dans lesquelles les constructions sont ou non autorisĂ©es. Il comprend un rapport de prĂ©sentation, un projet d’amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable, des orientations d’amĂ©nagement et de programmation, un rĂšglement et des annexes. Le rĂšglement est le document le plus important du PLU. C’est Ă  partir de son contenu que seront notamment instruites les demandes de permis de construire. Le rĂšglement du PLU contient une partie graphique et une partie Ă©crite. La partie graphique du rĂšglement dĂ©limite, Ă  l’intĂ©rieur de la commune ou de l’EPCI, les zones urbaines, les zones Ă  urbaniser, les zones agricoles et les zones naturelles et forestiĂšres [70]. Lorsqu’un terrain se trouve en zone urbaine, il est en principe constructible. Les terrains situĂ©s en zone Ă  urbaniser ont vocation Ă  devenir constructibles, mais pas dans l’immĂ©diat. Cela ne sera le cas que lorsqu’ils seront desservis par les voies publiques, les rĂ©seaux d’eau, d’électricitĂ© et, le cas Ă©chĂ©ant, d’assainissement [71]. Quant aux zones agricoles et naturelles, elles ne sont en principe pas constructibles sauf lorsqu’il s’agit, par exemple, de construction et installation nĂ©cessaires Ă  l’exploitation agricole [72]. La partie Ă©crite du rĂšglement fixe les prescriptions applicables Ă  l’intĂ©rieur de chacune des quatre zones prĂ©citĂ©es [73]. Elle peut ainsi fixer des prescriptions relatives Aux interdictions et limitations de certains usages et affectations des sols, constructions et activitĂ©s ; Aux Ă©lĂ©ments de mixitĂ© fonctionnelle et sociale ; A la volumĂ©trie et l’implantation des constructions ; A la qualitĂ© urbaine, architecturale, environnementale et paysagĂšre ; Au traitement environnemental et paysager des espaces non bĂątis et abords des constructions ; Au stationnement ; A la desserte par les voies publiques ou privĂ©es. De plus, les prescriptions d’ordre public figurant dans le rĂšglement national d’urbanisme demeurent applicables [74] respect des rĂšgles de sĂ©curitĂ© et de salubritĂ© publiques [75] par exemple, de sorte que la demande de permis de construire doit Ă©galement les respecter. Par consĂ©quent, le permis de construire doit non seulement respecter les prescriptions figurant dans le rĂšglement du PLU mais aussi celles d’ordre public contenues dans le rĂšglement national d’urbanisme. Ainsi, afin de savoir si un permis de construire est ou non conforme au PLU, il faut tout d’abord identifier la zone du PLU Ă  l’intĂ©rieur de laquelle se situe le terrain d’assiette objet du permis de construire. Ensuite, il faut vĂ©rifier que les rĂšgles applicables dans cette zone et celles d’ordre public du rĂšglement national d’urbanisme ont Ă©tĂ© respectĂ©es par le projet objet du permis de construire. Notons pour finir qu’un permis de construire, mĂȘme conforme au PLU, peut ĂȘtre annulĂ© si le PLU, sur la base duquel il a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©, est illĂ©gal. Cela peut notamment ĂȘtre le cas si le PLU a Ă©tĂ© adoptĂ© dans des conditions irrĂ©guliĂšres ou s’il est incompatible avec les normes qui lui sont supĂ©rieures telles que le schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale, le schĂ©ma directeur d’amĂ©nagement des eaux ou la loi Littoral. Les dispositions spĂ©ciales En plus des rĂšgles figurant dans le rĂšglement national d’urbanisme ou, le cas Ă©chĂ©ant, dans le PLU lui-mĂȘme, le permis de construire doit, selon sa localisation et son importance, respecter un certain nombre de dispositions La plus part de ces autres dispositions doivent cependant ĂȘtre annexĂ©es au PLU [76]. De sorte que le permis de construire peut ĂȘtre refusĂ© quand bien mĂȘme aucune prescription du PLU n’y ferait obstacle. On relĂšvera ainsi que lorsque le territoire d’une commune est couvert par un plan de prĂ©vention des risques incendie, inondation, mouvement de terrain, etc [77], le permis de construire doit respecter les prescriptions figurant dans ce plan [78]. Autre exemple, lorsque le territoire d’une commune est soumis aux dispositions de la loi Littoral, le permis de construire doit respecter les dispositions de cette loi. Ainsi, mĂȘme lorsqu’un terrain est classĂ© en zone constructible par le PLU d’une commune, celui-ci demeura inconstructible s’il est situĂ© en dehors d’une agglomĂ©ration ou d’un village existant, c’est-Ă -dire dans une zone d’urbanisation diffuse [79]. 3. L’invocation du cahier des charges du lotissement Enfin, si l’annulation du permis de construire n’est pas envisageable ou a Ă©tĂ© rejetĂ©, parce que celui-ci serait conforme au droit de l’urbanisme, il est nĂ©anmoins possible de s’opposer Ă  la rĂ©alisation des travaux si le terrain d’assiette du projet se trouve Ă  l’intĂ©rieur d’un lotissement [80]. Pour ce faire, il importe de vĂ©rifier que les stipulations du cahier des charges applicable dans le lotissement ont bien Ă©tĂ© respectĂ©es. En cas de non-respect de ces stipulations, tout coloti pourra demander l’arrĂȘt des travaux en assignant le propriĂ©taire du terrain devant le tribunal de grande instance [81]. Pour finir, dans l’hypothĂšse oĂč il ne serait pas possible de s’opposer Ă  l’exĂ©cution du permis de construire, la seule solution pour le requĂ©rant, qui subirait un prĂ©judice en raison de la construction en projet, consistera alors Ă  demander une indemnisation au pĂ©titionnaire. 4. Les suites. Le dĂ©lai de jugement d’un recours contre un permis de construire dĂ©pend notamment de la complexitĂ© de l’affaire et du tribunal concernĂ© selon qu’il est surchargĂ© ou non. Mais en gĂ©nĂ©ral ce dĂ©lai est compris entre douze et vingt-quatre mois. En revanche, s’agissant des recours contre les permis de construire un bĂątiment comportant plus de deux logements ou contre les permis d’amĂ©nager un lotissement, le juge doit en principe statuer dans un dĂ©lai de dix mois [82]. Si les moyens invoquĂ©s contre l’arrĂȘtĂ© de permis de construire sont fondĂ©s le juge annulera le permis de construire. Dans le cas contraire, il rejettera le recours. PrĂ©cisons toutefois que le permis de construire ne fera l’objet d’une annulation pure et simple que si l’illĂ©galitĂ© relevĂ©e n’est pas rĂ©gularisable. C’est le cas si le juge relĂšve que le terrain d’assiette du projet se situe dans une zone inconstructible. Dans le cas contraire, il devra soit surseoir Ă  statuer soit prononcer une annulation partielle afin que le bĂ©nĂ©ficiaire du permis de construire essaye de rĂ©gulariser son autorisation [83]. En cas de jugement dĂ©favorable, il sera possible de faire appel dans un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la notification du jugement. NĂ©anmoins, la possibilitĂ© d’interjeter appel est actuellement suspendue pour notamment les recours contre les permis de construire un bĂątiment Ă  usage principal d’habitation sur le territoire des communes classĂ©es en zone tendue. Pour autant, les jugements peuvent toujours faire l’objet d’un pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat [84]. Pour aller plus loin Dix rĂšgles Ă  connaĂźtre avant de contester un permis de construire ; Permis de construire et loi littoral ; Permis de construire et zone inondable ; Permis de construire et risques naturels ; Les travaux portant sur des constructions existantes. Recommandez-vous cet article ? 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quele permis de construire soit purgĂ© de tout recours. Dans l’hypothĂšse oĂč les conditions suspensives sus-visĂ©es ne seraient pas rĂ©alisĂ©es, le prĂ©sent contrat de rĂ©servation sera rĂ©siliĂ© de plein dro fr. Browse. Contracts. Clauses. Dictionary Lang fr. Sign In Sign Up. que le permis de construire soit purgĂ© de tout recours Sample Clauses. Filter & Search. Clause: que le permis
Le recours des tiers contre un permis de construire est une notion assez connue du grand public. Mais son fonctionnement reste assez complexe pour un grand nombre d’entre nous. En effet, on considĂšre qu’un permis n’est dĂ©finitif qu’aprĂšs les dĂ©lais de recours expirĂ©s. Pour un tiers, contester un permis de construire ne peut se faire Ă  la lĂ©gĂšre. Pour un bĂ©nĂ©ficiaire de permis, subir une annulation de permis peut conduire Ă  la dĂ©molition dans les cas les plus extrĂȘmes. Faisons donc un tour d’horizon de cette procĂ©dure. Qu’est-ce qu’un recours des tiers ? Le recours des tiers est le type de recours le plus connu et le plus utilisĂ©. Il constitue un droit pour les tiers de contester la lĂ©galitĂ© d’une autorisation d’urbanisme afin d’en obtenir l’annulation. Dans la forme, il s’agit d’un recours contre l’arrĂȘtĂ© de permis de construire et donc contre la mairie qui l’a dĂ©livrĂ©. Mais en fin de compte, c’est le bĂ©nĂ©ficiaire du permis qui en fait les frais
 Attention, un permis de construire est attribuĂ© uniquement au regard des rĂšgles d’urbanisme code de l’urbanisme et rĂšglements locaux. Ainsi, le recours des tiers ne pourra se fonder que sur des irrĂ©gularitĂ©s liĂ©es Ă  cette rĂ©glementation. Qui peut dĂ©poser un recours des tiers ? Afin d’éviter les recours abusifs et de sĂ©curiser les demandeurs de permis de construire, la loi limite Ă  certaines personnes le droit de dĂ©poser un recours. En effet, les tiers qui bĂ©nĂ©ficient de ce droit sont principalement les voisins immĂ©diats du terrain d’assiette du permis. Le voisin doit alors dĂ©montrer que “les travaux sont de nature Ă  affecter directement les conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance de son bien”. Vous souhaitez une Ă©tude de perte d’ensoleillement pour dĂ©montrer votre perte de jouissance ? Notre cabinet peut s’en charger. De plus, le voisin doit apporter toutes les explications prĂ©cises sur les Ă©lĂ©ments non conformes aux rĂšgles d’urbanisme. Ainsi, un recours des tiers fondĂ© uniquement sur un trouble de jouissance, qui relĂšve de la justice civile, ne pourra pas aboutir. Enfin, le non-respect de ces conditions exposerait le tiers au paiement de dommages et intĂ©rĂȘts pour recours abusif. Vous souhaitez que notre cabinet recherche les irrĂ©gularitĂ©s du permis de votre voisin dans le but d’un recours ? Contactez-nous. Quel dĂ©lai pour dĂ©poser un recours des tiers ? Pour dĂ©poser un recours, le tiers dispose d’un dĂ©lai de 2 mois Ă  compter de la date de dĂ©but d’affichage de l’autorisation d’urbanisme sur le terrain. Le bĂ©nĂ©ficiaire du permis de construire doit effectuer l’affichage selon des formalitĂ©s trĂšs prĂ©cises contenu, lisibilitĂ©, visibilitĂ© pendant 2 mois continus. Il doit aussi ĂȘtre en mesure de justifier par tout moyen qu’il a bien rempli ces formalitĂ©s d’affichage si jamais un recours venait Ă  ĂȘtre dĂ©posĂ© aprĂšs le dĂ©lai de 2 mois. En cas de non-respect de ces formalitĂ©s, le dĂ©lai de recours n’est thĂ©oriquement plus limitĂ© Ă  2 mois. Cela expose donc le bĂ©nĂ©ficiaire du permis Ă  une grande insĂ©curitĂ©. Toutefois, la loi prĂ©voit qu’aucun recours ne sera recevable au-delĂ  de 6 mois aprĂšs l’achĂšvement de la construction. De plus, si l’affichage a bien Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© mais de façon incomplĂšte, les recours ne seront plus recevables au-delĂ  d’un an aprĂšs la date de dĂ©but d’affichage CE 09/11/18 n°409872. Quelles procĂ©dures pour dĂ©poser un recours des tiers ? Le tiers dispose de deux procĂ©dures pour effectuer un recours le recours gracieux et le recours contentieux. Le recours gracieux est dĂ©posĂ© directement auprĂšs du maire de la commune qui a dĂ©livrĂ© le PC. Le maire dispose alors de 2 mois pour statuer sur le recours. Soit il accepte le recours et il retire le PC, soit il rejette le recours. En cas de rejet, le tiers peut effectuer la seconde procĂ©dure possible le recours contentieux. Le recours contentieux s’effectue auprĂšs du tribunal administratif. Cette procĂ©dure peut durer jusqu’à 18 mois. Quelles consĂ©quences en cas de recours fondĂ© ? En cas de recours fondĂ©, le maire annule le permis. Il faudra alors dĂ©poser un nouveau permis conforme aux rĂšgles d’urbanisme. Si par malheur le bĂ©nĂ©ficiaire a dĂ©jĂ  commencĂ© les travaux, non seulement le permis est illĂ©gal mais la construction l’est aussi. Il encourt alors une obligation de mise en conformitĂ© des travaux modification de la construction, voire dĂ©molition
. Et tant qu’il n’a pas mis en conformitĂ© sa construction, le bĂ©nĂ©ficiaire devra gĂ©nĂ©ralement payer des amendes journaliĂšres. Comment sĂ©curiser sa construction face au recours des tiers ? Évidemment, la premiĂšre chose Ă  faire est d’établir un projet de construction qui respecte scrupuleusement toutes les rĂšgles d’urbanisme ! Il sera ainsi inattaquable. Pour cela, il n’y a rien de plus efficace que de faire Ă©tablir la demande de permis de construire par un architecte. En effet, le contrĂŽle de l’administration pour dĂ©celer toutes les irrĂ©gularitĂ©s est souvent insuffisant, et elle peut en laisser passer. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles le recours des tiers existe ! Ensuite, mĂȘme si le projet est parfaitement rĂ©gulier, un voisin s’estimant lĂ©sĂ© peut quand mĂȘme tenter de faire un recours. Tout recours, mĂȘme abusif, est source de tracas et retardera la construction tant que le litige n’est pas rĂ©glĂ©. Pour dĂ©marrer la construction en toute sĂ©curitĂ©, il faut attendre la fin du dĂ©lai de recours des tiers. A la fin de ce dĂ©lai, on dit que le dĂ©lai de recours des tiers est purgĂ©. Nous l’avons dit, ce dĂ©lai est de 2 mois. Mais pour cela, il faut parfaitement respecter les obligations d’affichage du PC pendant ces 2 mois. Il faut aussi remplir correctement le panneau d’affichage. Enfin, le bĂ©nĂ©ficiaire doit ĂȘtre en mesure de prouver cet affichage de façon continue. Attention le tiers dispose de 15 jours pour notifier son recours au bĂ©nĂ©ficiaire du permis. Ainsi, s’il dĂ©pose son recours auprĂšs de la mairie la veille de la fin du dĂ©lai, le bĂ©nĂ©ficiaire pourrait recevoir cette notification 15 jours aprĂšs la fin du dĂ©lai. C’est pourquoi nous conseillons aux bĂ©nĂ©ficiaires de permis de contacter la mairie 2 jours aprĂšs expiration du dĂ©lai, le temps de rĂ©ception d’un recommandĂ©. De cette façon, le bĂ©nĂ©ficiaire pourra vĂ©rifier l’absence de recours. Il pourra Ă©galement demander Ă  la mairie une attestation de non recours des tiers. Le recours des tiers concerne-t-il uniquement les permis de construire ? Non ! Tout ce que nous nous avons Ă©voquĂ© dans cet article est Ă©galement valable pour les autorisations d’urbanisme suivantes le permis de construire modificatifle transfert de permis de construirela dĂ©claration prĂ©alablele permis de dĂ©molirle permis d’amĂ©nager Dans le cas d’un recours des tiers contre un permis de construire modificatif, celui-ci devra porter uniquement sur les modifications, et non sur le projet dans son ensemble. Ceci est d’autant plus vrai si le tiers n’a pas fait de recours contre le permis initial. Ce sera le mĂȘme principe pour un recours contre un transfert de permis le tiers ne pourra contester que le transfert. Demandeurs d’un permis, si vous avez suivi tous nos conseils, vous pourrez envisager de dĂ©marrer les travaux. Mais avant, n’oubliez pas de prendre connaissance des autres risques d’annulation de permis ! CONSEIL D’ARCHITECTE EN LIGNE RĂ©ponse de M. PĂ©riĂ© architecte sous 48H – 35€ TTC À lire sur le mĂȘme sujet Recours, retrait et annulation de permis de construire les 3 risques Ă  connaĂźtre absolumentAffichage permis de construire avec ou sans constat d’huissier ?Comment remplir le panneau d’affichage de permis de construire ? Vous avez une question au sujet de cet article ?Laissez un commentaire ci-dessous, nous vous rĂ©pondrons dans les plus brefs dĂ©lais.* * Devant l’afflux de questions personnelles, nous avons choisi de ne rĂ©pondre gratuitement qu’aux simples demandes de prĂ©cisions sur le contenu de l’article. Pour toute demande de conseil personnalisĂ©, nous vous proposons d’utiliser notre service de consultation en ligne. Merci pour votre comprĂ©hension.
Ilm’explique que gĂ©nĂ©ralement il faut mettre « sous rĂ©serve de l’obtention du permis de construire, purgĂ© de tout recours ». MĂȘme si le permis de construire est obtenu, les tiers (il
La production normative dĂ©clenchĂ©e par l’état d’urgence sanitaire a bouleversĂ© les rĂšgles applicables aux permis de construire. Revue de dĂ©tail par Vincent Le Grand Universitaire, formateur et consultant en droit de l’urbanisme et de l’amĂ©nagement Combien de temps ? Combien de temps encore ? Des annĂ©es, des jours, des heures, combien ? Quand j’y pense, mon cƓur bat si fort
 ». Les paroles de la cĂ©lĂšbre chanson Le temps qu’il reste » de Reggiani rĂ©sument bien l’angoisse de toute personne qui se propose de calculer, en cette pĂ©riode troublĂ©e et donc trĂšs instable juridiquement, les dĂ©lais relatifs Ă  l’obtention ou Ă  la sĂ©curisation d’un permis de construire. La production normative exceptionnelle dĂ©clenchĂ©e par l’état d’urgence sanitaire a considĂ©rablement bouleversĂ© les rĂšgles applicables aux permis de construire. Depuis le dĂ©but de l’état d’urgence sanitaire, 5 ordonnances successives ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires pour Ă©tablir un rĂ©gime dĂ©rogatoire justifiĂ© par le confinement et le fonctionnement dĂ©gradĂ© des services publics. L’ordonnance 2020-306 du 25 mars 2020 relative Ă  la prorogation des dĂ©lais Ă©chus pendant la pĂ©riode d’urgence sanitaire et Ă  l’adaptation des procĂ©dures a ainsi Ă©tĂ© modifiĂ©e Ă  quatre reprises. On est en droit d’espĂ©rer que la derniĂšre en date ordonnance n° 2020-560 du 13 mai 2020 fixant les dĂ©lais applicables Ă  diverses procĂ©dures pendant la pĂ©riode d’urgence sanitaire soit la derniĂšre. Il ressort de ces diffĂ©rents textes qu’une pĂ©riode dĂ©rogatoire de suspension ou de report des dĂ©lais s’ouvre le 12 mars Ă  0 h 00 et se referme le 24 mai Ă  0 h 00. Difficile de retrouver ses petits » pour un agent immobilier contraint d’expliquer le temps qu’il reste », autrement dit le temps Ă  attendre, Ă  des clients dont la vente immobiliĂšre se trouve suspendue Ă  l’obtention ou Ă  la purge d’un permis de construire. Pour tenter de les y aider, cet article dissociera les trois rĂ©gimes de l’instruction, du recours et du retrait des permis de construire. Le calcul du dĂ©lai d’instruction de la demande de permis de construire Les demandes de permis de construire ayant Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es jusqu’au 11 mars 2020 inclus voient leur dĂ©lai d’instruction suspendus jusqu’au 23 mai 2020 inclus. Le dĂ©lai d’instruction recommence Ă  courir Ă  compter du 24 mai 2020 0 h 00 pour la pĂ©riode restant Ă  courir exemple n° 1. Exemple n°1 Une demande de permis de construire a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e le 5 fĂ©vrier 2020 pour un bĂątiment autre qu’une maison individuelle. Le dĂ©lai d’instruction est de 3 mois art. R. 423-23 du code de l’urbanisme et doit normalement prendre fin le 5 mai. En application de l’article 12 ter de l’ordonnance 2020-306, la fin du dĂ©lai d’instruction est retardĂ©e au 17 juillet 2020. Les demandes de permis ayant Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es entre le 12 mars et le 23 mai 2020 inclus voient leur dĂ©lai d’instruction reportĂ© Ă  la date du 24 mai 0 h 00 exemple n° 2. Exemple n° 2 Une demande de permis de construire a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e le 14 mai 2020 pour une maison individuelle. Le dĂ©lai d’instruction est de 2 mois art. R. 423-23 prĂ©citĂ© et doit normalement s’achever au 14 juillet 2020. En application de l’article 12 ter de l’ordonnance 2020-306, le dĂ©lai d’instruction ne dĂ©butera qu’à partir du 24 mai et s’achĂšvera le 24 juillet 2020. Toutes les demandes dĂ©posĂ©es Ă  partir du 24 mai 2020 retrouvent l’application normale des rĂšgles de dĂ©lai d’instruction. La purge du dĂ©lai de recours dont dispose le tiers Comme chacun le sait, le permis de construire doit ĂȘtre affichĂ© sur le terrain d’implantation du projet le plus tĂŽt possible aprĂšs sa dĂ©livrance et rester en place pendant la durĂ©e du chantier. Les tiers autrement dit les voisins du projet qui souhaiteraient contester la lĂ©galitĂ© du permis accordĂ© peuvent saisir le tribunal administratif ou le maire de la commune d’un recours contentieux tribunal ou gracieux maire. Pour ĂȘtre recevable, ce recours doit ĂȘtre engagĂ© dans un dĂ©lai maximum de deux mois Ă  compter du premier jour d’affichage du permis sur le terrain article du code de l’urbanisme. Contrairement au dĂ©lai d’instruction, le dĂ©lai de recours est ici un dĂ©lai franc qui se calcule par journĂ©e de 24 heures. Les dĂ©lais de recours non-achevĂ©s ayant dĂ©butĂ© avant le 12 mars sont suspendus Ă  cette date exemple n° 3, tandis que ceux ayant commencĂ© entre le 12 mars et le 23 mai sont reportĂ©s exemple n° 4. Exemple n° 3 Un permis de construire accordĂ© le 4 fĂ©vrier est affichĂ© sur le terrain d’implantation du projet le lendemain, 5 fĂ©vrier, en cours de journĂ©e. Le dĂ©lai de recours des tiers commence normalement Ă  courir le 6 fĂ©vrier et doit arriver normalement Ă  Ă©chĂ©ance le 6 avril 2020. Cependant, en application de l’article 12 bis de l’ordonnance 2020-306, le dĂ©lai de recours sera suspendu Ă  compter du 12 mars et ce jusqu’au 24 mai Ă  0 h 00. Il reprendra Ă  cette date pour le solde restant Ă  courir et s’achĂšvera le 19 juin 2020. Exemple n° 4 Un permis de construire accordĂ© le 14 avril est affichĂ© sur le terrain d’implantation du projet le lendemain, 15 avril, en cours de journĂ©e. Le dĂ©lai de recours contentieux des tiers commence normalement Ă  courir le 16 avril et doit arriver normalement Ă  Ă©chĂ©ance le 16 juin 2020. Cependant, en application de l’article 12 bis de l’ordonnance 2020-306, le dĂ©lai de recours sera reportĂ© et ne commencera Ă  courir qu’à partir du 24 mai Ă  0 h 00. Le dĂ©lai de recours arrivera Ă  Ă©chĂ©ance le 24 juillet 2020. Enfin, tout permis de construire affichĂ© aprĂšs le 24 mai voit le dĂ©lai de recours des tiers n’ĂȘtre ni suspendu, ni reportĂ©. La purge du dĂ©lai de retrait dont dispose l’autoritĂ© signataire Le permis de construire ne doit pas seulement ĂȘtre purgĂ© de tout recours des tiers pour ĂȘtre dĂ©finitif ». Sa lĂ©galitĂ© peut ĂȘtre aussi remise en cause par l’autoritĂ© signataire le plus souvent le maire de la commune d’implantation, laquelle peut en effet retirer le permis de construire en vertu de l’article L. 424-5 du code de l’urbanisme. Or le dĂ©lai dont dispose l’autoritĂ© signataire se dissocie du dĂ©lai de recours des tiers Ă  deux titres au moins. D’une part, il ne connaĂźt pas le mĂȘme point de dĂ©part puisque le dĂ©lai de retrait commence Ă  courir dĂšs le jour de la signature de l’acte ou dĂšs le jour de la naissance de l’acte dĂ©livrĂ© tacitement lorsque l’administration a conservĂ© le silence et que le dĂ©lai d’instruction de la demande est arrivĂ© Ă  son terme. D’autre part, le dĂ©lai de retrait est plus long que le dĂ©lai de recours puisqu’il dure non pas 2 mais 3 mois. A l’instar du dĂ©lai de recours, le dĂ©lai de retrait du permis de construire peut ĂȘtre suspendu exemple n° 5 ou reportĂ© exemple n° 6 selon les cas. Exemple n° 5 Un permis de construire est dĂ©livrĂ© le 1er fĂ©vrier 2020. Le dĂ©lai de retrait dont dispose l’autoritĂ© signataire commence donc normalement Ă  cette date et doit s’achever le 1er mai car le dĂ©lai de retrait n’est pas un dĂ©lai franc. Toutefois, en application de l’article 12 ter de l’ordonnance 2020-306, le dĂ©lai de retrait sera suspendu Ă  compter du 12 mars et ne recommencera Ă  courir qu’à partir du 24 mai Ă  0 h 00. Le dĂ©lai de retrait arrivera en consĂ©quence Ă  Ă©chĂ©ance le 13 juillet 2020. Exemple n° 6 Un permis de construire est dĂ©livrĂ© le 27 avril 2020. Le dĂ©lai de retrait dont dispose l’autoritĂ© signataire commence donc normalement Ă  cette date et doit s’achever le 27 juillet 2020. Toutefois, en application de l’article 12 ter de l’ordonnance 2020-306, le dĂ©lai de retrait sera reportĂ© au 24 mai Ă  0 h 00. Le dĂ©lai de retrait arrivera en consĂ©quence Ă  Ă©chĂ©ance le 24 aoĂ»t 2020. Enfin, tout permis de construire dĂ©livrĂ© Ă  partir du 24 mai 2020 voit le dĂ©lai de retrait de trois mois dont dispose l’autoritĂ© signataire ni suspendu, ni reportĂ©. Alors Combien de temps encore » ? Nous espĂ©rons que la rĂ©ponse Ă  cette question puisse ĂȘtre plus facilement apportĂ©e au terme de la lecture certainement fastidieuse de cet article. Et sinon, ce cƓur ? Quand vous y pensez, bat-il toujours aussi fort ? Ne manquez pas aussi
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Vous ĂȘtes le futur acquĂ©reur du bien de vos rĂȘves et vous pensez avoir trouvĂ© la perle rare ? En faisant appel Ă  un promoteur immobilier avant que la construction de votre habitat ne soit terminĂ©e, le risque zĂ©ro n’existe pas. Ce dernier a obtenu son permis de construire depuis plusieurs semaines, et pourtant, la lecture de ce billet vous fera prendre conscience qu’il vaut mieux prĂ©venir que guĂ©rir. L’achat du terrain ne jouez pas Ă  l’acquĂ©reur imprudent S’il s’agit de votre premier achat, vous ĂȘtes encore plus enclin Ă  commettre des erreurs qui pourraient vous coĂ»ter cher. Redoublez donc de prudence et tĂąchez de vous renseigner avant de signer tout contrat. L’achat d’un terrain n’est pas une action anodine et engendre des consĂ©quences parfois dĂ©plorables. Qu’est-ce qu’un permis de construire purgĂ© de tout recours ? Dans les deux mois qui suivent l’obtention du permis de construire, un tiers est capable de se manifester. Si ladite personne conteste la construction du bien, il est possible que la dĂ©cision d’accord doive ĂȘtre Ă©tudiĂ©e une seconde fois. Dans un dĂ©lai de trois mois, l’autoritĂ© compĂ©tente Ă  laquelle le promoteur a fait appel peut aussi avoir commis une erreur d’instruction. Ces cas de figures font tomber vos projets dans l’oubli. Le permis de construire est retirĂ© au promoteur mais son acheteur reste responsable quant Ă  sa dĂ©cision si vous vous Ă©tiez engagĂ© en signant un contrat de rĂ©servation, sachez que vous l’avez fait en dĂ©pit de la permission de construction. Cela signifie par exemple que vous ne pouvez pas tenir rigueur au promoteur du fait que l’opĂ©ration soit annulĂ©e en arguant par exemple le fait que vous avez perdu du temps et ne trouvez plus de produits pour dĂ©fiscaliser sur l’annĂ©e en cours
. Le permis de construire purgĂ© de tout recours assure que la pĂ©riode de recours des tiers et du recours administratif est passĂ©e. Il est donc conseillĂ© de ne faire aucune promesse d’achat tant que cette Ă©chĂ©ance n’a pas Ă©tĂ© dĂ©passĂ©e, au risque de voir votre programme s’effondrer. S’il vous semble illogique d’ĂȘtre forcĂ© Ă  payer un terrain inconstructible, la justice ne sera pas de cet avis ; pour savoir si le permis est purgĂ©, n’hĂ©sitez pas Ă  le demander au promoteur ou informez-vous auprĂšs de la mairie en vous munissant du numĂ©ro de permis de construire. Aucune garantie face au permis de construire Nous vous le rĂ©pĂ©tons donc pour que ce soit bien clair la dĂ©livrance d’un permis de construire n’implique pas la validitĂ© d’une construction future. Chez MC&A Patrimoine, nous ne proposons Ă  nos clients acquĂ©reurs ou investisseurs que des programmes immobiliers dont le permis de construire est purgĂ© de tout recours. Meta titre Achat immobilier neuf vĂ©rifiez que le permis de construire soit purgĂ© de tout recours Meta description Avant d’acheter ou d’investir dans l’immobilier neuf, vĂ©rifiez auprĂšs du promoteur que le permis de construire soit purgĂ© de tout recours. Nous vous expliquons ici pourquoi. Meta keywords acheter bien immobilier neuf, risque permis immobilier neuf, risque achat immobilier, permis de construire, permis de construire purgĂ© de tout recours,
CercleFinance.com) - Fermentalg a indiqué ce jeudi soir avoir obtenu définitivement le permis de construire de son Unité de Développement Industriel, purgé de toutes possibilités de recours
Vue gĂ©nĂ©rale de Marseille avec Ă  gauche la basilique Notre-Dame de la Garde, le 19 janver 2019 - BORIS HORVAT © 2019 AFPGĂ©rard Haddad multipliait les recours contre les permis de construire. Quatre ans de prison et euros d'amende ont Ă©tĂ© requis contre ans de prison dont deux ans assortis d'un sursis probatoire et une amende de euros ont Ă©tĂ© requis contre GĂ©rard Haddad, 53 ans, un gĂ©rant de sociĂ©tĂ©s jugĂ© pour avoir extorquĂ© pendant des annĂ©es des promoteurs immobiliers Ă  Marseille en multipliant les recours contre les permis de grandes entreprises nationales telles Bouygues Immobilier ou Kaufman et Broad ou de petits promoteurs locaux ont ainsi Ă©tĂ© victimes, selon l'accusation, d'une extorsion ou d'une tentative d'extorsion de la part de GĂ©rard Haddad et de son frĂšre Albert, un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, dĂ©cĂ©dĂ© en juillet. Bon nombre des dizaines de recours intentĂ©s par les deux frĂšres ou leurs sociĂ©tĂ©s contre des programmes immobiliers entre 2010 et 2015 avaient Ă©tĂ© Ă©cartĂ©s par le tribunal administratif et ont donnĂ© lieu Ă  leur condamnation Ă  une amende de euros pour recours plusieurs entreprises avaient fait le choix de signer un protocole transactionnel avec les frĂšres Haddad dans le cabinet de leurs avocats. Le juge d'instruction a ainsi recensĂ© dix-neuf protocoles pour un montant supĂ©rieur Ă  2,2 millions d'euros. Durant l'enquĂȘte, des promoteurs avaient qualifiĂ© ces recours de crapuleux et disaient avoir la peur au ventre. "Plus jamais Marseille", avait ainsi tĂ©moignĂ© l'un d' patrimoine immobilier de 7 millions d'eurosDevant le tribunal, GĂ©rard Haddad s'est prĂ©sentĂ© comme un Robin des Bois en guerre contre la dĂ©figuration de Marseille par les opĂ©rations immobiliĂšres. "Vous avez vu ces constructions, elles sont moches et quand on construit du neuf, le prix de l'ancien diminue automatiquement", a-t-il lancĂ© au tribunal. GĂ©rard Haddad a prĂ©sentĂ© les sommes qu'il a encaissĂ©es personnellement ou pour sa sociĂ©tĂ© G Sport International, soit plus de euros, comme "une compensation de la perte de valeur sur [ses] biens situĂ©s Ă  proximitĂ© des projets attaquĂ©s". Le juge d'instruction avait estimĂ© Ă  plus de 7 millions d'euros le patrimoine immobilier de "la sphĂšre Haddad".Bien qu'un recours ne bloque pas un projet immobilier, les avocats des promoteurs, parties civiles, ont Ă©voquĂ© "la contrainte Ă  laquelle Ă©taient soumises les entreprises", les banques n'accordant de garanties financiĂšres d'achĂšvement ou de remboursement qu'une fois le permis de construire purgĂ© de tout procureure Emilie AlmrĂ©ro a soulignĂ© que leur "altruisme urbanistique cessait lorsque l'intĂ©rĂȘt pĂ©cuniaire des deux frĂšres se trouvait rassasiĂ©". "Il est troublant qu'on demande au tribunal de dire que l'arme d'un racketteur serait une requĂȘte dĂ©posĂ©e au tribunal administratif" a plaidĂ© Me Pierre Ceccaldi insistant sur le fait que "GĂ©rard Haddad avait le droit de penser qu'un projet de construction allait dĂ©valoriser ses biens". Le jugement sera rendu le 26 octobre.
Lepermis de construire purgĂ© de tout recours assure que la pĂ©riode de recours des tiers et du recours administratif est passĂ©e. Il est donc conseillĂ© de ne faire aucune promesse d’achat tant que cette Ă©chĂ©ance n’a pas Ă©tĂ© dĂ©passĂ©e, au risque de voir votre programme s’effondrer.
Avoir le permis de construire dĂ©finitif avant la construction © Neydtstock/ Permis de construire contestĂ©, construction dĂ©molie ? Un particulier, ou un promoteur immobilier peut toujours faire face Ă  une condamnation Ă  mettre fin Ă  sa construction, ou mĂȘme Ă  une dĂ©molition, si le permis de construire est contestĂ© en justice. C’est ce qu’a tenu Ă  rappeler la Cour de cassation aprĂšs avoir reçu un cas oĂč le propriĂ©taire avait entamĂ© les travaux sans s’assurer que le permis de construire soit dĂ©finitif ! Annulation possible si la zone est protĂ©gĂ©e Le Code de l’urbanisme fait mention Ă  plusieurs reprises d’une possibilitĂ© de dĂ©molir ou d’annuler le permis de construire. Une des mentions Ă©tant la poursuite du projet sans attendre l’issue de la contestation pour une construction dans une zone protĂ©gĂ©e. Dans ce cas mentionnĂ© plus haut, par la Cour de cassation, cette obligation a dĂ» ĂȘtre notifiĂ©e au particulier qui ne pouvait ignorer l’illĂ©galitĂ© de ses travaux. Respect des dĂ©lais pour l’autorisation de bĂątir Rappelons que dĂšs le permis de construire accordĂ©, il doit ĂȘtre purgĂ© de tout recours avant d’ĂȘtre officiel et pour permettre une construction sereine. Ainsi, avant d’aller de l’avant, il serait mieux d’attendre que tous les dĂ©lais soient respectĂ©s ‱ Deux mois pour un recours de tiers auprĂšs de la Commune gracieux ou auprĂšs du tribunal administratif contentieux ‱ Deux mois pour le contrĂŽle de lĂ©galitĂ© par le prĂ©fet ‱ Trois mois pour une annulation par la Commune Affichage de la permission de construire importante Cependant, il existe toujours des risques de remises en cause de la construction pouvant se baser sur les conditions de purge existantes, dont le manque d’affichage sur le terrain Ă  bĂątir, un permis de construire obtenu de maniĂšre frauduleuse et la non-conformitĂ© au PLU Plan local d’urbanisme, entre autres.
Le15 septembre, moi et la mairie auteur du permis de construire recevons un recours gracieux de mon voisin. La mairie rĂ©pond Ă  ce recours gracieux le 15 octobre. À partir du 15 octobre, un nouveau dĂ©lai contentieux s'ouvre. Le permis sera donc assurĂ©ment purgĂ© de tout recours le 31 dĂ©cembre. ( 2 mois de dĂ©lai de recours + 1 jour + 15 Recours pour excĂšs de pouvoir En vertu de l’article R. 600-2 du Code de l’urbanisme, le dĂ©lai de recours contentieux Ă  l’encontre 
 d’un permis de construire 
 court Ă  l’égard des tiers Ă  compter du 1er jour d’une pĂ©riode continue de 2 mois d’affichage sur le terrain des piĂšces mentionnĂ©es Ă  l’article R. 424-15 ». L’article R. 600-1 du mĂȘme Code prĂ©voit que la recevabilitĂ© du recours pour excĂšs de pouvoir est fonction de sa notification, par le requĂ©rant, tant Ă  l’autoritĂ© qui a dĂ©livrĂ© le permis de construire, qu’à son bĂ©nĂ©ficiaire, et ce par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, dans un dĂ©lai de 15 jours francs Ă  compter du dĂ©pĂŽt 
 du recours ». Recours administratif gracieux Au cours de ce dĂ©lai de recours de 2 mois ouvert dans les conditions de l’article R. 600-2 sus-reproduit, le tiers peut prĂ©fĂ©rer saisir le maire d’un recours administratif gracieux visant Ă  obtenir le retrait du permis de construire entachĂ© d’illĂ©galitĂ©. L’article 21 de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000, relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations, prĂ©voit que le silence gardĂ© pendant plus de 2 mois par l’autoritĂ© administrative sur une demande vaut dĂ©cision de rejet ». Comme le rappelle l’article R. 421-2 du Code de justice administrative CJA, le recours administratif a pour effet de proroger le cours du dĂ©lai imparti pour dĂ©fĂ©rer, ensuite, la mĂȘme dĂ©cision au juge administratif lorsqu’une dĂ©cision explicite de rejet intervient dans ce dĂ©lai de 2 mois, elle fait Ă  nouveau courir le dĂ©lai de pourvoi » de 2 mois. Il en va de mĂȘme en cas de dĂ©cision implicite de rejet. Comme en matiĂšre de recours pour excĂšs de pouvoir, la recevabilitĂ© du recours administratif suppose que le requĂ©rant se conforme aux termes de l’article R. 600-1. Pour ce faire, il doit notifier ledit recours, tant Ă  l’autoritĂ© d’urbanisme qu’au titulaire du permis, et ce par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, dans un dĂ©lai de 15 jours francs Ă  compter du dĂ©pĂŽt 
 du recours ». DĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral En vertu de la combinaison du 1er alinĂ©a de l’article L. 2131-1 et du point 6° de l’article L. 2131-2 du Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales CGCT, les services de la commune doivent transmettre au prĂ©fet de dĂ©partement, et ce dans les 15 jours de leur signature, les autorisations d’urbanisme et tout particuliĂšrement les permis de construire. A compter de la rĂ©ception par les services de la prĂ©fecture du permis de construire, le reprĂ©sentant de l’Etat dans le dĂ©partement dispose d’un dĂ©lai franc de 2 mois pour saisir le juge de l’excĂšs de pouvoir dans le cadre du dĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral ». Tout comme les requĂ©rants de droit commun recours pour excĂšs de pouvoir / recours administratif, le prĂ©fet doit se conformer aux termes de l’article R. 600-1 du Code de l’urbanisme. Autrement dit, la recevabilitĂ© du dĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral est fonction de sa notification par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, dans un dĂ©lai de 15 jours francs Ă  compter du dĂ©pĂŽt du dĂ©fĂ©rĂ© 
 ». Retrait du permis par l’autoritĂ© d’urbanisme l’ayant dĂ©livrĂ© Le maire qui dĂ©livrerait une autorisation d’urbanisme entachĂ©e d’illĂ©galitĂ© peut voire doit 
 la retirer, autrement dit l’expulser de l’ordonnancement juridique, dans les 3 mois suivant sa signature ou la date Ă  laquelle elle serait tacitement obtenue par son pĂ©titionnaire. L’article L. 424-5 du Code de l’urbanisme prĂ©voit en effet que le permis de construire 
 ne peut ĂȘtre retirĂ© que s’il est illĂ©gal et dans le dĂ©lai de 3 mois suivant la date de cette dĂ©cision ». Il apparaĂźt donc que passĂ© le dĂ©lai de 2 mois + 15 jours Ă  compter de la fin du dĂ©lai de deux mois d’affichage sur le terrain soit au plus tard, 4 mois + 15 jours Ă  compter du premier jour d’affichage du permis sur le terrain sans qu’un recours pour excĂšs de pouvoir ou un recours administratif auprĂšs du maire n’ait Ă©tĂ© engagĂ© ; 2 mois + 15 jours Ă  compter de la rĂ©ception par les services de la prĂ©fecture – le tampon-rĂ©cepissĂ© de la prĂ©fecture permettant de dĂ©terminer le point de dĂ©part de ce dĂ©lai de 2 mois –, soit au plus tard 15 jours + 2 mois + 15 jours Ă  compter de la signature du permis de construire sans qu’un dĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral soit engagĂ© ; 3 mois Ă  compter de la signature du permis de construire sans que le maire qui a dĂ©livrĂ© le permis ne prononce son retrait conformĂ©ment aux termes de l’article L. 424-5 du Code de l’urbanisme Le permis de construire malgrĂ© son illĂ©galitĂ© deviendra dĂ©finitif. Il ne pourra donc plus ĂȘtre annulĂ© ou retirĂ©, autrement dit il ne pourra plus ĂȘtre expulsĂ© de l’ordonnancement juridique. CABINET DUCOURAU & AVOCATS 9 Rue Boudet 33000 Bordeaux. Tel email Site
Larticle A 424-18 du Code de l’urbanisme exige que le panneau de permis de construire soit installĂ© Ă  la vue de tous durant toute la pĂ©riode de purge de recours et des travaux. Votre voisinage comme tous les autres usagers de la voie publiques doivent ĂȘtre informĂ©s facilement des renseignements inscrits sur votre panneau de permis de
AprĂšs le dĂ©pĂŽt de la demande de permis de construire et si l’instruction aboutit sur une dĂ©cision favorable, alors vous avez le feu vert pour la construction. Quand vous obtenez votre permis de construire, vous ne pouvez toutefois pas attendre indĂ©finiment avant de vous lancer dans les travaux. Un dĂ©lai existe pour commencer le chantier aprĂšs obtention du permis de construire. Voici les dĂ©tails de ce dĂ©lai Ă  connaĂźtre et les conditions que vous pouvez utiliser pour le prolonger. Quel est le dĂ©lai pour commencer les travaux aprĂšs obtention d’un permis de construire ? Une fois le permis de construire obtenu, le dĂ©lai Ă  respecter pour initier les travaux dĂ©bute. Ainsi, aprĂšs l’affichage obligatoire du permis de construire pour informer le voisinage puisse du projet et qu’il puisse manifester son dĂ©saccord Ă©ventuel, vous disposez d’un dĂ©lai de 36 mois pour dĂ©buter le chantier. Vous devez commencer les travaux dans les trois ans qui suivent l’obtention du permis de construire. A dĂ©faut, cette autorisation d’urbanisme ne sera plus valable. Cette durĂ©e de validitĂ© de trois ans Ă  compter de la dĂ©livrance concerne le permis de construire, d’amĂ©nager ou de dĂ©molir, mais n’impose pas l’achĂšvement des travaux. En clair, il faut dĂ©buter les travaux a minima dans les trois annĂ©es qui suivent la notification de dĂ©livrance du permis de construire. Vous devez initier votre chantier, mais rien ne vous oblige Ă  l’achever u, avec une livraison complĂšte du bĂąti concernĂ©. La procĂ©dure pour commencer les travaux aprĂšs obtention d’un permis de construire Comme nous venons de l’évoquer, c’est l’ouverture du chantier qui permet de respecter le dĂ©lai pour commencer les travaux aprĂšs obtention d’un permis de construire. Il ne s’agit en aucun cas de la livraison complĂšte. Pour ĂȘtre dans les rĂšgles, vous devez dĂ©poser une dĂ©claration d’ouverture de chantier DOC directement auprĂšs de la mairie de la commune concernĂ©e ou en utilisant un formulaire en ligne. Une fois ce document complĂ©tĂ© et fourni Ă  l’administration, l’ouverture du chantier est officielle. Des travaux concrets doivent tout de mĂȘme suivre cette phase administrative. Vous devez rĂ©ellement entreprendre la construction avec par exemple la maçonnerie des murs ou l’édification d’une structure. Prolonger le dĂ©lai de validitĂ© d’un permis de construire, c’est possible Si vous ne parvenez pas Ă  lancer les travaux dans le dĂ©lai imparti, vous pouvez demander Ă  prolonger la durĂ©e de validitĂ© du permis de construire. Cette prolongation est Ă©galement possible dans le cas d’une dĂ©claration prĂ©alable de travaux. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, il est possible de demander deux prolongations d’une durĂ©e d’une annĂ©e chacune. En les cumulant, cela signifie que vous pouvez obtenir un dĂ©lai aprĂšs obtention du permis de construire allant jusqu’à cinq ans pour commencer les travaux. Mais attention, cette durĂ©e maximale est en rĂ©alitĂ© trĂšs thĂ©orique. Pour pouvoir en bĂ©nĂ©ficier, il faut en effet que les rĂšgles d’urbanisme qui concernent la parcelle sur laquelle vous souhaitez effectuer les travaux n’aient pas changĂ©. Si certaines rĂšgles ont Ă©voluĂ© et ne permettent plus de construire en respectant l’implantation prĂ©vue dans le permis de construire initial, alors la prolongation ne sera pas possible. Cela peut notamment concerner la hauteur d’un Ă©difice ou encore son emplacement par rapport aux limites sĂ©paratives ou Ă  la voirie. Sachez que ce sont Ă©galement les servitudes administratives qui contraignent le projet ne doivent pas avoir Ă©voluĂ© en votre dĂ©faveur. La procĂ©dure Ă  suivre pour prolonger le dĂ©lai de validitĂ© d’un permis de construire est identique Ă  la procĂ©dure initiale. Vous devez dĂ©poser une demande en mairie. Celle-ci doit intervenir au moins deux mois avant le dĂ©lai d’expiration de validitĂ© du permis d’origine. Vous obtiendrez une rĂ©ponse favorable ou non. En cas d’absence de rĂ©ponse, cela veut dire que la validitĂ© de votre permis de construire bĂ©nĂ©ficie d’un renouvellement d’une annĂ©e. Quel est le dĂ©lai pour terminer les travaux aprĂšs obtention d’un permis de construire ? Si nous Ă©voquons ici le dĂ©lai pour lancer les travaux, qu’en est-il du dĂ©lai pour terminer les travaux aprĂšs l’obtention d’un permis de construire ? La loi ne prĂ©voit aucun dĂ©lai. Cela signifie-t-il pour autant que vous pouvez garder un chantier en cours pendant des annĂ©es durant ? Non ! Une fois passĂ© le dĂ©lai de trois ans aprĂšs obtention du permis de construire, les travaux sont rĂ©putĂ©s commencĂ©s. Ils ne doivent dĂšs lors pas faire l’objet d’une interruption pendant une durĂ©e supĂ©rieure Ă  une annĂ©e. Dans le cas contraire, cela invalidera alors le permis. L’invalidation du permis de construire dĂ©pend de la preuve de l’interruption et notamment sa durĂ©e supĂ©rieure Ă  un an. Cela peut notamment ĂȘtre le cas d’un voisin ou d’un riverain qui souhaite voir cesser la construction. Afin de justifier de votre bonne foi et pour ne pas voir votre permis de construire annulĂ©, nous vous recommandons de conserver toutes les factures relatives aux travaux. Ces derniĂšres mentionnent notamment les dates d’intervention sur les chantiers. Tout document qui justifierait d’une interruption d’une durĂ©e infĂ©rieure Ă  un an est Ă  garder prĂ©cieusement. Une fois les travaux achevĂ©s, vous devez adresser une dĂ©claration d’achĂšvement de ceux-ci Ă  votre mairie. Ce document est important, car vous y attestez que les travaux rĂ©alisĂ©s sont en conformitĂ© avec le permis de construire dĂ©livrĂ©. Cela peut faire l’objet d’un contrĂŽle sur place pour vĂ©rifier vos dires. Que faire en cas de permis de construire pĂ©rimĂ© ? Dans le cas de l’irrespect du dĂ©lai pour commencer les travaux aprĂšs obtention du permis de construire et de sa pĂ©remption , existe-t-il des solutions pour agir ? La seule solution consiste Ă  redĂ©poser une demande de permis de construire. Dans le cas oĂč les rĂšgles d’urbanisme n’auraient pas Ă©voluĂ©, vous devriez alors obtenir le feu vert comme cela Ă©tait le cas prĂ©cĂ©demment. En revanche, si les conditions de construction ont changĂ©, il faudra peut-ĂȘtre modifier le projet et revoir vos plans. Sachez que l’administration diffĂ©rencie les cas pour lesquels les travaux n’ont pas dĂ©butĂ© des cas pour lesquels les travaux ont Ă©tĂ© interrompus. Lorsque le permis de construire est pĂ©rimĂ©, car l’interruption a durĂ© plus d’un an, il est souvent trĂšs difficile d’obtenir Ă  nouveau une autorisation. Le permis de construire dans le cas d’une vente Ă  un promoteur immobilier La question de la dĂ©livrance d’un permis de construire et notamment de son dĂ©lai de validitĂ© pour lancer les travaux est centrale si vous rĂ©alisez une vente Ă  un promoteur immobilier. Effectivement, si vous choisissez de vendre un terrain ou un bien immobilier Ă  un promoteur en vue de la rĂ©alisation d’un projet de construction neuve, vous pouvez profiter de conditions d’achat avantageuses. En contrepartie de cette plus-value potentielle pour vous, la vente est soumise Ă  des conditions suspensives, et notamment celle d’obtenir un permis de construire purgĂ© de tout recours. Partant, le promoteur immobilier s’engage Ă  acheter votre bien uniquement s’il obtient un permis de construire pour son projet. En contrepartie du blocage du bien pendant la pĂ©riode de conception de l’offre architecturale, de montage du dossier et obtention du permis de construire, vous pouvez prĂ©tendre Ă  une indemnitĂ© d’immobilisation. Si vous souhaitez en savoir plus sur les conditions de rĂ©munĂ©ration dans le cas d’une vente Ă  un promoteur immobilier, solliciter nos experts. City&You s’engage Ă  vos cĂŽtĂ©s et vous accompagne dans les nĂ©gociations des conditions de vente qui vous sont proposĂ©es, tout en vous permettant d’obtenir un prix potentiel constructible avantageux, afin de valoriser le bien dont vous souhaitez vous sĂ©parer.
Unpermis de construction dĂ©douanĂ© toutes ressources est un permis qui est valide parce que la pĂ©riode de recours des tiers est Ă©chue. A voir aussi : DĂ©couvrez les meilleures façons d’acheter sa premiere maison.La durĂ©e est de deux mois pour toute personne ainsi que de trois mois pour les autoritĂ©s compĂ©tentes comme la mairie ou l’Etat.
LA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrĂȘt suivant Donne acte Ă  M. X... du dĂ©sistement partiel de son pourvoi en ce qu'il est dirigĂ© contre le CrĂ©dit immobilier de France-Sud ; Sur le moyen unique, pris en sa deuxiĂšme branche Vu l'article 1382 du code civil Attendu que le 5 octobre 2001, suivant acte rĂ©digĂ© avec le concours de la sociĂ©tĂ© notariale C..., Y... et D..., M. X... s'est engagĂ© Ă  acquĂ©rir un terrain Ă  bĂątir appartenant aux Ă©poux Z..., sous condition suspensive de l'obtention d'un permis de construire, rĂ©putĂ©e rĂ©alisĂ©e dĂšs l'obtention de cette piĂšce, le 7 janvier 2002 ; que la vente a Ă©tĂ© constatĂ©e par acte authentique reçu le 18 fĂ©vrier 2002, soit avant l'expiration du dĂ©lai de recours contre cette dĂ©cision administrative, par la sociĂ©tĂ© notariale E... A..., en participation avec M. Y..., notaire ; que, le permis de construire ayant Ă©tĂ© ultĂ©rieurement annulĂ©, M. X... a recherchĂ© la responsabilitĂ© professionnelle de la sociĂ©tĂ© E... A..., lui reprochant d'avoir manquĂ© Ă  son devoir de conseil quant au risque d'invalidation du projet de construction envisagĂ© ; Attendu que pour dĂ©bouter l'acquĂ©reur de ses demandes, l'arrĂȘt attaquĂ© retient qu'il a Ă©tĂ© dĂ»ment informĂ© de la teneur et des modalitĂ©s du recours ouvert contre le permis de construire, expressĂ©ment mentionnĂ©es dans l'acte initial de sorte qu'il s'est engagĂ© en connaissance de cause ; Qu'en statuant ainsi, alors qu'il appartenait au notaire de prendre en outre l'initiative d'informer l'acquĂ©reur des risques inhĂ©rents Ă  la signature de l'acte authentique de vente avant l'expiration du dĂ©lai de recours contre le permis de construire, la cour d'appel a violĂ© l'article susvisĂ© ; PAR CES MOTIFS et sans qu'il soit nĂ©cessaire de statuer sur les autres branches du moyen CASSE ET ANNULE, mais seulement en ce qu'elle a statuĂ© sur les demandes formĂ©es par M. X... Ă  l'encontre de la sociĂ©tĂ© E... H... titre de sa responsabilitĂ© professionnelle, l'arrĂȘt rendu le 13 janvier 2009, entre les parties, par la cour d'appel de Montpellier ; remet, en consĂ©quence, sur ce point, la cause et les parties concernĂ©es dans l'Ă©tat oĂč elles se trouvaient avant ledit arrĂȘt et, pour ĂȘtre fait droit, les renvoie devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence ; Condamne la SCP E..., A..., B... F... aux dĂ©pens ; Vu l'article 700 du code de procĂ©dure civile, condamne la SCP G..., A..., B... F... Ă  payer 3 000 euros Ă  M. X... ; rejette la demande de la SCP E..., A..., B... F... Dit que sur les diligences du procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la Cour de cassation, le prĂ©sent arrĂȘt sera transmis pour ĂȘtre transcrit en marge ou Ă  la suite de l'arrĂȘt partiellement cassĂ© ; Ainsi fait et jugĂ© par la Cour de cassation, premiĂšre chambre civile, et prononcĂ© par le prĂ©sident en son audience publique du neuf dĂ©cembre deux mille dix. MOYEN ANNEXE au prĂ©sent arrĂȘt Moyen produit par la SCP Ancel et Couturier-Heller, avocat aux Conseils, pour M. X... Le moyen reproche Ă  l'arrĂȘt attaquĂ© d'avoir dĂ©boutĂ© Monsieur X... de sa demande tendant Ă  voir dire que la SCP Raymond E..., GĂ©rard A..., MychĂšle B... F..., notaire, avait commis une faute engageant sa responsabilitĂ© et Ă  la voir condamner Ă  lui payer des dommages intĂ©rĂȘts en rĂ©paration des prĂ©judices subis ; AUX MOTIFS PROPRES QUE le 5 octobre 2001 suivant acte rĂ©digĂ© par l'office notarial de MaĂźtres Roger C..., Alain Y... et Reine D..., M. et Mme François Z... s'engagent Ă  vendre Ă  M. Anthony X... qui s'engage Ă  l'acquĂ©rir pour le prix de 173. 121, 10 euros une parcelle de terrain Ă  bĂątir situĂ©e Ă  Montferrier-Sur-Lez chemin des Olivette cadastrĂ©e section AD nos 76 et 80 formant le lot unique du lotissement " Alter-Bellerencontre " crĂ©e suivant arrĂȘtĂ© municipal du 28 juin 1999 sous la condition suspensive, notamment, d'obtention par l'acquĂ©reur d'un permis de construire Ă©tant expressĂ©ment convenu que la condition d'obtention du permis de construire sera rĂ©putĂ© rĂ©alisĂ©e dĂšs obtention de cette piĂšce, le rĂ©dacteur des prĂ©sentes prĂ©cisant en tant que de besoin que le permis de construire ne devient dĂ©finitif que s'il n'a fait l'objet d'aucun recours devant la juridiction administrative et ce dans le dĂ©lai de deux mois qui court Ă  compter de la plus tardive des deux dates suivantes, le premier jour d'une pĂ©riode continue de deux mois d'affichage sur le terrain et le premier jour d'une pĂ©riode continue de deux mois d'affichage en mairie » ; que l'acte du 5 octobre 2001 prĂ©voit une signature de l'acte authentique de vente au plus tard le 24 dĂ©cembre 2001 Ă©tant prĂ©cisĂ© que les conditions suspensives devront ĂȘtre rĂ©alisĂ©es dans le dĂ©lai de validitĂ© des prĂ©sentes et que la date d'expiration de ce dĂ©lai n'est pas extinctive mais constitutive du point de dĂ©part de la pĂ©riode Ă  partir de laquelle l'une des parties pourra obliger l'autre Ă  s'exĂ©cuter ; que mĂȘme si ni le permis ni le prĂȘt n'ont Ă©tĂ© obtenu dans ce dĂ©lai » mais respectivement les 7 janvier et 12 fĂ©vrier 2002, les parties rĂ©gularisent le 18 fĂ©vrier 2002 sous l'Ă©gide de la S. C. P notariale E... A... en participation avec MaĂźtre Alain Y..., notaire » l'acte authentique de vente et celui de prĂȘt en parfaite exĂ©cution de l'acte du 5 octobre 2001, acte qui comporte en sa page 26 une dĂ©claration de l'acquĂ©reur selon laquelle un avant contrat sous seing privĂ© a Ă©tĂ© reçu prĂ©alablement Ă  la rĂ©daction des prĂ©sentes » ; qu'au vu de ces Ă©lĂ©ments, la seule circonstance que la rĂ©itĂ©ration intervienne postĂ©rieurement au dĂ©lai du 24 dĂ©cembre 2001 ne permet pas d'entraĂźner la caducitĂ© rĂ©clamĂ©e par M. Anthony X... d'un avant contrat exĂ©cutĂ© et dont la validitĂ© est remise en cause au vu du seul souhait de ce dernier de contester les Ă©nonciations du premier juge selon lesquelles la S. C. P notariale E... A... n'est intervenue que pour donner forme authentique Ă  un accord complet dĂ©jĂ  conclu sans son intervention, acte par lequel M. Anthony X... accepte d'acquĂ©rir dĂšs l'obtention du permis de construire et qui lui rappelle les conditions dans lesquelles ce document administratif devient dĂ©finitif ; que dĂšs lors M. Anthony X... ne peut imputer Ă  la S. C. P notariale E... A..., ce qu'il ne reproche d'ailleurs pas aux rĂ©dacteurs de l'acte du 5 octobre 2001, un dĂ©faut de conseil sur l'acceptation de la vente sans que le permis de construire ne soit dĂ©finitif aprĂšs expiration du dĂ©lai de recours des tiers ; qu'au vu de ces Ă©lĂ©ments et ceux prĂ©cis et motivĂ©s du premier juge que la Cour adopte il y a lieu Ă  confirmation de la dĂ©cision dĂ©fĂ©rĂ©e en ce qu'elle dĂ©boute M. Anthony X... de sa demande d'indemnisation dirigĂ©e Ă  l'encontre de la S. C. P notariale E... A... et ce en raison de l'absence de toute faute commise par cette derniĂšre dans ses obligations professionnelles, notamment de conseil ; ET AUX MOTIFS ADOPTES QUE les notaires doivent, avant de dresser des actes, procĂ©der Ă  la vĂ©rification des faits et conditions nĂ©cessaires pour assurer l'utilitĂ© et l'efficacitĂ© de ces actes, Ă©clairer les parties et attirer leur attention sur les consĂ©quences et les risques des actes qu'ils authentifient ; que l'obligation de conseil du notaire porte donc tant sur la validitĂ© de l'acte que sur les risques juridiques et Ă©conomiques encourus par son client ; qu'en l'espĂšce, Monsieur X... soutient que la SCP E... A... devait, au titre de son devoir de conseil, attirer son attention sur les risques encourus du fait d'une possible annulation du permis de construire en cas de recours des tiers, le dĂ©lai de recours n'Ă©tant pas purgĂ© Ă  la date de signature de l'acte authentique de vente, Il affirme Ă©galement que le notaire aurait dĂ» lui conseiller de diffĂ©rer la vente Ă  une date ultĂ©rieure ; que, cependant, il ne peut ĂȘtre valablement reprochĂ© au notaire de n'avoir pas rappelĂ© Ă  l'acheteur que le permis de construire n'Ă©tait dĂ©finitif qu'Ă  l'expiration du dĂ©lai imparti aux tiers pour exercer un recours Ă  son encontre, dont la teneur et les modalitĂ©s avaient Ă©tĂ© explicitement mentionnĂ©s dans le compromis de vente prĂ©alablement convenu avec le vendeur ; qu'aux termes de cet acte, M. Anthony X... s'Ă©tait alors, en toute connaissance de cause du risque encouru, clairement engagĂ© Ă  ratifier la vente du terrain en cas de dĂ©livrance du permis de construire qu'il visait, sans attendre que celui-ci ait acquis un caractĂšre dĂ©finitif, la condition suspensive Ă©tant "... rĂ©putĂ©e rĂ©alisĂ©e dĂšs obtention de cette piĂšce " ; que mĂȘme si la rĂ©ponse de l'autoritĂ© administrative compĂ©tente Ă  la demande d'autorisation de construire et l'accord de la banque au financement de la construction ont Ă©tĂ© donnĂ©s au-delĂ  des dates fixĂ©es par le compromis, les parties ont nĂ©anmoins maintenu les termes de leur accord pour finaliser la vente dans les conditions du compromis. Il ne pouvait entrer dans l'obligation de conseil du notaire de proposer de diffĂ©rer la vente dĂšs lors qu'il n'est intervenu que pour donner forme authentique Ă  un accord complet dĂ©jĂ  conclu sans son intervention ; qu'en outre, il n'appartient pas au notaire de se substituer Ă  l'autoritĂ© administrative pour Ă©valuer la validitĂ© d'un permis de construire et les possibilitĂ©s subjectives qui pourraient conduire Ă  son annulation, dĂšs lors, le notaire n'a pas Ă  s'entourer d'autres prĂ©cautions, s'agissant de question d'urbanisme, que l'obtention d'un certificat d'urbanisme ; qu'en l'espĂšce, la SCP E... A... s'est assurĂ©e dans l'intĂ©rĂȘt de son client que le terrain objet de l'acte Ă©tait constructible suivant le voeu des parties Ă  l'acte authentique de vente, en se faisant transmettre et en annexant Ă  l'acte non seulement le certificat d'urbanisme confirmant que la parcelle vendue fait partie d'un lotissement, mais encore le permis de construire satisfaisant aux exigences du compromis effectivement dĂ©livrĂ© par le maire de la commune ; qu'ainsi, il ne peut lui ĂȘtre reprochĂ© d'avoir manquĂ© sur ce point Ă  son devoir de conseil envers Monsieur X..., d'autant que les deux permis de construire successifs n'ont Ă©tĂ© annulĂ©s non parce que le terrain n'Ă©tait pas en zone constructible, mais parce que chacun des projets de construction prĂ©sentĂ©s portait une atteinte grave Ă  l'aqueduc en raison de son implantation Ă  proximitĂ© immĂ©diate du monument historique ; que l'acte proposĂ© par le notaire est donc efficace, en ce qu'il porte effectivement sur la vente d'un terrain Ă  construire, comme le montrent les documents d'urbanisme appropriĂ©s qu'il a collectĂ©s, une Ă©ventuelle remise en cause de ces renseignements, pouvant conduire Ă  l'annulation de la vente, ne pourrait lui ĂȘtre imputĂ©e, il est Ă©galement conforme Ă  la volontĂ© des parties souhaitant parvenir Ă  la vente et Ă  l'Ă©quilibre de leurs rapports, le risque que le projet particulier de construction qu'il souhaitait soit contestĂ© et invalidĂ© devant le juge administratif a Ă©tĂ© acceptĂ© par l'acquĂ©reur, au terme d'un compromis avec le vendeur relativement Ă  la durĂ©e des conditions suspensives ; que dĂšs lors, il n'est pas Ă©tabli que la SCP E... A... a manquĂ© Ă  son obligation de conseil vis Ă  vis de Monsieur X... lors de la conclusion de l'acte authentique de vente signĂ© en son cabinet le 18 fĂ©vrier 2002, aucune faute ne pouvant lui ĂȘtre imputĂ©e, Monsieur X... sera dĂ©boutĂ© de sa demande en dommages et intĂ©rĂȘts formĂ©e Ă  son encontre. ALORS, d'une part, QUE le notaire ne peut dĂ©cliner le principe de sa responsabilitĂ© en allĂ©guant qu'il n'a fait que donner une forme authentique aux opĂ©rations conclues par les parties ; d'oĂč il rĂ©sulte que la Cour d'appel ne pouvait Ă©carter toute faute du notaire au motif inopĂ©rant qu'il n'Ă©tait intervenu que pour donner forme authentique Ă  un accord complet dĂ©jĂ  conclu sans son intervention ; qu'elle a ainsi violĂ© l'article 1382 du Code civil ; ALORS, d'autre part, QUE le notaire est tenu d'informer et d'Ă©clairer les parties sur la portĂ©e et les effets ainsi que sur les risques de l'acte auquel il prĂȘte son concours, sans que leurs compĂ©tences personnelles ni la prĂ©sence d'un conseiller Ă  leur cĂŽtĂ© ne le dispensent de son devoir de conseil ; D'oĂč il rĂ©sulte que la Cour d'appel ne pouvait dĂ©cider que la SCP E... A... F..., notaire, n'avait pas commis de faute en n'alertant pas Monsieur X... des risques de parfaire l'opĂ©ration avant que le permis de construire soit purgĂ© de tout recours au motif qu'il avait Ă©tĂ© informĂ© des conditions dans lesquelles le permis deviendrait dĂ©finitif par le compromis signĂ© devant le notaire du vendeur ; qu'en statuant par ce motif impuissant Ă  Ă©carter toute faute du notaire, la Cour d'appel a encore violĂ© l'article 1382 du Code civil ; ALORS, enfin, QUE le notaire est tenu d'une obligation de conseil et de mise en garde pour que les droits et obligations rĂ©ciproques lĂ©galement contractĂ©s par les parties rĂ©pondent aux finalitĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es de leur engagement ; qu'en l'espĂšce, pour Ă©carter tout manquement de la SCP E... A... F... Ă  son devoir de conseil, la Cour d'appel a, par motifs adoptĂ©s, retenu que le notaire avait rempli les seules obligations Ă  sa charge en se procurant le certificat d'urbanisme et le permis de construire dont il ressortait que le terrain Ă©tait constructible ; qu'en limitant ainsi les obligations du notaire, alors qu'il lui incombait d'Ă©tudier les documents qu'il s'Ă©tait procurĂ©s et d'informer l'acquĂ©reur des risques que cette Ă©tude rĂ©vĂ©lait au regard des finalitĂ©s de son engagement c'est-Ă -dire de son projet de rĂ©aliser la construction pour laquelle il avait obtenu un permis de construire, la Cour d'appel a derechef violĂ© l'article 1382 du Code civil.
De170ÂČ ; dans la Permis de construire purgĂ© de tout recours structure du projet nĂ©cessite pas toujours prĂ©fĂ©rable de l’étang de correspondances. À bergerac : ce projet, il ne
Article rĂ©digĂ© par MaĂźtre Laurent BIDAULT , avocat Ă  Paris. Qu’est-ce qu’un permis de construire et dans quels cas est-il obligatoire ? Le permis de construire est une autorisation d’urbanisme qui est gĂ©nĂ©ralement dĂ©livrĂ©e par la commune dans laquelle auront lieu les travaux, avant le commencement de ceux-ci. Besoin d'un avocat ? Nous vous mettons en relation avec l’avocat qu’il vous faut, prĂšs de chez vous Trouver mon Avocat Le permis de construire est gĂ©nĂ©ralement obligatoire pour les constructions nouvelles, mais plusieurs exceptions sont prĂ©vues au code de l’urbanisme articles R. 421-2 Ă  R. 421-12 du code de l’urbanisme. De mĂȘme, le code de l’urbanisme Ă©numĂšre les travaux sur des constructions existantes qui nĂ©cessitent l’obtention d’un permis de construire article Ă  du Code de l’urbanisme. Dans les autres cas, une dĂ©claration prĂ©alable de travaux en mairie peut suffire. A titre d’illustration, les travaux suivants nĂ©cessitent un permis de construire l’amĂ©nagement des combles si la surface plancher concernĂ© dĂ©passe 40m2 ; la construction d’une vĂ©randa de plus de 40m2, les travaux d’extension d’un garage dĂ©passant 40m2 ; ou encore la construction d’une piscine non-couverte de plus de 10m2. A l’inverse ne nĂ©cessitent pas de permis de construire certaines habitations lĂ©gĂšres pour le loisir, le mobilier urbain ou encore les terrasses de plain-pied. OĂč et dans quels dĂ©lais un permis de construire peut-il ĂȘtre obtenu ? La demande de permis de construire doit ĂȘtre faite gĂ©nĂ©ralement auprĂšs de la mairie de la commune oĂč sont situĂ©s les travaux. Le dossier de demande de permis de construire doit comporter obligatoirement un certain nombre de piĂšces dont la liste est fixĂ©e par les articles et Code de l’urbanisme du code de l’urbanisme ; il s’agit notamment du formulaire Cerfa relatif aux constructions nouvelles ou celui relatif aux constructions existantes, le plan de situation du terrain, le plan de masse du terrain et de la construction ou encore le plan de coupe du terrain. La demande de permis de construire doit ĂȘtre prĂ©sentĂ©e en 4 exemplaires auprĂšs de la mairie. Notez que cette derniĂšre dispose alors d’un dĂ©lai d’instruction de 2 mois Ă  compter de la demande concernant les maisons individuelles et d’une durĂ©e de 3 mois concernant les autres ouvrages. Sans rĂ©ponse dans ce dĂ©lai, le permis de construire est rĂ©putĂ© avoir Ă©tĂ© accordĂ© de façon tacite article Code de l’urbanisme. Un permis de construire modificatif – qui vient modifier de façon limitĂ©e le permis de construire initial – s’obtient dans les mĂȘmes conditions. PrĂ©cisons enfin que la demande de permis de construire est gratuite et que le recours Ă  un architecte n’est obligatoire que pour les constructions nouvelles et les travaux d’agrandissement de constructions existantes qui dĂ©passent 150m2 article Code de l’urbanisme. Attention Ă  l’obligation d’affichage du permis de construire Il est obligatoire d’afficher son permis de construire Articles et suivants Code de l’urbanisme. Surtout, c’est Ă  compter de la date de cet affichage – s’il est rĂ©gulier – que le dĂ©lai de contestation Ă  l’encontre du permis de construire commence Ă  courir. L’affichage du permis de construire doit ĂȘtre fait au moyen d’un panneau rectangulaire d’une dimension minimale de 80 cm par 120 cm. Ce panneau doit prĂ©ciser notamment le nom du propriĂ©taire, la raison sociale de la sociĂ©tĂ© en charge de la construction, Ă©ventuellement le nom de l’architecte, la date Ă  laquelle le permis a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© ou encore la nature du projet ou des travaux autorisĂ©s. De plus, le panneau d’affichage doit ĂȘtre lisible depuis la voie publique ou depuis les espaces ouverts au public, pendant toute la durĂ©e du chantier. Il peut ĂȘtre utile de faire constater par voie d’huissier le bon affichage du permis de construire, afin de purger le dĂ©lai de contestation du permis. Dans quel dĂ©lai un permis de construire peut-il ĂȘtre contestĂ© ? Le dĂ©lai de recours Ă  l’encontre d’un permis de construire au d’une dĂ©claration prĂ©alable d’ailleurs est de 2 mois Ă  compter du premier jour de l’affichage rĂ©gulier du permis de construire, d’oĂč l’intĂ©rĂȘt de procĂ©der Ă  celui-ci. En effet, en l’absence d’affichage du permis de construire, celui-ci peut ĂȘtre contestĂ© pendant toute la durĂ©e des travaux et jusqu’à un dĂ©lai de 6 mois aprĂšs leur achĂšvement, ce qui peut s’avĂ©rer extrĂȘmement prĂ©judiciable. Qui peut contester un permis de construire ? Les tiers Ă  l’opĂ©ration de construction ou de travaux peuvent contester le permis de construire autorisant celle-ci. Il s’agit gĂ©nĂ©ralement des voisins ou des riverains de l’opĂ©ration. Il peut s’agir Ă©galement d’une association sous certaines conditions, ou du prĂ©fet. La commune peut Ă©galement retirĂ© un permis de construire dans un dĂ©lai de 3 mois suivant sa dĂ©livrance. Le tiers devra dĂ©montrer son intĂ©rĂȘt Ă  agir contre le permis de construire, ce dernier doit en effet affecter directement les conditions d’occupation, les conditions d’utilisation ou les conditions de jouissance des biens du tiers article Code de l’urbanisme. Le requĂ©rant ne pourra invoquer que des griefs qui sont relatifs Ă  l’irrĂ©gularitĂ© du permis de construire au regard des rĂšgles d’urbanisme, telles que celles qui sont prĂ©cisĂ©es au plan local d’urbanisme PLU par exemple. Comment contester un permis de construire ? PremiĂšrement, la contestation du permis de construire peut se faire au moyen d’un recours gracieux demandant le retrait du permis auprĂšs du maire qui a accordĂ© le permis de construire. Ce recours doit ĂȘtre fait dans un dĂ©lai de 2 mois suivant la date d’affichage du permis de construire. Le maire disposera alors d’un dĂ©lai de 2 mois pour rĂ©pondre Ă  cette demande. A dĂ©faut, le maire sera rĂ©putĂ© avoir rejetĂ© cette demande et le requĂ©rant disposera alors d’un dĂ©lai de 2 mois pour saisir le Tribunal administratif. DeuxiĂšmement, la contestation du permis de construire peut se faire directement devant le Tribunal administratif, dans un dĂ©lai Ă©galement de 2 mois suivant la date d’affichage du permis de construire. Attention Dans ces deux cas de figure, le requĂ©rant doit impĂ©rativement informer le titulaire du permis de construire de son recours, dans un dĂ©lai de 15 jours Ă  partir de la date de dĂ©pĂŽt de son recours. Que faire si les travaux dĂ©butent alors que le permis de construire a Ă©tĂ© contestĂ© ? Le recours contre un permis de construire n’est pas suspensif, ce qui signifie que le titulaire du permis pourra dĂ©buter les travaux alors mĂȘme que son permis est contestĂ©. Afin de suspendre l’exĂ©cution des travaux jusqu’à ce que le juge administratif se prononce sur le litige, il est possible de former un rĂ©fĂ©rĂ© suspension auprĂšs du Tribunal administratif, afin de demander au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s qu’il suspende l’exĂ©cution des travaux. Dans ce cas, il faudra dĂ©montrer qu’il y a une urgence Ă  suspendre l’exĂ©cution des travaux classiquement constituĂ©e par le fait que les travaux dĂ©butent et que la lĂ©galitĂ© du permis est sĂ©rieusement douteuse au regard des rĂšgles d’urbanisme.

Cerecours doit ĂȘtre fait dans un dĂ©lai de 2 mois suivant la date d’affichage du permis de construire. Le maire disposera alors d’un dĂ©lai de 2 mois pour rĂ©pondre Ă  cette demande. A dĂ©faut, le maire sera rĂ©putĂ© avoir rejetĂ© cette demande et le requĂ©rant disposera alors d’un dĂ©lai de 2 mois pour saisir le Tribunal administratif.

MĂȘme les permis de construire peuvent ĂȘtre retirĂ©s ! Une mairie peut en effet retirer l’autorisation qu’elle vous a donnĂ©e, mais en respectant certaines conditions. En tant que bĂ©nĂ©ficiaire du permis, vous pouvez vous aussi demander son annulation. Ainsi, Comment prouver la lĂ©galitĂ© d’une construction ? C’est au pĂ©titionnaire d’apporter la preuve de l’existence lĂ©gale de cette construction. A dĂ©faut, la construction sera rĂ©putĂ©e illĂ©gale et la demande de travaux devra porter sur l’ensemble de la construction. Dans ce dernier cas, si le terrain est inconstructible, l’autorisation ne pourra pas ĂȘtre accordĂ©e. ensuite Quel est le dĂ©lai de retrait d’un permis de construire ? Le Code de l’urbanisme, en son article L. 424-5, est venu prĂ©ciser les conditions de retrait Le permis de construire, d’amĂ©nager ou de dĂ©molir, tacite ou explicite, ne peut ĂȘtre retirĂ© que s’il est illĂ©gal et dans le dĂ©lai de trois mois suivant la date de cette dĂ©cision. Pourquoi retirer un permis de construire ? DĂ©finition de la procĂ©dure de retrait d’un permis de construire. Elle permet Ă  votre mairie de retirer son accord si elle se rend compte, aprĂšs son obtention, que votre autorisation d’urbanisme est illĂ©gale. Comment contester un retrait de permis de construire ?Comment prouver qu’une construction a plus de 10 ans ?Comment savoir si une construction a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e ?Quels travaux ne sont soumis Ă  aucune autorisation ?Quand commence le recours des tiers ?Qu’est-ce que la purge d’un permis de construire ?Comment annuler la taxe d’amĂ©nagement ?Qu’est-ce qu’un arrĂȘte de permis de construire ?Quels sont les motifs pour contester un permis de construire ?Puis-je annuler un permis de construire ?Comment faire un recours contre une construction ?Puis-je vendre ma maison sans certificat de conformitĂ© ?Comment prouver la date d’achĂšvement des travaux ?Comment savoir si mon voisin a fait une dĂ©claration de travaux ?Comment savoir si une extension de maison est dĂ©clarĂ©e ?Comment savoir si mon voisin a dĂ©posĂ© un permis de construire ?Comment savoir si une maison Ă  un permis de construire ?Quels travaux sont soumis Ă  dĂ©claration prĂ©alable ?Quels travaux sont Ă  dĂ©clarer ?Quels sont les risques quand on fait travaux sans autorisation ? Comment contester un retrait de permis de construire ? Vous pouvez Ă©galement contester le retrait et faire un recours auprĂšs du tribunal administratif pour que votre PC initial soit rĂ©tabli. Enfin, sachez qu’une commune qui opĂšre un retrait administratif de permis de construire pourra parfois ĂȘtre reconnue responsable de votre prĂ©judice. Comment prouver qu’une construction a plus de 10 ans ? A noter La prescription administrative dĂ©cennale permet d’éviter, lorsqu’une construction a plus de 10 ans, quune nouvelle demande de permis soit refusĂ©e au motif que cette construction ancienne est irrĂ©guliĂšre. Comment savoir si une construction a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e ? La consultation de tout permis de construire se fait soit Ă  la mairie l’ayant dĂ©livrĂ©, soit par envoi de courrier sur demande. Dans le second cas, vous devrez prĂ©ciser le numĂ©ro de l’arrĂȘtĂ© et vous apprĂȘter Ă  supporter les frais de copie et d’affranchissement du fichier. Quels travaux ne sont soumis Ă  aucune autorisation ? Les serres et les chĂąssis d’une hauteur au-dessus du sol infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  1,80 mĂštre de haut ne sont, eux non plus, soumis Ă  aucune autorisation prĂ©alable. Quand commence le recours des tiers ? Le recours des tiers est un droit qui peut s’exercer dĂšs que la pose de l’affichage du permis de construire est effectuĂ©e sur le terrain. Ensuite, durant les deux mois suivant le premier jour d’affichage. Qu’est-ce que la purge d’un permis de construire ? Un permis de construire purgĂ© de tout recours implique que le dĂ©lai de recours des tiers de deux mois est expirĂ©. Un permis de construire purgĂ© de tout retrait implique que le dĂ©lai de trois mois accordĂ© Ă  l’administration pour retirer le permis est expirĂ©. Comment annuler la taxe d’amĂ©nagement ? DĂšs rĂ©ception de l’arrĂȘtĂ© d’annulation de l’autorisation d’urbanisme, vous devez l’adresser Ă  la direction dĂ©partementale des territoires pour annulation des taxes liĂ©es Ă  cette autorisation. Vous bĂ©nĂ©ficierez alors d’un avoir d’un montant Ă©quivalent Ă  celui de la taxe d’amĂ©nagement/redevance d’archĂ©ologie prĂ©ventive. Qu’est-ce qu’un arrĂȘte de permis de construire ? L’autorisation est dĂ©livrĂ©e sous rĂ©serve du droit des tiers elle a pour objet de vĂ©rifier la conformitĂ© du projet aux rĂšgles et servitudes d’urbanisme. Elle n’a pas pour objet de vĂ©rifier que le projet respecte les autres rĂ©glementations et les rĂšgles de droit privĂ©. Quels sont les motifs pour contester un permis de construire ? Le dĂ©faut de conformitĂ© du permis de construire au plan local d’urbanisme ou au plan d’occupation des sols constitue en principe, des motifs solides de contestation du permis. Puis-je annuler un permis de construire ? L’annulation du permis de construire pour violation du code de l’urbanisme ou du plan local d’urbanisme. Outre les vices de forme, le permis de construire peut ĂȘtre annulĂ© pour illĂ©galitĂ© interne. Cela signifie que le projet, de part sa nature architecturale et sa composition, est illĂ©gal. Comment faire un recours contre une construction ? En ce qui concerne les dĂ©marches, deux possibilitĂ©s s’offrent Ă  vous Vous pouvez former un recours gracieux qui se prĂ©sente sous forme d’une lettre recommandĂ©e adressĂ©e au maire de la commune. Vous pouvez former un recours contentieux qui se prĂ©sente sous la forme d’un dossier adressĂ© au tribunal administratif. Puis-je vendre ma maison sans certificat de conformitĂ© ? La vente d’une maison sans dĂ©claration d’achĂšvement des travaux est possible, mais pas sans difficultĂ©. La situation est la suivante le vendeur de la maison a rĂ©alisĂ©, ou a fait rĂ©aliser, des travaux de construction, d’extension, etc
 Ces travaux ont Ă©tĂ© autorisĂ©s, par un permis de construire, par exemple. Comment prouver la date d’achĂšvement des travaux ? La Daact est un document qui permet d’attester auprĂšs de la mairie l’achĂšvement des travaux et leur conformitĂ© par rapport Ă  l’autorisation d’urbanisme accordĂ©e. Cette dĂ©claration est obligatoire Ă  la fin des travaux autorisĂ©s par un permis de construire, un permis d’amĂ©nager ou une dĂ©claration prĂ©alable de travaux. Comment savoir si mon voisin a fait une dĂ©claration de travaux ? N’hĂ©sitez pas Ă  vous rendre Ă  la mairie avec un expert, un architecte, un urbaniste ou encore un avocat spĂ©cialisĂ© en droit de l’urbanisme. Vous pourrez consulter le dossier de demande de permis de construire et vĂ©rifiez quil soit conforme au PLU ou Ă  la carte communale. Comment savoir si une extension de maison est dĂ©clarĂ©e ? Se renseigner en mairie afin de savoir si le projet d’agrandissement de maison est rĂ©alisable dans le cadre du Plan local d’urbanisme ou du Plan d’occupation des sols de la commune. Ces documents dĂ©finissent un ensemble de rĂšgles auxquelles sont soumises toutes les constructions de la ville. Comment savoir si mon voisin a dĂ©posĂ© un permis de construire ? Si votre voisin bĂ©nĂ©ficie d’une autorisation, celle-ci doit ĂȘtre affichĂ©e sur un panneau rectangulaire sur le lieu du chantier. De nombreuses mentions sont obligatoires, dont la description des travaux prĂ©vus article A424-16 du Code de l’urbanisme. Comment savoir si une maison Ă  un permis de construire ? Pour savoir si votre permis de construire a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©, vous pouvez clairement vous rapprocher de la mairie. Dans tous les cas, si vous faites appel Ă  une sociĂ©tĂ© de construction, elle s’occupera de toutes les dĂ©marches Ă  votre place. Quels travaux sont soumis Ă  dĂ©claration prĂ©alable ? Les travaux de crĂ©ation ou d’extension de surface Une dĂ©claration prĂ©alable est requise lorsque vous envisagez des travaux crĂ©ant des petites surfaces garage, dĂ©pendance, abri de jardin. Il s’agit de la crĂ©ation d’une surface comprise entre 5 et 20 mÂČ de surface plancher ou d’emprise au sol. Quels travaux sont Ă  dĂ©clarer ? Au moment de dĂ©buter vos travaux si vous ĂȘtes titulaire d’un permis de construire ou d’un permis d’amĂ©nager, vous devez adresser Ă  la mairie une dĂ©claration d’ouverture de chantier. Cette dĂ©claration peut se faire en ligne sur le site du service public ou par le biais du formulaire Cerfa n° 13407*03. Quels sont les risques quand on fait travaux sans autorisation ? Risque de construire sans permis de construire les sanctions. En plus du procĂšs-verbal, vous encourez aussi une amende allant de 200€ Ă  6 000€ du m2. article L. 480-4 du code de l’urbanisme. Editeurs 4 – RĂ©fĂ©rences 35 articles N’oubliez pas de partager l’article !
Unpermis de construire purgé de tout recours implique que le délai de recours des tiers de deux mois est expiré. Un permis de construire purgé de tout retrait implique que le
Aujourd’hui je vous propose de faire le point sur la question des dĂ©lais d’une promesse de vente lorsqu’un propriĂ©taire dĂ©cide de vendre son terrain Ă  un promoteur. Vous le verrez ces contraintes de temps ne sont pas comparables Ă  celles qu’un propriĂ©taire aurait s’il dĂ©cidait de vendre son bien sur le marchĂ© des particuliers. Tout d’abord pour entrer dans le vif du sujet Les dĂ©lais de rĂ©alisation de la vente Ă  un particulier 3 a 4 mois en moyenne Les dĂ©lais de rĂ©alisation de la vente Ă  un promoteur 12 Ă  14 mois minimum Pourquoi ? Pour rappel une condition suspensive est une condition qui doit ĂȘtre levĂ©e ou se rĂ©aliser pour que la vente ait lieu. A. Pour la vente Ă  un particulier Lorsque vous vendez votre maison Ă  un particulier, 90% du temps l’acquisition de ce bien par l’acheteur va ĂȘtre soumise Ă  une condition suspensive d’obtention de prĂȘt Ă  une banque pour financer cet achat. Les 3 Ă  4 mois de dĂ©lai sont notamment calibrĂ©s pour permettre la rĂ©alisation de cette condition en plus de toute les conditions suspensives d’usage droit de prĂ©emption, Ă©tat hypothĂ©caire et des obligations administratives DPE, assurances. On passera par pudeur sous silence les dĂ©lais que prennent nos chers notaires, en sus, pour rĂ©aliser ces formalitĂ©s
. oui oui je suis ironique B. Pour la vente Ă  un promoteur pour bien dĂ©buter Le promoteur vous achĂšte votre propriĂ©tĂ©, votre maison ou votre terrain en fonction du nombre de logements qu’il va pouvoir construire dessus avec un Ă©lĂ©ment de comparaison qui s’appelle la SDP pour Surface de plancher et du prix auquel il pense pouvoir vendre ses logements. Ce potentiel de constructibilitĂ© ne devient rĂ©el que si le promoteur est sur et certain de pouvoir construire les logements prĂ©vus et lorsqu’il a donc obtenu un permis de construire purgĂ© de tout recours. Le prix qu’il propose au propriĂ©taire ne peut devenir que rĂ©el et acquis que si et seulement si le promoteur obtient le nombre de logements de SDP qu’il Ă  prĂ©vu pour dĂ©terminer le prix proposĂ©. Lorsque vous allez donc vous engager avec un promoteur celui-ci va soumettre son achat du terrain aux conditions suspensives usuelles d’usage droit de prĂ©emption, Ă©tat hypothĂ©caire et Ă  la condition suspensive d’obtention d’un permis purgĂ© de tout recours sur la base d’une surface de plancher minimum encore une fois le nombre de logements n’a aucun sens pour le vendeur. Il existe aussi d’autres conditions suspensives liĂ©es Ă  la vente d’un terrain Ă  bĂątir mais leurs dĂ©lais de rĂ©alisation sont infĂ©rieurs Ă  ceux de la condition du permis. Il s’agit principalement des Ă©tudes de sols, de pollution, du maintien des conditions de taxe etc
 Pour la vente Ă  un promoteur vous tombez donc sur la chronologie suivante signature de la promesse de vente M dĂ©pĂŽt du permis de construire M+4 mois minimum obtention du permis de construire M+7 mois minimum obtention du permis de construire purgĂ© de tout recours M+10 mois minimum J’attire votre attention sur le fait qu’il s’agit de dĂ©lai minimum incompressible ! Un promoteur ne peut pas aller plus vite que les dĂ©lais prĂ©vus par le code civil et par les formalitĂ©s administratives. Pourquoi 12 Ă  14 mois en moyenne alors que le dĂ©lai incompressible est de 10 mois ? Tout simplement parce que rien ne se passe jamais aussi vite que le minimum de temps requis. Ajoutez Ă  ce dĂ©lai de 10 mois les discussions avec la mairie qui peuvent prendre du temps supplĂ©mentaire, les piĂšces complĂ©mentaires demandĂ©es pendant l’instruction du permis, les dĂ©lais d’affichage, les dĂ©lais des notaires pour rĂ©diger les actes etc etc
 Et on arrive beaucoup plus surement autour de 12 Ă  14 mois que 10, et cela dans 90% des cas. Gardons Ă  l’esprit que les dĂ©lais peuvent ĂȘtre supĂ©rieurs et indĂ©finis, dans le cadre d’un recours par exemple, et qu’à la fin de ces dĂ©lais la vente peut aussi ne pas se rĂ©aliser
mais nous y reviendrons dans un autre article. Ce qu’il faut retenir Si un promoteur vous propose plus que ce que votre propriĂ©tĂ© vaut sur le marchĂ© particulier il ne le peut que si il respecte ces dĂ©lais. Cela ne sert Ă  rien de vouloir nĂ©gocier ces dĂ©lais, un promoteur vous opposera une fin de non recevoir immĂ©diate ou alors vous achĂštera votre terrain au prix du marchĂ© des particuliers Ă  quelques astuces prĂšs. C’est le travail du promoteur qui permet de sur-valoriser votre propriĂ©tĂ©. Vous ne pouvez pas ĂȘtre sur du paiement du prix et de l’achat du terrain avant la fin de tous ces dĂ©lais et mĂȘme en cas de rĂ©alisation des conditions suspensives
 Ne soyez jamais pressĂ©s et acceptez de ne pas tout pouvoir verrouiller. Dans le prochain article nous parlerons de la promesse unilatĂ©rale de vente, de sa construction et de ce qu’elle implique. Retrouvez-nous sur R+4
Letransfert d'un permis de construire, arrĂȘtĂ© qui revĂȘte la forme d'un arrĂȘtĂ© exprĂšs, est susceptible de faire l'objet d'un recours pour excĂšs de pouvoir, cet acte Ă©tant rĂ©putĂ© faire grief
Avant de contester un permis de construire, le requĂ©rant doit notamment connaĂźtre un certain nombre de rĂšgles procĂ©durales encadrant aussi bien la recevabilitĂ© de son recours que celles relatives aux conditions d’annulation du permis de construire. Dans le cas contraire, il pourrait voir sa requĂȘte rejetĂ©e ou ĂȘtre frustrĂ© de la dĂ©cision rendue. Le contentieux des permis de construire s’est considĂ©rablement complexifiĂ© ces derniĂšres annĂ©es avec l’apparition d’un grand nombre de rĂšgles procĂ©durales pour sĂ©curiser le plus possible les permis dĂ©livrĂ©s et pour lutter contre les recours abusifs. On ne peut contester un permis de construire sans connaĂźtre ces rĂšgles. Nous prĂ©senterons ainsi les dix principales rĂšgles Ă  connaĂźtre avant de former un recours contre un permis de construire. 1. Le dĂ©lai pour contester un permis de construire Le dĂ©lai de recours contentieux contre un permis de construire, accordĂ© tacitement ou expressĂ©ment, est de deux mois pour les tiers on entend par tiers les personnes autres que le prĂ©fet, l’auteur et le titulaire du permis de construire. Ce dĂ©lai commence Ă  courir Ă  compter du premier jour de l’affichage sur le terrain du panneau du permis de construire [1]. Cependant, pour ĂȘtre rĂ©gulier, ce panneau doit ĂȘtre visible de l’extĂ©rieur [2]. Il doit aussi, et obligatoirement, mentionner un certain nombre d’information comme la hauteur de la construction projetĂ©e [3] ou les modalitĂ©s d’exercice du recours [4]. Le non-respect de ce formalisme fait en principe obstacle au dĂ©clenchement du dĂ©lai de recours contentieux [5]. Mais, une erreur sur les caractĂ©ristiques de la construction projetĂ©e ne peut faire obstacle au dĂ©clenchement du dĂ©lai de recours que dans le cas oĂč cette erreur serait de nature Ă  empĂȘcher les tiers d’apprĂ©cier l’importance et la consistance du projet [6]. Il en est ainsi si la mention de la hauteur fait dĂ©faut ou si elle est affectĂ©e d’une erreur substantielle [7]. En tout Ă©tat de cause, mĂȘme si les mentions figurant sur le panneau d’affichage seraient erronĂ©es ou insuffisantes, sauf circonstance particuliĂšre, le dĂ©lai de recours ne saurait excĂ©der un an [8]. Enfin, aucun recours contre un permis de construire n’est en principe recevable Ă  l’expiration d’un dĂ©lai de six mois Ă  compter de l’achĂšvement de la construction [9]. 2. L’intĂ©rĂȘt Ă  agir. Un tiers ne peut contester un permis de construire que s’il dispose d’un intĂ©rĂȘt lui donnant qualitĂ© pour agir. Pour le tiers autre qu’une association, cet intĂ©rĂȘt Ă  agir sera retenu s’il Ă©tablit que le projet de construction est de nature Ă  affecter directement les conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance du bien qu’il dĂ©tient ou occupe [10]. Le juge apprĂ©cie souverainement l’intĂ©rĂȘt Ă  agir en fonction des particularitĂ©s propres Ă  chaque affaire, c’est-Ă -dire en fonction des caractĂ©ristiques du bien du tiers, du projet de construction et de la configuration des lieux en cause. Sans ĂȘtre exhaustif, on peut relever que l’atteinte peut ĂȘtre caractĂ©risĂ©e par la perte d’ensoleillement, la perte d’une vue terrestre ou maritime la perte de la valeur vĂ©nale de son bien, des risques de pollution sonore, visuelle, chimique, etc, des risques d’inondation, d’incendie ou d’accident routier ou de chantier, etc. Le tiers doit ainsi prĂ©ciser en quoi le projet attaquĂ© est de nature Ă  lui poser un problĂšme [11]. Eu Ă©gard Ă  sa situation particuliĂšre, le tiers qui est un voisin immĂ©diat au projet de construction justifie en principe d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir [12]. Il n’a en quelque sorte pas besoin d’établir que le projet attaquĂ© serait susceptible de lui causer un prĂ©judice dĂšs lors que cela relĂšve de l’évidence au regard des piĂšces produites. Ainsi, un voisin immĂ©diat s’est vu reconnaĂźtre un intĂ©rĂȘt Ă  agir contre un permis de construire portant sur la construction d’un simple garage et l’amĂ©nagement d’une rampe d’accĂšs alors mĂȘme que les atteintes invoquĂ©es manquaient de certitude [13]. Mais pour les autres tiers, qui ne sont pas des voisins immĂ©diats, ils doivent caractĂ©riser l’atteinte invoquĂ©e. A titre d’exemple l’intĂ©rĂȘt Ă  agir a Ă©tĂ© reconnu Pour un tiers qui possĂ©dait un simple terrain nu se trouvant Ă  150 mĂštres du terrain d’assiette du projet litigieux. Dans cette affaire, aucune construction ne sĂ©parait les deux terrains. De plus la construction autorisĂ©e allait ĂȘtre de nature Ă  porter atteinte aux conditions de jouissance du bien du tiers en ce qu’elle allait altĂ©rer la qualitĂ© d’un site essentiellement naturel [14] ; Pour un tiers dont la propriĂ©tĂ©, qui n’était pas situĂ©e Ă  proximitĂ© immĂ©diate du terrain d’assiette du projet, dĂšs lors qu’il Ă©tait dĂ©montrĂ© que le projet de construction Ă©tait susceptible d’altĂ©rer la vue entiĂšrement dĂ©gagĂ©e dont il disposait sur une partie de sa parcelle et qu’il Ă©tait aussi susceptible d’avoir pour effet de diminuer l’ensoleillement et la luminositĂ© de son terrain [15]. A l’inverse, l’intĂ©rĂȘt Ă  agir n’a pas Ă©tĂ© reconnu Pour un tiers qui souhaitait contester un projet de station de conversion Ă©lectrique situĂ© Ă  plus de 700 mĂštres de son habitation. Compte tenu de cette distance, le simple fait que ce projet allait ĂȘtre visible depuis l’habitation de ce tiers n’a pas Ă©tĂ© jugĂ© suffisant pour caractĂ©riser une dĂ©gradation du paysage ou une pollution visuelle [16] ; Pour des tiers qui souhaitaient contester un ensemble commercial de 5 800 mÂČ situĂ© Ă  150 et 200 mĂštres de leurs propriĂ©tĂ©s. Dans cette affaire, les tiers se bornaient Ă  faire valoir la proximitĂ© de leurs propriĂ©tĂ©s et les nuisances susceptibles d’ĂȘtre causĂ©es par le projet, sans apporter d’élĂ©ments suffisamment prĂ©cis de nature Ă  Ă©tablir qu’il en serait rĂ©sultĂ© une atteinte directe aux conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance de leurs propriĂ©tĂ©s, sur lesquelles ils n’avaient apportĂ© aucune prĂ©cision [17]. Enfin, pour le tiers qui serait une association, son intĂ©rĂȘt Ă  agir devra ĂȘtre apprĂ©ciĂ© en considĂ©ration de son objet social et de son champ d’action gĂ©ographique [18]. 3. La date d’apprĂ©ciation de l’intĂ©rĂȘt Ă  agir. En principe l’intĂ©rĂȘt pour agir contre un permis de construire s’apprĂ©cie Ă  la date d’affichage en mairie de la demande du pĂ©titionnaire [19]. Ainsi, la location ou l’achat ou promesse de vente d’un bien Ă  proximitĂ© du projet litigieux mĂȘme avant la date d’obtention du permis de construire ne pourra confĂ©rer au tiers un intĂ©rĂȘt Ă  agir contre le permis en question. Il faudra en effet ĂȘtre locataire ou propriĂ©taire ou signataire d’une promesse de vente du bien avant le dĂ©pĂŽt en mairie de la demande de permis de construire. De plus, pour justifier cet intĂ©rĂȘt Ă  agir, le tiers devra joindre Ă  sa requĂȘte, Ă  peine d’irrecevabilitĂ© de celle-ci, son titre de propriĂ©tĂ©, son bail ou sa promesse de vente [20]. L’irrecevabilitĂ© ne pourra toutefois ĂȘtre prononcĂ©e, en cas d’omission de cette piĂšce, que si au prĂ©alable le requĂ©rant a Ă©tĂ© invitĂ© Ă  rĂ©gulariser sa requĂȘte en produisant la piĂšce requise [21]. S’agissant d’une association, elle ne sera recevable Ă  former un recours contre un permis de construire que si le dĂ©pĂŽt de ses statuts en prĂ©fecture est intervenu au moins un an avant l’affichage en mairie de la demande du pĂ©titionnaire [22]. Et le recours de l’association devra, Ă  peine d’irrecevabilitĂ©, ĂȘtre accompagnĂ© des statuts de celle-ci, ainsi que du rĂ©cĂ©pissĂ© attestant de sa dĂ©claration en prĂ©fecture [23]. 4. La notification du recours Le requĂ©rant est tenu, Ă  peine d’irrecevabilitĂ©, de notifier son recours Ă  l’auteur de la dĂ©cision et au titulaire du permis de construire. La notification doit intervenir par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, dans un dĂ©lai de quinze jours francs Ă  compter du dĂ©pĂŽt du dĂ©fĂ©rĂ© ou du recours [24]. De mĂȘme, l’auteur d’un recours administratif, c’est-Ă -dire d’un recours gracieux ou hiĂ©rarchique, est tenu de le notifier Ă  peine d’irrecevabilitĂ© du recours contentieux qu’il pourrait intenter ultĂ©rieurement. Toutefois, en l’absence de panneau d’affichage du permis de construire ou si cet affichage omet de mentionner cette obligation, la requĂȘte ne pourra pas ĂȘtre dĂ©clarĂ©e irrecevable [25]. 5. Le dĂ©lai de cristallisation de la cause et des moyens juridiques. Le requĂ©rant a toujours la possibilitĂ© de soulever de nouveaux moyens postĂ©rieurement au dĂ©pĂŽt de son recours. Mais ce principe connait deux exceptions. En premier lieu, il ne pourra pas invoquer de moyens nouveaux relevant d’une cause juridique distincte postĂ©rieurement Ă  l’expiration du dĂ©lai de recours [26]. Le requĂ©rant a ainsi intĂ©rĂȘt Ă  soulever dĂšs le dĂ©part, dans son recours, aussi bien des moyens de lĂ©galitĂ© interne qu’externe. En second lieu, il ne pourra plus invoquer de moyens nouveaux passĂ© un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la communication du premier mĂ©moire en dĂ©fense [27], que ce mĂ©moire Ă©mane de l’auteur de l’acte attaquĂ© ou du titulaire du permis de construire [28]. 6. Le dĂ©lai pour former un rĂ©fĂ©rĂ© suspension. Le pĂ©titionnaire lorsqu’il obtient son permis de construire attend en gĂ©nĂ©ral que celui-ci ait acquis un caractĂšre dĂ©finitif et qu’il soit purgĂ© de tout recours avant de dĂ©marrer les travaux. Mais cette attente ne constitue nullement une obligation. En effet, un permis de construire est exĂ©cutoire dĂšs qu’il a Ă©tĂ© notifiĂ© Ă  son bĂ©nĂ©ficiaire. PrĂ©cisons Ă©galement que, sauf certaines hypothĂšses, une construction Ă©difiĂ©e conformĂ©ment Ă  un permis de construire ne peut faire l’objet d’une dĂ©molition, mĂȘme si le permis de construire en cause a ensuite fait l’objet d’une annulation [29]. Ainsi, pour obtenir la suspension de l’exĂ©cution du permis de construire et Ă©viter le dĂ©marrage des travaux, qui pourrait ensuite priver l’annulation du permis de construire de tout effet, il faut introduire, en parallĂšle au recours en annulation, un rĂ©fĂ©rĂ© suspension. Le rĂ©fĂ©rĂ© suspension peut ĂȘtre formĂ© Ă  tout moment aprĂšs l’introduction du recours en annulation [30]. Toutefois ce principe connaĂźt quelques exceptions. La plus importante est le fait que passĂ© un dĂ©lai de deux mois aprĂšs la communication du premier mĂ©moire en dĂ©fense produit dans le cadre du recours en annulation, le rĂ©fĂ©rĂ© suspension ne pourra plus ĂȘtre formĂ© [31]. 7. Les moyens invocables. Sur le fond, seuls les moyens relatifs Ă  la mĂ©connaissance du droit de l’urbanisme peuvent entrainer l’annulation d’un permis de construire [32]. Les moyens susceptibles d’entrainer l’annulation du permis de construire ne sont pas les mĂȘmes que les atteintes invoquĂ©es par le tiers pour justifier de son intĂ©rĂȘt Ă  agir. Les atteintes susceptibles de justifier d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir permettent au tiers d’accĂ©der au prĂ©toire du juge. Les moyens relatifs Ă  la mĂ©connaissance du droit de l’urbanisme permettent d’obtenir l’annulation du permis de construire. Un permis de construire ne peut ainsi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme illĂ©gal que s’il est contraire par exemple au plan local d’urbanisme, au rĂšglement national d’urbanisme, au plan de prĂ©vention des risques naturels, aux dispositions de la loi Littoral
 En revanche, un permis de construire ne peut, en principe, ĂȘtre considĂ©rĂ© comme illĂ©gal s’il est contraire par exemple Ă  un rĂšglement de copropriĂ©tĂ© [33], aux rĂšgles techniques de construction rĂšgles d’incendie ou de ventilation [34] ou aux rĂšgles gĂ©nĂ©rales d’accessibilitĂ© notamment aux personnes handicapĂ©es [35]. PrĂ©cisons enfin qu’un permis de construire n’a d’autre objet que d’autoriser la rĂ©alisation d’une construction conforme aux plans et indications fournis par le pĂ©titionnaire. Le permis de construire n’autorise en d’autres termes que la rĂ©alisation d’un scĂ©nario tel que prĂ©sentĂ© par le pĂ©titionnaire lors du dĂ©pĂŽt de son dossier. Ainsi, la circonstance que ces plans pourraient ne pas ĂȘtre respectĂ©s ou que la construction risquerait d’ĂȘtre ultĂ©rieurement transformĂ©e, n’est pas par elle-mĂȘme, sauf le cas de fraude, de nature Ă  affecter la lĂ©galitĂ© du permis [36]. Le non-respect des prescriptions du permis de construire est un problĂšme liĂ© Ă  son exĂ©cution et qui fait l’objet de sanctions spĂ©cifiques [37]. 8. La rĂ©gularisation du permis de construire illĂ©gal. MĂȘme entachĂ© d’illĂ©galitĂ©, un permis de construire peut Ă©chapper Ă  l’annulation s’il est susceptible d’ĂȘtre rĂ©gularisĂ© par un permis de construire modificatif. Lorsqu’une rĂ©gularisation est possible, le juge est mĂȘme tenu de ne pas prononcer une annulation pure et simple du permis de construire. Il doit, dans un premier temps, ne prononcer qu’une annulation partielle du permis de construire ou surseoir Ă  statuer pour inviter le pĂ©titionnaire Ă  demander un permis de construire modificatif ou dĂ©nommĂ© permis de rĂ©gularisation [38]. L’annulation partielle consiste Ă  n’annuler que la partie du permis de construire entachĂ©e d’illĂ©galitĂ©. Le titulaire du permis de construire est ainsi toujours en droit de rĂ©aliser son projet de construction. Mais si cette annulation nĂ©cessite de revoir le projet de construction, par exemple en cas mĂ©connaissance des rĂšgles relatives Ă  l’implantation en limite sĂ©parative, il devra au prĂ©alable corriger l’illĂ©galitĂ© liĂ©e Ă  cette mĂ©connaissance. Quant au sursis Ă  statuer, il permet au juge de suspendre sa dĂ©cision pour une durĂ©e limitĂ©e afin que dans cet intervalle le titulaire du permis de construire puisse, dans la mesure du possible, rĂ©gulariser son autorisation. En cas de rĂ©gularisation, le juge constatera que le permis est purgĂ© de l’illĂ©galitĂ© qui l’affectait et rejettera en consĂ©quence la demande d’annulation de celui-ci. Ces deux procĂ©dures visent Ă  Ă©viter, chaque fois que cela est possible, une annulation pure et simple qui serait inutile et frustrant aussi bien pour le pĂ©titionnaire que le requĂ©rant. Si une rĂ©gularisation est possible, une annulation pure et simple n’aurait que des effets platoniques puisque le pĂ©titionnaire pourrait dĂ©poser une nouvelle demande de permis de construire ultĂ©rieurement. Ainsi, un permis construire modificatif sollicitĂ© dans le cadre d’une rĂ©gularisation judiciaire peut ĂȘtre dĂ©livrĂ© mĂȘme s’il a pour effet de revoir l’économie gĂ©nĂ©rale du projet. Il ne doit nĂ©anmoins pas lui apporter un bouleversement tel qu’il en changerait la nature mĂȘme [39]. De mĂȘme, un permis de rĂ©gularisation entachĂ© d’illĂ©galitĂ©, peut lui aussi faire l’objet d’une rĂ©gularisation si l’illĂ©galitĂ© qui l’affecte est susceptible d’ĂȘtre rĂ©gularisĂ© [40]. Enfin, l’obtention d’un permis de rĂ©gularisation peut intervenir mĂȘme si la construction est achevĂ©e [41]. Rappelons et insistons nĂ©anmoins mĂȘme rĂ©gularisable en thĂ©orie, la rĂ©gularisation du permis de construire n’est jamais acquise. Soit parce que les conditions nĂ©cessitant sa rĂ©gularisation s’avĂšreront difficile voire impossible Ă  mettre en Ɠuvre pour des raisons techniques ou Ă©conomiques par exemple soit parce que la rĂ©gularisation proposĂ©e par le pĂ©titionnaire est illĂ©gale. Par consĂ©quent, le permis modificatif, qui est aussi susceptible de recours, pourra toujours ĂȘtre attaquĂ© et ĂȘtre dĂ©clarĂ© illĂ©gal. En revanche, il existe deux hypothĂšses dans lesquelles oĂč mĂȘme s’il est rĂ©gularisable, le permis de construire sera purement et simplement annulĂ© par le juge. En premier lieu, c’est lorsque la demande de permis de construire porte sur une construction existante mais qu’elle n’a pas fait Ă©tat des travaux qui auraient Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s sans autorisation sur cette construction. Cette omission empĂȘchera la rĂ©gularisation du permis de construire qui serait entachĂ© d’illĂ©galitĂ©. Il appartiendra ainsi au pĂ©titionnaire de dĂ©poser une nouvelle demande de permis de construire incluant l’ensemble des travaux rĂ©alisĂ©s sans autorisation [42]. En deuxiĂšme lieu, c’est lorsque le permis de construire a Ă©tĂ© obtenu frauduleusement. En cas d’annulation ou de retrait de ce permis de construire, il appartiendra au pĂ©titionnaire, de dĂ©poser une nouvelle demande de permis de construire prĂ©sentant sincĂšrement son projet de construction [43]. 9. Les risques en cas de recours abusif. En principe, un recours est abusif dans le cas oĂč est caractĂ©risĂ©, de la part de l’auteur du recours, une intention malicieuse, une mauvaise foi, ou l’existence d’une erreur grossiĂšre Ă©quipollente au dol. Il est possible d’engager la responsabilitĂ© civile de l’auteur d’un recours contre un permis de construire qui serait abusif. Cette action peut ĂȘtre formĂ©e par toute personne qui aurait subi un dommage du fait de ce recours. Il peut ainsi s’agir du titulaire du permis de construire mais aussi par exemple du promettant qui verrait la vente de son terrain retardĂ©e ou compromise. L’engagement de la responsabilitĂ© de l’auteur d’un recours contre un permis de construire se fait en principe devant le juge civil. Mais le titulaire du permis de construire a aussi la possibilitĂ© de saisir le juge administratif pour qu’il examine sa demande en mĂȘme temps que le recours contre son permis de construire [44]. Cependant, les condamnations sont rares car le caractĂšre abusif n’est en gĂ©nĂ©ral pas retenu par le juge. Et mĂȘme lorsque le recours serait jugĂ© abusif et qu’il y aurait condamnation ce qui est encore plus rare le montant de l’indemnitĂ© allouĂ© au pĂ©titionnaire demeure modeste. En effet, dĂšs lors que le requĂ©rant dispose d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir contre le permis de construire, son recours n’est pas reconnu par le juge comme Ă©tant abusif [45]. Il peut mĂȘme en ĂȘtre ainsi si la requĂȘte est irrecevable [46] ou si les moyens soulevĂ©s ne sont pas fondĂ©s [47]. Et a fortiori, si le juge fait droit Ă  la demande d’annulation, mĂȘme partiellement, le caractĂšre abusif ne sera bien Ă©videmment pas retenu [48]. Ainsi, pour retenir le caractĂšre abusif d’un recours formĂ© par une association le juge s’est appuyĂ© sur plusieurs considĂ©rations. D’une part sur le fait que le recours Ă©tait entachĂ© par de nombreuses irrecevabilitĂ©s dont l’une Ă©tait fondĂ©e sur l’absence d’intĂ©rĂȘt Ă  agir. D’autre part sur le fait que cette association avait dĂ©jĂ  vu sa demande d’annulation d’un permis accordĂ© au mĂȘme pĂ©titionnaire ĂȘtre rejetĂ©e pour irrecevabilitĂ© par le passĂ©. Et bien que son recours ait Ă©tĂ© jugĂ© abusif, cette association n’a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă  verser au pĂ©titionnaire que la somme de 3 000 euros [49]. Plus rare encore, le requĂ©rant, auteur d’un recours contre un permis de construire, peut voir sa responsabilitĂ© engagĂ©e sur le plan pĂ©nal sur le fondement des dĂ©lits d’escroquerie et de tentative d’escroquerie. Deux conditions doivent pour cela ĂȘtre remplies. Tout d’abord, le recours contre le permis de construire doit ĂȘtre abusif. Ensuite, ce recours doit avoir Ă©tĂ© engagĂ© pour l’obtention d’un bien, d’un service ou d’un acte. Ainsi, a notamment Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă  six mois d’emprisonnement avec sursis, une personne qui s’était portĂ©e acquĂ©reur d’un appartement sans intention de mener cet achat Ă  terme. La promesse d’achat avait Ă©tĂ© signĂ©e dans le seul but d’engager un recours contre un permis de construire pour ensuite contraindre le titulaire du permis de construire Ă  transiger [50]. Mentionnons enfin un cas exceptionnel la condamnation d’un gĂ©rant de sociĂ©tĂ© Ă  trois ans d’emprisonnement, 45 000 euros d’euros d’amende et 3, 4 millions d’euros de dommages et intĂ©rĂȘts. Mais la lourdeur de cette condamnation s’explique par le fait que ce gĂ©rant avait dĂ©posĂ© de 2010 Ă  2015 plus de dix-neuf recours contre des permis de construire sur tout le territoire de la commune de Marseille pour ensuite les retirer en Ă©change de contreparties financiĂšres. Le retrait de ces recours lui avait permis d’obtenir 2, 2 millions d’euros. On est donc trĂšs loin, dans cette espĂšce, du particulier qui attaque un permis de construire pour l’édification d’un immeuble en face de sa propriĂ©tĂ© [51]. 10. La transaction et la mĂ©diation. L’adage selon lequel un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procĂšs » peut trouver Ă  s’appliquer dans le contentieux des permis de construire. Le dĂ©lai du procĂšs et son issue incertaine peuvent inciter les parties, lorsque la situation le permet, Ă  tenter de trouver une solution amiable Ă  leur litige. On Ă©voquera, Ă  ce titre, deux procĂ©dures qui font l’objet d’un encadrement juridique. En premier lieu, il s’agit de la transaction. Dans ce contrat, souvent, le tiers s’engage Ă  se dĂ©sister de son recours contre le permis de construire ou Ă  ne pas introduire de recours en contrepartie du versement d’une somme d’argent ou de l’octroi d’un avantage en nature par le titulaire du permis de construire. Pour ĂȘtre valable, la transaction devra faire l’objet d’un enregistrement au service de la publicitĂ© fonciĂšre [52]. En deuxiĂšme lieu, les parties ou le juge ont la possibilitĂ© de proposer une mĂ©diation. Il s’agira ainsi pour les parties de trouver une solution amiable Ă  leur litige Ă  travers l’intervention d’un mĂ©diateur. Les parties peuvent ainsi demander une mĂ©diation mĂȘme en cours d’instance, c’est-Ă -dire aprĂšs l’introduction du recours contre le permis de construire. Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă  5 Ă  cet article L’avez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [26] CE, 20 fĂ©vrier 1953, n° 9772.
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Toutepersonne qui souhaite contester un permis de construire doit ainsi disposer d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir (1.1), prĂ©senter sa requĂȘte au tribunal administratif selon un certain formalisme (1.2) et dans un dĂ©lai limitĂ© (1.2). Permis de construire retirĂ©, obligĂ© d’acheter Dans le guide sur l’achat d’un terrain Ă  bĂątir, j’explique qu’il convient de poser en condition suspensive l’obtention d’un permis de construire purgĂ© de tout recours et retrait. Un permis de construire purgĂ© de tout recours implique que le dĂ©lai de recours des tiers de deux mois est expirĂ©. Un permis de construire purgĂ© de tout retrait implique que le dĂ©lai de trois mois accordĂ© Ă  l’administration pour retirer le permis est expirĂ©. Lorsque j’échange avec des “constructeurs de maisons”, je m’aperçois que cette notion de retrait du permis de construire passe Ă  la trappe loin derriĂšre la notion de dĂ©lai de recours des voisins. Et pourtant 
 En Droit, chaque mot Ă  son importance et des consĂ©quences ! Attendez que le dĂ©lai de retrait du permis de construire soit expirĂ© Signer la vente du terrain sans attendre que le dĂ©lai de retrait du permis de construire soit expirĂ© est aux risques et pĂ©rils de l’acquĂ©reur imprudent. Ainsi le dĂ©montre, la derniĂšre dĂ©cision de la Cour de Cassation en date du 24 novembre 2016. Dans ce cas rĂ©el, l’acheteur a d’abord obtenu un arrĂȘtĂ© de permis de construire. Puis, le Maire a retirĂ© ce permis comme l’y autorise la Loi dans le dĂ©lai de trois mois de sa dĂ©livrance. Pour quel motif ? Un risque d’inondations. L’acheteur poursuit le vendeur en nullitĂ© de la vente sur le fondement de l’erreur et en rĂ©solution pour vices cachĂ©s. L’acheteur imprudent obligĂ© d’acheter un terrain inondable et inconstructible Les juges ont rejetĂ© sa demande, lacheteur est obligĂ© d’acheter alors que le permis de construire a Ă©tĂ© retirĂ©. Rappelons le, le retrait veut dire que le permis de construire n’existe plus et n’a jamais existĂ©. Il a disparu rĂ©troactivement ! En effet, les juges estiment que l’erreur sur la chose vendue s’apprĂ©cie au moment de la formation de la vente. Or, au moment de la vente, il n’y a pas eu d’erreur. Oui, cela dĂ©fie toute logique mais parfois la logique juridique
 Par consĂ©quent, la Cour de cassation Ă©tant juridiction de derniĂšre instance, notre acheteur se retrouve propriĂ©taire d’un terrain inondable et sans permis de construire. Terrain qu’il a dĂ©finitivement achetĂ© au prix d’un terrain constructible. Je souligne ici que les juges ont relevĂ© que l’acte de vente contenait un Ă©tat des risques mentionnant que les parcelles Ă©taient en zone inondable et couvertes par un plan de prĂ©vention. Les juges sont peu indulgents avec les acquĂ©reurs mal informĂ©s
 Je relate un autre cas de jurisprudence qui s’approche de celui-ci dans l’article “Un terrain constructible classĂ© en zone inondable” Dans ce cas, les acquĂ©reurs d’un terrain ignoraient qu’un enquĂȘte publique Ă©tait en cours au moment de leur achat. Cette enquĂȘte publique visait Ă  modifier le plan de prĂ©vention des risques inondation et a tout simplement abouti Ă  classer la totalitĂ© du terrain achetĂ© en zone inondable et donc inconstructible. Les juges ont Ă©galement condamnĂ© les acquĂ©reurs mal informĂ©s Ă  conserver leur terrain inondable et inconstructible achetĂ© au prix du constructible, au motif qu’ils auraient du se renseigner par eux-mĂȘmes d’une enquĂȘte publique en cours
 Articles similaires Uneassociation a demandĂ© au tribunal administratif de Nantes d'annuler le permis de construire octroyĂ© en 2018 par le maire de Saint-Hilaire-de-Riez au projet de thalasso de Sion. publiĂ© le 06/09/2015 79 commentaires Retrait de permis de construire Il y a quelques annĂ©es
 Lors d’un cours de droit de l’urbanisme, notre professeur nous explique de maniĂšre originale le mĂ©canisme du retrait du permis de construire. Il lance une craie Ă  travers la piĂšce Ă  un Ă©tudiant qui la rĂ©ceptionne avec une agilitĂ© incertaine. Le professeur lui demande de la lui retourner immĂ©diatement. L’étudiant s’exĂ©cute de la mĂȘme maniĂšre incertaine. Le professeur lui demande “Avez-vous eu cette craie entre les mains ?” L’étudiant rĂ©pond “oui, bien sĂ»r !”. Le professeur affirme Non, vous ne l’avez jamais eue entre les mains ! Le retrait d’un permis de construire, c’est Ă  peu prĂšs ça ! Un acte administratif retirĂ© par l’autoritĂ© administrative est censĂ© n’avoir jamais existĂ©â€Šâ€. En effet, l’autoritĂ© administrative ayant dĂ©livrĂ© un permis de construire dispose d’un dĂ©lai de trois mois pour le retirer si elle se rend compte que le permis qu’elle a dĂ©livrĂ© est illĂ©gal. Le compromis de vente portant sur l’achat d’un terrain Ă  bĂątir peut ainsi contenir la condition suspensive “d’obtention d’un permis de construire purgĂ© de tout recours et de retrait“. Dans la pratique, le PrĂ©fet peut avoir constatĂ© une illĂ©galitĂ© dans l’arrĂȘtĂ© de permis de construire. De fait, il exerce son contrĂŽle de lĂ©galitĂ© et demande au Maire de procĂ©der au retrait du permis, ou de l’effacer de l’ordonnancement des actes juridiques. Quelles sont les conditions du retrait du permis de construire ? Le retrait de permis de construire prend la forme d’un arrĂȘtĂ© de retrait qui doit ĂȘtre motivĂ©. En effet, le Maire doit prĂ©ciser par Ă©crit les raisons de fait et de droit ayant conduit au retrait du permis de construire. Le permis de construire doit ĂȘtre illĂ©gal. Le service instructeur a commis une erreur dans l’instruction du dossier un adjoint au Maire, n’étant pas rĂ©guliĂšrement habilitĂ©, a signĂ© le permis au lieu et place du Maire. Ou, le permis ne respecte pas les rĂšgles du Code de l’urbanisme, ou du Plan Local d’Urbanisme, ou du Plan d’Occupation des Sols. L’erreur est humaine
 La procĂ©dure de retrait du permis doit ĂȘtre contradictoire. Le bĂ©nĂ©ficiaire du permis de construire doit ĂȘtre en mesure de prĂ©senter ses observations et dĂ©fendre ses droits dans des dĂ©lais raisonnables. Le retrait du permis de construire doit intervenir dans un dĂ©lai de trois mois Ă  compter de la date de dĂ©livrance du permis. Au-delĂ  du dĂ©lai de trois mois, le permis de construire ne pourra ĂȘtre retirĂ© que sur la demande de son bĂ©nĂ©ficiaire. La procĂ©dure doit ĂȘtre contradictoire ! Le Maire notifie le retrait du permis de construire par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception. Il doit s’assurer de respecter le PRINCIPE DU CONTRADICTOIRE prĂ©vu par les dispositions de l’article 24 de la Loi N°2000-321 du 12 avril 2000. Le titulaire du permis doit bĂ©nĂ©ficier d’un dĂ©lai suffisant pour formuler ses observations Ă©crites. La jurisprudence s’accorde sur un dĂ©lai normal de quinze jours. On prend en compte la date de retrait du pli recommandĂ© et non sa date de prĂ©sentation – Solution du Conseil d’Etat du 30 dĂ©cembre 2015 CE 1° et 6° s-s-r.., 30 dĂ©cembre 2015, N° 383264. Le Maire doit prendre ses dispositions et envisager le cas oĂč le titulaire du permis ne retire pas le pli recommandĂ© dans le dĂ©lai de 15 jours. Il ne peut adresser le retrait du permis de construire dans les quinze derniers jours du dĂ©lai de trois mois, sous peine de s’exposer au non respect du contradictoire. Prenons l’exemple de l’arrĂȘt du Conseil d’Etat. Le Maire adresse un courrier recommandĂ© datĂ© du 16 juin 2010. Il y est mentionnĂ© que le pĂ©titionnaire dispose d’un dĂ©lai de dix jours pour prĂ©senter ses observations. Le pĂ©titionnaire retire le pli recommandĂ© le 30 juin 2010. La date butoir pour retirer le permis de construire est le 7 juillet 2010. Le pĂ©titionnaire n’a pas bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un dĂ©lai de dix jours conforme aux rĂšgles du contradictoire et Ă  la jurisprudence du Conseil d’Etat. Le respect du contradictoire n’a pas Ă©tĂ© respectĂ©, le retrait de permis n’est pas valable. Sanction du non respect du contradictoire retrait de permis illĂ©gal Le retrait du permis de construire est illĂ©gal et doit ĂȘtre annulĂ©, selon le Conseil d’Etat. Conseil d’Etat du 23 avril 2003 – SociĂ©tĂ© Bouygues Immobilier. RĂ©sumĂ© de la dĂ©cision du Conseil d’Etat La dĂ©cision portant retrait d’un permis de construire est au nombre de celles qui doivent ĂȘtre motivĂ©es en application de la loi du 11 juillet 1979. Par suite, elle doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e de la procĂ©dure contradictoire prĂ©vue Ă  l’article 24 de la loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs rapports avec les administrations. Est ainsi de nature Ă  faire naĂźtre un doute sĂ©rieux sur la lĂ©galitĂ© d’une telle dĂ©cision la circonstance qu’elle est intervenue sans que le bĂ©nĂ©ficiaire du permis ait Ă©tĂ© prĂ©alablement mis Ă  mĂȘme de prĂ©senter ses observations. Y a t il un recours possible contre le retrait du permis de construire ? Le retrait prend la forme d’un arrĂȘtĂ©. Il est donc possible d’intenter un recours et de demander l’annulation juridictionnelle de la dĂ©cision de retrait du permis de construire. Le jugement d’annulation du retrait fera renaĂźtre le permis de construire retirĂ©. Il est censĂ© n’avoir jamais existĂ© mais on peut le ressusciter ! C’est la magie du Droit de l’urbanisme
 Il convient alors de procĂ©der Ă  un nouvel affichage du permis de construire pour faire de nouveau courir les dĂ©lais de recours. Sources FacultĂ© de retrait du permis de construire Article L. 424-5 du Code de l’urbanisme Le permis de construire, d’amĂ©nager ou de dĂ©molir, tacite ou explicite, ne peut ĂȘtre retirĂ© que s’il est illĂ©gal et dans le dĂ©lai de trois mois suivant la date de cette dĂ©cision. PassĂ© ce dĂ©lai, le permis ne peut ĂȘtre retirĂ© que sur demande explicite de son bĂ©nĂ©ficiaire ». Respect du contradictoire Article 24 de la Loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs rapports avec les administrations Articles L. 121-1 et 2 du Code des Relations entre le Public et l’Administration. L’ordonnance regroupe ces dispositions dans son chapitre sur les dĂ©cisions soumises au respect d’une procĂ©dure contradictoire prĂ©alable. Articles similaires Recevez votre guide offert Rechercher sur le site 79 rĂ©flexions sur “Retrait de permis de construire” Benoit Bonjour, nous avons obtenu notre permis de construire le 22 dĂ©cembre 2021 pour une maison dans un lotissement de 4 lots. Nous Ă©tions les premiers Ă  dĂ©poser un permis. Suite au dĂ©pĂŽt d’un permis par notre futur voisin, la mairie annule notre permis de construire. Le service instructeur se serait Ă  priori trompĂ© pour notre dossier. Ils ont instruit notre permis sur le dernier PLU, tandis que celui du voisin est instruit sur l’ancien PLU PLU Ă  la date d’autorisation du permis d’amĂ©nager. Les rĂšgles d’urbanismes sont Ă  priori cristallisĂ©es pendant 5ans mais cela nous empĂȘche il de dĂ©poser un permis sur le nouveau PLU. Le service instructeur nous a informĂ© qu’il instruisait en tenant comptes des deux PLU en mĂȘme temps ce qui est plutĂŽt Ă©trange 
 Auriez vous une solution Ă  cela? Merci d’avance. Mr Benoit Jasmine Jovanovic Bonjour, Je pense que l’instructeur est perdu
On ne peut tenir compte de deux rĂ©glementations dans l’instruction d’un PC, il faut choisir en vertu des textes applicables. Vous avez tout intĂ©rĂȘt Ă  poser la question Ă  un avocat spĂ©cialisĂ© en droit de l’urbanisme qui Ă©tudiera l’ensemble du dossier ancien PLU, nouveau PLU, dĂ©libĂ©rations prises et dates exĂ©cutoires, validitĂ© du permis d’amĂ©nager et cristallisation des rĂšgles. ContrĂŽleur en droit des sols. Gestion des contentieux pĂ©nal et administratif Bonjour. Il est de jurisprudence constante que le rĂšglement applicable en matiĂšre d’instruction d’un PC est celui qui est fixĂ© Ă  la date de signature de votre arrĂȘtĂ© par l’autoritĂ© administrative qui vous l’a dĂ©livre. L’instructeur Ă  certainement instruit sur le rĂšglement de l’ancien PLU, votre permis ayant Ă©tĂ© signĂ© Ă  la date du nouveau. Si c’est le cas et comme je vous l’ai prĂ©cisĂ© plus haut, le rĂšglement applicable est celui du nouveau PLU. Lorsque des demandes en droit des sols sont instruites Ă  cheval entre l’ancien PLU et le nouveau PLU rĂ©visĂ© mais surtout approuvĂ©, c’est un nid de contentieux pour les dĂ©cisions visant les DP et les PC issus de cette pĂ©riode. EspĂ©rant vous avoir Ă©clairĂ©. Cordialement Djek Bonjour, J’ai dĂ©posĂ© un permis de construire le 26 avril et le 17 Juin, je reçois un recommandĂ© avec la liasse de plan et le dossier cerfa, mais il n’y a pas l’arrĂ©tĂ© Ă  l’intĂ©rieur. Je ne sais donc pas si le PC est accordĂ© ou pas. J’avise le service urbanisme, qui me dit qu’il vont me le renvoyer par recommandĂ©. Le 26 Juin, date limite pour me notifier leur dĂ©cision, je n’ ai toujours rien reçu. Que dois-je faire ? Demander un permis tacite ? Merci pour votre retour. LOIGNON FREDERIC Bonjour, Le 23 fĂ©vrier nous a Ă©tĂ© accordĂ© un permis de construire sur une parcelle proche d’un bois. Cette parcelle comprend une zone rouge dite Ă  risque fort est exceptionnel de feu de forĂȘt et une zone bleu dite Ă  risque moyen. L’implantation de la construction respecte le code de l’urbanisme et se situe en limite de zone rouge et sera donc implantĂ© en zone bleu. Cependant malgrĂ© l’accord de la mairie, la prĂ©fecture demande le retrait du permis pour les risques liĂ©s aux feux de forĂȘt et pour autorisation de dĂ©frichement non obtenu. PS l’autorisation de dĂ©frichement n’était pas demandĂ© par la mairie car les arbres ont Ă©tĂ© retirĂ©s il y a plus de deux ans. Y a-t-il des voies positives d’annulation du retrait de permis ? Merci d’avance Cordialement Jasmine Jovanovic Bonjour, C’est Ă  la mairie de rĂ©pondre au PrĂ©fet et lui indiquer les erreurs commises afin de lui faire retirer sa demande de retrait. Fabien Larrouture Bonjour, J’ai achetĂ© une maison avec une parcelle attenante en 2002. J’ai obtenu un permis de construire pour cette parcelle en 2007. En 2016, j’ai vendu mon habitation principale sans cette parcelle. J’ai voulu mettre le terrain constructible en vente l’annĂ©e derniĂšre. J’apprends par un acheteur potentiel que la mairie dit que ce terrain n’est pas constructible, ou ne l’est plus
 Dans les deux cas, je n’ai jamais Ă©tĂ© prĂ©venu d’un quelconque retrait de permis de construire. Heureusement que je n’ai pas vendu ma maison dans le but de construire ma nouvelle habitation principale sur ce terrain sinon je serai sous les ponts, ou dans une tente sur ce terrain de loisirs
 Mes 2 questions sont Une parcelle constructible perd-t-elle automatiquement son statut de constructible au bout d’un certain temps ? Si non, la mairie avait-elle l’obligation de me signifier le changement de statut de mon terrain, passant de constructible Ă  agricole? Merci pour vos rĂ©ponses. Fabien. Jasmine Jovanovic Bonjour, Le permis de construire est caduc dans un certain dĂ©lai si aucun commencement des travaux. La mairie n’a pas d’obligation lĂ©gale d’informer du changement de zone urbaine Ă  agricole. De trĂšs nombreuses personnes sont dans la mĂȘme situation que vous. La seule option Ă  mon sens est d’étudier le dossier afin de voir si ce changement de zone se justifie au regard notamment des justifications des choix de zonages retenus sur votre commune CF. rapport de prĂ©sentation du PLU, et dĂ©celer une Ă©ventuelle fragilitĂ©, faille permettant de demander le retour au statut constructible. Nous pouvons procĂ©der Ă  cette Ă©tude si vous le souhaitez dans le cadre de la phase 1 du programme de demande de modification de zonage Virginie Bonjour, Nous avons besoin de votre aide/avis. Nous avons dĂ©posĂ© notre permis de construire en mairie. Apres 2 mois de non rĂ©ponse de l’administration, nous avons considĂ©rĂ© que le permis Ă©tait tacite accord verbale du maire. Nous avons procĂ©dĂ© Ă  l’affichage du permis sur notre terrain avec constat d’huissier. Au bout de 3 mois d’attente pour respecter les dĂ©lais de recours, nous avons commençé les travaux de construction. 1 mois plus tard, Le maire a fait un arrĂȘtĂ© pour confirmer le permis tacite. Quelques jours apres cet arrĂ©tĂ©, nous avons reçu une lettre de la prĂ©fecture pour nous notifier qu’il n’était pas d’accord avec la mairie et qu’une procĂ©dure Ă©tait en cours. Un rĂ©fĂ©rĂ© suspension + un dĂ©fĂ©rĂ© pour annuler le permis de construire a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© au tribunal administratif Le rĂ©fĂ©rĂ© suspension a Ă©tĂ© rejetĂ© par le tribunal pour irrecevabilitĂ© De ce fait, nous avons continuer la construction de la maison. Aujourd’hui, nous avons le jugement du tribunal pour le dĂ©fĂ©rĂ© qui annule le permis tacite. La maison Ă©tant presque terminĂ©e et la remise des clefs est prĂ©vu pour trĂšs bientĂŽt, que risquons nous ? Mr le Maire, n’étant pas d’accord avec le tribunal, fera appel de la dĂ©cision Merci d’avance pour votre avis car nous prenons peur. Cordialement. Jasmine Jovanovic Bonjour, Il convient de vous rapprocher d’un avocat pour voir si le permis tacite affichĂ© sans arrĂȘtĂ© prime sur l’arrĂȘtĂ© de permis tacite dĂ©livrĂ© trois mois aprĂšs
 En ce cas, peu importe que l’arrĂȘtĂ© soit annulĂ© si la validitĂ© juridique du permis tacite peut ĂȘtre Ă©tablie. Vu les enjeux, il convient de demander une consultation juridique d’avocat spĂ©cialisĂ© en urbanisme. Dadou Bonjour, La mairie veut me retirer Ă  250m2 sous prĂ©texte que la borne incendie ne dĂ©bite pas les m3 nĂ©cessaire. Cependant, nous avions dĂ©posĂ© un permis d’amĂ©nager qui nous autorise une surface de plancher > Ă  250m2 avec un avis du sdis favorable. Est ce que la mairie Ă  le droit de le retirer? Merci Jasmine Jovanovic Bonjour, Cela nĂ©cessite Ă©tude de votre dossier. compte tenu des dĂ©lais de recours, rapprochez-vous d’un avocat spĂ©cialisĂ© en urbanisme. AntoineP Bonjour, Je rencontre plusieurs problĂšmes avec mon permis de construire. Ce dernier m’a en effet Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© le 10 aoĂ»t 2020 pour rĂ©nover et Ă©tendre ma maison. Par un courrier du 10 novembre 2020, un arrĂȘtĂ© du maire a retirĂ© mon permis de construire et a opposĂ© un sursis Ă  statuer car mon projet serait de nature Ă  compromettre les futures dispositions du rĂšglement du PLU dont la rĂ©vision a Ă©tĂ© prescrite le 10 septembre 2018. Je me suis renseignĂ© et un dĂ©bat sur les orientations du Projet d’amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable doit avoir lieu au mois de janvier 2021. Je suis un peu perdu. Est-ce que tout cela est lĂ©gal et de quelles voies de recours je dispose pour contester cet arrĂȘtĂ© ? Bien cordialement. Jasmine Jovanovic Bonjour, Il conviendrait de vous rapprocher d’un avocat spĂ©cialisĂ© en urbanisme. A mon sens, il convient de contester l’arrĂȘtĂ© de sursis Ă  statuer pour diffĂ©rents motifs notamment non respect du principe du contradictoire, insuffisance de l’avancement du PLU PADD non arrĂȘtĂ©, etc
 pittau Bonjour, Un permis nous a Ă©tĂ© accordĂ© le 12 juin, et nous avons fait l’affichage du panneau de permis de construire. Le 18 aout, nous recevons une copie d’un courrier Ă©crit le 14 aout par le sous prĂ©fet et adressĂ© au maire, demandant au maire de retirer le permis car la borne incendie est trop loin. Le maire a rĂ©pondu en envoyant un courrier au sous prĂ©fet et en disant qu’il ne retirait pas le permis car des travaux d’installation d’une nouvelle borne sont votĂ©s, le financement correspondant acceptĂ©. Ce courrier date du 3 septembre. mais je ne connais pas la date de rĂ©ception de ce courrier par le sous prĂ©fet Depuis, ni nous ni la mairie n’avons reçu de rĂ©ponse du Sous prĂ©fet. Le maire nous dit d’attendre 2 mois Ă  partir de la date de l’envoi de sa lettre au sous prĂ©fet, soit le 3 septembre, et donc qu’à partir du 3 octobre le permis ne pourra plus ĂȘtre retiré  Cependant, j’ai deux interrogations et je ne trouve aucune rĂ©ponse, pourriez vous me dire – quel est ce dĂ©lais de 2 mois de rĂ©ponse du prĂ©fet au recours du maire, et dans quel texte de loi est il Ă©crit? trĂšs important – et enfin avec l’état d’urgence sanitaire, des dĂ©lais sont parfois rallongĂ©s, Ă  quoi faut il s’attendre concernant le rallongement de ce dĂ©lais de rĂ©ponse du sous prĂ©fet? Dans l’attente de votre rĂ©ponse, cordialement Estelle Jasmine Jovanovic Bonjour, Il semble que la demande du PrĂ©fet soit lĂ©gitime. Le fait que les travaux soient votĂ©s n’est pas suffisant. En principe, le Maire doit indiquer dans le corps de l’arrĂȘtĂ© de permis de construire un dĂ©lai maximum de rĂ©alisation de ces travaux qui conditionne l’accord du permis de construire. “Le PC est dĂ©livrĂ© sous rĂ©serve que les travaux de rĂ©alisation de la borne incendie soient rĂ©alisĂ©s avant le 


.. donc, au lieu d’aller Ă  la confrontation pouvant mener Ă  un contentieux interminable vu que l’on parle de responsabilitĂ© et sĂ©curitĂ© des personnes, il convient que le juriste ou avocat de la mairie Ă©change avec les services du PrĂ©fet pour trouver une solution amiable rapide, et correction du PC si besoin. Concernant, les dĂ©lais de procĂ©dure, c’est complexe puisque le prĂ©fet peut demander l’annulation en justice du permis de construire qu’il estime illĂ©gal. Cela demande consultation juridique par un avocat. Sylvie Houssin Bonjour, Bonjour, J’ai dĂ©posĂ© un permis de construire le 5 fĂ©vrier 2020 pour une maison d’habitation R+1 de 90 m2. Faute d’une dĂ©cision prise avant le 18 juillet j’ai disposĂ© quelques jours d’un permis de construire tacite. Jusqu’au 5 aoĂ»t 2020, date Ă  laquelle il m’a informĂ© qu’il procĂ©dait Ă  un retrait de cette autorisation pour les motifs suivants 1 votre PC fait Ă©tat d’une incohĂ©rence dans la dĂ©claration des surfaces ??? 2 aucune indication n’est fournie sur le raccordement des rĂ©seaux de votre habitation aux rĂ©seaux publics existants 3 aucune localisation n’est indiquĂ©e pour les places de stationnements Ă  crĂ©er. Ces motifs peuvent-ils ĂȘtre suffisants pour le retrait de l’autorisation tacite? Pour ma part, ‱ je ne comprend pas le motif 1. ‱ le motif 2 me semble ĂȘtre le seul qui puisse importer mais tout en sachant qu’il s’agit bien d’un simple raccordement aux rĂ©seaux existants, Ă  proximitĂ©, raccordement qui n’entraĂźnera pas de dĂ©penses pour la commune.. ‱ quant au motif 3, il y a une cour assez grande sur ma parcelle pour stationner 2 vĂ©hicules sans qu’il y ait nĂ©cessitĂ© d’en crĂ©er d’autre Ă  l’extĂ©rieur. Merci de votre rĂ©ponse. Cordialement Jasmine Jovanovic Bonjour, Vous devez complĂ©ter votre dossier de PC dans le sens souhaitĂ© par la commune. Il faut localiser sur votre cour les deux emplacements de stationnements comme demandĂ©. Et le plus simple Ă  priori compte tenu de votre incomprĂ©hension est de demander un rendez-vous avec l’instructeur de votre dossier de PC ou du moins qu’il rĂ©ponde Ă  vos interrogations par email. BODIN Bonsoir, Je me permet de vous contacter car mon permis de construire a Ă©tĂ© acceptĂ© courant fĂ©vrier 2020. Mais, PLUi a Ă©tĂ© mis en place depuis et donc l’administration a engagĂ© une procĂ©dure contradictoire Ă  l’encontre de notre permis. Nous avons dut modifier notre permis afin de dĂ©caler notre maison de 70cm de la clĂŽture sĂ©parative
 Seulement, entre temps, notre constructeur avait coulĂ© les fondations de la maison il nous rĂ©clame donc de l’argent afin de dĂ©molir et de refaire ces dites fondations
. Quels recours avons nous? Merci d’avance de votre aide!! Jasmine Jovanovic Bonjour Il y a un article sur le Blog sur les demandes d’adaptation mineures en raison de la configuration, topographie du terrain. 70cm c’est peu de chose comme demande de dĂ©rogation au rĂšglement du PLU, et vous devriez poser vos arguments en les justifiant par tous moyens, attestation du constructeur, photos, explications sur les contraintes du terrain pour tenter de maintenir le permis de construire qui vous a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© qui spĂ©cifierait dans l’arrĂȘtĂ© toutefois que la mairie vous accorde le permis avec adaptation mineure au rĂšglement du PLU. Recherchez de la jurisprudence sur le sujet. C’est peut-ĂȘtre l’instructeur de permis qui fait un peu de zĂšle
 Nicolas Bonjour! Merci pour les infos dĂ©jĂ  portĂ© sur le site. TrĂšs utile! NĂ©anmoins nous nous trouvons dans un cas assez particulier Nous avons dĂ©posĂ© une demande de permis pour un projet touristique le 22 nov. 2019, avec un dĂ©lai d’instruction d’encore trois semaines, donc jusqu’au 22 mars 2020. Nous avons les avis favorables de l’ABF, les commissions d’accessibilitĂ© et d’incendies, ainsi que le feu vert de l’architecte conseiller de l’urbanisme de la commune. Nous n’avons pas reçu un retour pour des piĂšces complĂ©mentaires. Notre dossier est donc complet. Hors, un nouveau PLU est entrĂ© en vigueur vendredi dernier, 28 fĂ©vrier 2020, et notre dossier, du coup, n’est plus en rĂšgle avec le PLU rĂ©visĂ©, donc le Maire ne peut plus accorder notre permis. Ma question est, si nous arrivons Ă  obtenir un permis tacite, est-il lĂ©gal? Ou est-ce qu’il est une proie facile pour l’administration, qui pourrait exiger le retrait du permis tacite? Nous cherchons Ă  connaĂźtre la stratĂ©gie Ă  suivre. Respectueusement, Jasmine Jovanovic Bonjour, Dans un cas similaire, le client m’a contactĂ©e avant approbation du nouveau PLU. Je lui ai fait dĂ©poser une demande de certificat d’urbanisme opĂ©rationnel pendant l’instruction de son dossier de permis de construire, ce qui a valu critiques et interrogations des diffĂ©rents interlocuteurs et mĂȘme de son avocat qui ne comprenait pas la dĂ©marche. Le service instructeur du PC lui disait que cela ne servait Ă  rien ! Au final, il a rĂ©ussi Ă  obtenir son PC sur la base de son CU alors que la rĂ©glementation Ă©tait modifiĂ©e au moment de la dĂ©livrance de son PC et interdisait son projet de deuxiĂšme construction sur sa parcelle. Bref, pour votre information au cas oĂč ! Il y a tellement de retournements de situations posibles tels que retrait de la dĂ©libĂ©ration du 28 fĂ©vrier ayant approuvĂ© le nouveau PLU et retour en arriĂšre. Le permis tacite peut ĂȘtre retirĂ© par le maire s’il est illĂ©gal, ce qu’il doit motiver dans son arrĂȘtĂ© de retrait. Si vous ĂȘtes dans les conditions d’un permis tacite, il convient de demander l’attestation de PC tacite en mairie pour l’afficher sur le terrain et faire dĂ©marrer les dĂ©lais de recours. Toutefois, il est probable que le prĂ©fet s’y oppose au titre de son contrĂŽle de lĂ©galitĂ©. La situation est compliquĂ©e et nĂ©cessite Ă©tude du dossier. Mathieu Bonjour, Nous avons besoin de votre avis car nous sommes perdus. Un dĂ©pĂŽt de permis de construire a Ă©tĂ© effectuĂ© le 26/07/2019. Nous avons eut un permis tacite le 26/09/2019 attestation de la mairie Nous avons affichĂ© le permis de construire le 30/09/2019 constat huissier effectuĂ© Pour nous, le permis de construire Ă©tait vierge de tout recours Ă  compter du 30/12/2019. Apres ce recours, la mairie nous a adressĂ© un arrĂȘtĂ© en acceptant le permis de construire date de l’arrĂȘtĂ© 23/01/2020 Je suppose qu’a ce moment la, elle l’a envoyĂ© Ă©galement Ă  la prĂ©fecture. Nous avons reçu, en recommandĂ© le 18/02/20, une copie d’un courrier de la prĂ©fecture adressĂ© Ă  la mairie en demandant l’annulation du permis. Le maire et la mairie ne veulent pas annuler ce permis. ils iront au tribunal s’il le faut. Nous nous posons 2 questions – notre permis peut il ĂȘtre annuler le permis tacite l’emporte il sur le reste ? – que risquons nous si l’on commence Ă  construire ? Merci d’avance pour votre aide Jasmine Jovanovic Bonjour, J’ai envie de vous dire “Tout dĂ©pend du dossier !” Le PrĂ©fet a peut ĂȘtre demandĂ© au maire de retirer le permis tacite trois mois Ă  compter de sa naissance. Votre permis tacite ne vous donne pas le droit de construire comme vous l’entendez sans respecter sĂ©curitĂ©, salubritĂ© et rĂšglementation d’urbanisme. Il convient en premier lieu de vous intĂ©resser aux motifs qui ont conduit le prĂ©fet Ă  demander l’annulation du permis de construire. Et selon les Ă©changes ayant eu lieu, vĂ©rifier avec l’avocat de la mairie dans quelles conditions votre permis tacite est effectif. En principe, le maire doit Ă©galement adresser l’attestation de permis tacite au prĂ©fet au titre de son contrĂŽle de lĂ©galitĂ©. Cela a t il Ă©tĂ© respectĂ©, etc
 Sur les risques Ă  construire sans permis de construire Ă  vĂ©rifier donc selon votre dossier si le permis tacite est ou pas dĂ©finitf, exempt de recours du prĂ©fet, et les motifs de demande d’annulation, ce sont les infractions au code de l’urbanisme, et demande d’arrĂȘt immĂ©diat des travaux. A voir donc si le jeu en vaut la chandelle en fonction des coĂ»ts que cela gĂ©nĂšre. SĂ©curiser juridiquement sa position paraĂźt prioritaire. Mathieu Bonjour, Je vous remercie de votre rĂ©ponse. Pour rĂ©pondre Ă  votre question, le motif de refus de la prĂ©fecture est basĂ© sur le fait que le terrain se trouve sur une zone agricole. Pour le maire, cela n’est pas justifiĂ© car c’est en prolongement des maisons dĂ©jĂ  construites dans un axe d’urbanisation. Nous sommes dans le dĂ©lai de 2 mois recours gracieux Les 2 parties devraient se rencontrer pour un accord amiable sinon le maire dĂ©marre une procĂ©dure judiciaire la commune voisine a eut le mĂȘme problĂšme et a eut gain de cause. Pensez vous que nous devons attendre avant de construire ? Sachant que cela peut prendre des semaines, des mois et que nous avons un permis conforme de la mairie Et que le maire prendrais Ă  sa charge d’éventuelles amendes si le tribunal en dĂ©cidait ainsi Merci d’avance pour votre aide Capucine Bonjour. Nous avons dĂ©posĂ© notre permis de construire le 26septembre 2019. Ce permis nous a Ă©tĂ© accordĂ© par le maire en date du 26kovembre 2019 malgrĂ© un avis nĂ©gatif du sous-prĂ©fet. Le 28 dĂ©cembre 2019, nous recevons un recommandĂ© avec accusĂ© reception du prĂ©fet qui demande Ă  mr le maire d’enlever l’arrĂȘtĂ© du permis car non conforme station d’épuration du village plus aux normes. Le maire n’étant pas d’accord avec cela et ne voulant pas nous retirer le permis a transmis un courrier au prĂ©fet en indiquant les dĂ©marches qu’il a effectuĂ© pour mettre aux normes la station d’épuration et qu’en aucun cas il devait prendre les futurs propriĂ©taires en “otage”. Il a envoyĂ© ce courrier en date du 3janvier 2020 . Sans nouvelles, il a relancĂ© en date du 20janvier 2020. Toujours pas de nouvelles 
 est ce qu’il existe un dĂ©lai de rĂ©ponse et sans quoi notre permis est acceptĂ© tacitement ?? Merci Ă  vous Jasmine Jovanovic Bonjour, Le PrĂ©fet a semble-t-il demandĂ© par recours gracieux le retrait du permis de construire. Le Maire a rĂ©pondu par la nĂ©gative. Le PrĂ©fet peut en thĂ©orie poursuivre en justice la demande d’annulation du permis. Il faut donc que votre maire vous renseigne sur les dĂ©lais applicables, Ă  savoir quand sera expirĂ© le dĂ©lai de recours contentieux du PrĂ©fet? Verstichel Bonjour. Nous avons dĂ©posĂ© notre permis de construire le 26septembre 2019. Ce permis nous a Ă©tĂ© accordĂ© par le maire en date du 26kovembre 2019 malgrĂ© un avis nĂ©gatif du sous-prĂ©fet. Le 28 dĂ©cembre 2019, nous recevons un recommandĂ© avec accusĂ© reception du prĂ©fet qui demande Ă  mr le maire d’enlever l’arrĂȘtĂ© du permis car non conforme station d’épuration du village plus aux normes. Le maire n’étant pas d’accord avec cela et ne voulant pas nous retirer le permis a transmis un courrier au prĂ©fet en indiquant les dĂ©marches qu’il a effectuĂ© pour mettre aux normes la station d’épuration et qu’en aucun cas il devait prendre les futurs propriĂ©taires en “otage”. Il a envoyĂ© ce courrier en date du 3janvier 2020 . Sans nouvelles, il a relancĂ© en date du 20janvier 2020. Toujours pas de nouvelles 
 est ce qu’il existe un dĂ©lai de rĂ©ponse et sans quoi notre permis est acceptĂ© tacitement ?? Merci Ă  vous Jasmine Jovanovic Bonjour, Votre permis n’a pas Ă  ĂȘtre accordĂ© tacitement puisque l’arrĂȘtĂ© de permis de construire vous a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©. Toutefois, il est en “suspens” puisque le prĂ©fet semble avoir interrompu le dĂ©lai de recours. L’arrĂȘtĂ© de PC n’est donc pas dĂ©finitif. Dans la mesure oĂč le maire a refusĂ© de faire droit Ă  la demande d’annulation du prĂ©fet, sauf erreur de ma part et Ă  confirmer par le juriste de la mairie selon les piĂšces du dossier, le prĂ©fet peut introduire un recours contentieux dans un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la rĂ©ception du courrier du maire refusant la demande de retrait du PC. Je dis cela de mĂ©moire sans vĂ©rification des rĂšgles de procĂ©dure. hsaina Bonjour et merci pour ce site vraiment constructif. J’ai une question le tribunal administratif a annulĂ© un arrĂȘte de refus de permis tacite pour dĂ©faut de procĂ©dure, mais le jugement n’enjoint rien Ă  la Commune, il annule seulement l’arrĂȘtĂ© portant retrait du permis de construire tacite. Je suis, en l’état, rĂ©putĂ©e ĂȘtre titulaire d’un permis de construire tacite depuis le 01 Aout 2019. Toutefois, le juge administratif a annulĂ© l’arrĂȘtĂ© car la Commune n’avait pas respectĂ© la procĂ©dure contradictoire et le juge a spĂ©cifiĂ© qu’aucun autre moyen n’était de nature Ă  emporter l’annulation. Il y a tout lieu de penser que la Commune va rĂ©itĂ©rer sa dĂ©cision de retrait, cette fois-ci en respectant le principe du contradictoire. Es que c’est possible de procĂ©dĂ© a un deuxiĂšme retrait? Es que je peux mettre tous de mĂȘme le panneau d’affichage pour faire partir le recours des tiers? Puis je malgres tout commencer mes travaux? Jasmine Jovanovic Bonjour, L’annulation par le juge de l’arrĂȘtĂ© de retrait remet en vigueur le permis tacite. Le juge n’a pas Ă  enjoindre quoi que ce soit au maire, c’est factuel. L’arrĂȘtĂ© de retrait disparaĂźt et donc le permis tacite “revit” ! Il conviendrait de procĂ©der Ă  l’affichage de l’attestation de PC tacite sur le terrain. Voir mes articles sur ce blog. En principe, la mairie ne peut plus retirer le PC tacite puisque le dĂ©lai de retrait est de trois mois Ă  compter de la date de dĂ©livrance du PC ou PC tacite. AprĂšs l’expiration de ce dĂ©lai de trois mois, le maire ne peut plus retirer un arrĂȘtĂ© de permis que sur la demande de son bĂ©nĂ©ficiaire. Tout ceci sous toute rĂ©serve des particularitĂ©s propres Ă  votre dossier. Parsy Bonjour, Nous avons eu l’accord de permis de construire en date du 14/10/2019. Aujourd’hui le 29/01/2020 nous recevons un courrier stipulant le retrait du permis. Le courrier est datĂ© du 14/01/2020 mais le cachet de la poste date du 16/01/2020. Le retrait est-il lĂ©gal ?? Jasmine Jovanovic Bonjour, Deux problĂ©matiques Ă  priori. 1. Le dĂ©lai de retrait semble expirĂ©. En effet, vous avez rĂ©ceptionnĂ© le courrier le 29 janvier, date Ă  retenir. 2. Avant la signification de l’arrĂȘtĂ© de retrait, le maire doit vous inviter Ă  prĂ©senter vos observations et vous laisser un dĂ©lai suffisant pour cela. La jurisprudence sanctionne le manquement Ă  cette obligation par l’annulation de l’arrĂȘtĂ© de retrait sous toutes rĂ©serves des caractĂ©ristiques propres Ă  votre dossier Ă  confirmer avec un avocat. Vous pouvez envoyer un courrier recommandĂ© signifiant ces deux points pour contester l’arrĂȘtĂ© de retrait dĂ©lai de recours de deux mois Ă  compter du 29 janvier. Masse Bonjour Ă  vous Suite Ă  un recommandĂ© de la mairie j’ai appris que mon permis tacite acceptĂ© courant aoĂ»t 2019 , que celui ci m’avait Ă©tĂ© retirĂ© par mesure contradictoire 
 J’ai prĂ©sentĂ© mes observations comme convenu Ă  la mairie et depuis plus rien 
.. que dois je faire d’aprĂšs vous ?? Le maire devait me communiquer un arrĂȘtĂ© doit disant Or moi j’ai fini le dĂ©lai de recours des tiers depuis avec l’huissier 
. Et depuis plus rien 
 Attention suite Ă  mon entretien, je prĂ©cise qu’Une lettre recommandĂ©e m’avait Ă©tĂ© envoyĂ© par la mairie je prĂ©sume mais celle ci a Ă©tĂ© retournĂ© Ă  l’expĂ©diteur sans respecter le dĂ©lai de garde de 15 jours 
 j’ai la preuve de ma rĂ©clamation Ă  la poste datĂ©e et signĂ©e avec le cachet de la poste au cas oĂč 
 on ne sait jamais .. Que me conseillez vous de faire ?!?!? Je vous remercie Jasmine Jovanovic Bonjour, Je ne sais que vous conseiller !!! Il manque les trois quarts des informations et il me semble que l’essentiel est dit dans les articles du blog. 1. Permis tacite 2. Attestation affichage sur terrain. ok. 3. ArrĂȘtĂ© de retrait du permis tacite rĂ©ceptionnĂ© ? dans un dĂ©lai de trois mois de la naissance du PC tacite ? OU plutĂŽt Lettre recommandĂ©e annonçant le retrait du PC tacite et invitant Ă  formuler ses observations ?? Un arrĂȘtĂ© de RETRAIT du PC TACITE a t il Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© ? Si non, le PC tacite affichĂ© est Ă  priori dĂ©finitif et vous poursuivez vos dĂ©marches sous rĂ©serve des caractĂ©ristiques propres au dossier. Si arrĂȘtĂ© de RETRAIT DU PC TACITE non reçu et retournĂ© chez l’expĂ©diteur avec le facteur, seul le PC tacite existe dans l’ordonnancement juridique. L’arrĂȘtĂ© doit ĂȘtre rĂ©ceptionnĂ© par le dĂ©tenteur du PC, c’est Ă  dire courrier ouvert. Si j’ai bien compris la situation ?!
 orcel Bonjour, J’ai obtenu le permis de construire le 7 octobre 2019 et le prĂ©fet a demander l’annulation le 3 dĂ©cembre 2019. Il m’a envoyer un courrier en AR que je n’ai pas reçu. Le maire m’a envoyĂ© un recommandĂ© le 10 janvier que j’ai retirĂ© le 16 janvier avec la lettre d’observation du prĂ©fet qui demande le retrait du permis. Pouvez vous me dire si l’annulation du permis par le maire est valable? Si oui quelles options s’offrent a moi pour que l’annulation soit irrecevable? Merci pour vos rĂ©ponses. Bien cordialement. Jasmine Jovanovic Bonjour, Sous rĂ©serve de confirmation par un avocat de l’étude propre Ă  votre dossier, la notification du prĂ©fet n’est pas recevable car ce qui compte c’est le retrait de courrier recommandĂ©. Et il semble que le recommandĂ© du maire ait Ă©tĂ© adressĂ© hors dĂ©lai. Donc sous toutes rĂ©serves, il semble que le dĂ©lai de retrait soit expirĂ©. Pour en ĂȘtre sĂ»re, il faut adresser votre arrĂȘtĂ© de permis, le courrier de retrait reçu Ă  l’examen d’un avocat. AngĂ©lique Bonjour j’ai dĂ©poser une demande de permis de construire, le 20/09. Le 20/10 j’ai reçu une demande de piĂšces complĂ©mentaires que j’ai fourni Ă  la mairie Le 29/10 la mairie m’a fourni un rĂ©cĂ©pissĂ© Le 29/12 deux mois aprĂšs le dĂ©lai d’instruction je n’ai rien reçu Le 03/01 j’ai envoyer un recommandĂ© pour demander un certificat de non opposition pour le permis Tacite Ceci Ă  dĂ©clencher la rĂ©action de la mairie Le 07/01 j’ai reçu un recommandĂ© de la mairie d’un arrĂȘtĂ© antidatĂ© du 16/12 me notifie un refus de permis de construire sachant que le cachet de la poste le recommandĂ© date du 06/01. Que dois je faire Jasmine Jovanovic Bonjour, MĂȘme si vous disposiez d’un permis tacite, le Maire a le droit de retirer annuler ledit permis s’il considĂšre qu’il est illĂ©gal et ce dans un dĂ©lai de trois mois de son obtention. Ceci Ă©tant, je pense que vous auriez intĂ©rĂȘt Ă  intenter un recours contre l’arrĂȘtĂ© de refus en rĂ©futant chaque motif de refus sur le fond et en faisant valoir votre permis tacite. Evidemment, Ă  ce stade de complexitĂ©, il conviendrait de vous faire assister par un professionnel du droit afin de vous faire confirmer cette stratĂ©gie ou proposer une autre. Le diable se cache dans les dĂ©tails des procĂ©dures, seule une Ă©tude de dossier permettra de trouver la bonne voie et les bons arguments. JS GC Bonjour, Nous avons obtenu un PC le Le nous recevons une copie de demande de retrait du permis de la part du sous prĂ©fet, adressĂ© au maire. Soit disant car commune littorale, alors que nous n’entendons pas l’urbanisation terrain Ă  plus de 100 m du rivage et entourĂ© de maisons. Nous avons Ă©tĂ© reçu par le maire qui a entendu nos observations. Le nous recevons un avis de passage d un recommandĂ©, que nous n’avons rĂ©ceptionnĂ© que ce jour, le Est ce que le dĂ©lai de recours du maire est considĂ©rĂ© comme dĂ©passĂ© vu que nous avons Ă©tĂ© notifiĂ© de la dĂ©cision que le fin du recours des 3 mois le Merci Jasmine Jovanovic Bonjour, Effectivement, c’est le dĂ©lai de retrait du recommandĂ©. De plus, vous semblez ĂȘtre dans un secteur dĂ©jĂ  urbanisĂ©, ce qui permet d’argumenter sur le droit Ă  construire. Aurelie Bonjour, Je me permets de vous Ă©crire car avec mon Mari nous rencontrons des problĂšmes avec notre permis de construire celui ci a Ă©tĂ© acceptĂ© depuis 1 an maintenant le voisin a quand mĂȘme fait un recours gracieux qui a Ă©tĂ© bien sĂ»r rejetĂ© par la mairie car les 3 Mois avait Ă©tĂ© dĂ©passĂ©! Maintenant il a dĂ©posĂ© un recours en excĂšs de pouvoir au tribunal administratif contre la mairie pour l’annulation de notre permis de construire.. Comment vont se dĂ©rouler les choses? Pouvons nous continuer Ă  faire construire notre maison ou faut il attendre une rĂ©ponse du tribunal ? Et s’il arrive Ă  faire annuler le permis.. nous avons quoi comme recours ?pouvons nous dĂ©poser de nouveau un permis et tout recommencer Ă  zĂ©ro? Merci d’avance. Aurelie. Jasmine Jovanovic Bonjour AurĂ©lie, Sur un sujet aussi sensible et grave de consĂ©quences, je vous conseille d’aller chercher vos renseignements auprĂšs de la Mairie, demande de rendez-vous, de prise de position de l’avocat de la Mairie et de demander par vous-mĂȘme une consultation juridique d’avocat sur votre dossier avec Ă©tude des piĂšces de votre dossier et notamment motifs du recours. Vous n’aurez aucune rĂ©ponse sĂ©rieuse sur la toile vu qu’il convient a minima d’analyser les piĂšces du dossier. A bientĂŽt Jasmine – Droit sur terrain Sunda Bonsoir Mon permis est devenu dĂ©finitif purgĂ© de recours et retrait . Cependant, avant de me l’accorder, le service d’urbanisme a dĂ» faire une modification allĂ©gĂ©e du PLU changement de zonage, de NP Ă  À, pour permettre la rĂ©alisation de mon projet agricole. Les dĂ©libĂ©rations du conseil municipal autorisant la modification du PLU Ă  fait objet d’un contentieux devant le tribunal administratif, toujours en cours. Ma question si le requĂ©rant obtient l’annulation de la modification du PLU, le zonage redevient NP inconstructible, je cours un risque de me faire attaquer ? mes constructions Merci. Cordialement Sunda Jasmine Jovanovic Bonjour, Je vous conseille vivement de consulter un avocat spĂ©cialisĂ© en urbanisme pour vĂ©rifier les dates et les risques encourus en cas de construction. Vous pouvez vous rapprocher d’un avocat prĂ©sent sur le site, les tarifs sont affichĂ©s sur la page descriptive de l’avocat. Dans votre cas, il s’agit d’une demande de consultation et non d’une question juridique, avec envoi des documents Ă  analyser – permis de construire, – attestation de non recours sur le permis accordĂ© de la part des tiers et du PrĂ©fet attestation peut ĂȘtre fournie par la Mairie et le tribunal administratif, – recours contre la dĂ©libĂ©ration
 A bientĂŽt de vos nouvelles Jasmine – Droit sur terrain JĂ©rĂŽme SEGONS Bonjour Je me permets une question certainement un peu bĂ©otienne Le recours gracieux formĂ© par un tiers Ă  l’encontre d’un permis de construire proroge t-il le dĂ©lai de retrait de la mairie, tout comme il le produit pour le dĂ©lai de recours contentieux ? Si oui, quelle est alors l’utilitĂ© du dĂ©lai de deux mois donnĂ© Ă  la mairie pour retirer le permis , car en pratique elle ne dispose plus de ce dĂ©lai ? Je donne un exemple J’obtiens un PC le 31 janvier affichage avec constat d’huissier et affichage en mairie etc 
; toutes formalitĂ©s accomplies J’ai un recours gracieux formĂ© par un tiers le 28 mars ThĂ©oriquement la mairie a deux mois pour rĂ©pondre soit jusqu’au 28 mai. Mais en pratique mon permis n’est-il pas dĂ©finitif dĂšs le 30 avril , soit trois mois aprĂšs la prise de l’arrĂȘtĂ© ? Merci de vos Ă©claircissements. Jasmine Jovanovic Bonjour, La Mairie peut prendre l’arrĂȘtĂ© de retrait si le recours gracieux est fondĂ© juridiquement. Le dĂ©lai de recours de deux mois Ă©tant plus court que le dĂ©lai de retrait, il n’y a pas lieu Ă  prorogation du dĂ©lai de retrait. Le permis ne peut ĂȘtre dĂ©finitif s’il a fait l’objet d’un recours gracieux, puisque le requĂ©rant peut encore l’attaquer devant le tribunal administratif si le Maire ne donne pas suite Ă  sa demande. EspĂ©rant avoir rĂ©pondu Ă  votre question Bien cordialement Jasmine – Droit sur terrain f Bonjour Merci pour votre site. J’ai dĂ©posĂ© un PC en dĂ©cembre 2016 pour une maison, en zone inconstructible selon la carte communale. La mairie n’a pas rĂ©agi dans les deux mois ,ni par la suite. Les services de la mairie m’indiquent toutefois que si je demande un certificat de permis tacite, cela sera transmis Ă  la prĂ©fecture qui formera un recours. Qu’en pensez vous? merci pour votre aide Jasmine Jovanovic Bonjour ! Sans les Ă©lĂ©ments du dossier, il est difficile de rĂ©pondre Ă  une telle question. De toute maniĂšre tant que vous n’affichez pas le permis tacite obtenu, les dĂ©lais de recours ne peuvent courir. Donc, vous ne bĂ©nĂ©ficiez Ă  priori pas d’un permis dĂ©finitif mĂȘme tacite sur votre terrain. Vous devriez peut-ĂȘtre demander une consultation juridique sur votre dossier Ă  un avocat spĂ©cialisĂ© en urbanisme pour qu’il vous confirme les dĂ©marches Ă  mener. A bientĂŽt de vos nouvelles Jasmine – Droit sur terrain thierry Bonjour, Je dĂ©couvre votre site et vous Ă©cris car j’ai un problĂšme sur un Permis de Construire. Un permis de construire m’a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© par la mairie le 12 juillet et j’ai reçu ce jour par RAR un recours gracieux de la prĂ©fecture demandant l’annulation du permis. 2 raisons sont invoquĂ©es 1 La prĂ©fecture considĂšre que le terrain est en zone agricole dans le PLU de la commune validĂ©e en novembre 2016. La nature du terrain a Ă©tĂ© changĂ© dans le PLU initial de 2014 de constructible Ă  Agricole avant qu’un jugement du TA demande Ă  la commune modifier le PLU et de repasser le terrain en constructible fin 2016. La commune a exĂ©cutĂ© la demande en mars 2017 aprĂšs validation du conseil municipal. La commune m’a transmis en dĂ©cembre 2017 Ă  ma demande un extrait du PLU montrant que le terrain Ă©tait bien en zone constructible. Cependant, la commune n’a pas mis Ă  jour le PLU sur son site internet qui fait toujours apparaĂźtre le terrain en agricole. Est-ce la raison du recours de la prĂ©fecture ? 2 La prĂ©fecture demande que, conformĂ©ment Ă  la loi Littoral, les constructions soient contiguĂ«s les unes aux autres. Le terrain sur lequel je souhaite faire construire a fait l’objet d’une division en juin 2018 afin de crĂ©er 2 terrains un premier terrain vendu au voisin qui souhaite agrandir sa propriĂ©tĂ©, l’autre terrain est celui que j’achĂšte. Le fait que le voisin agrandisse son terrain mais sans construire pour le moment fait que je serai dans le prolongement des constructions existantes. Qu’en pensez-vous ? Mes rĂ©ponses sont-elles susceptibles de convaincre la prĂ©fecture du respect du code de l’urbanisme ? Vous remerciant par avance de votre avis Ă©clairĂ© sur notre dossier. Bien cordialement. Jasmine Jovanovic Bonjour, Il est peu probable que la PrĂ©fecture se rĂ©fĂšre au site internet de la Ville pour disposer du PLU en vigueur, ceci Ă©tant l’urbanisme rĂ©vĂšle quotidiennement des surprises
 Il conviendrait dĂ©jĂ  d’adresser votre lettre de contestation RAR tant Ă  la Mairie qu’à la PrĂ©fecture, service du contrĂŽle de lĂ©galitĂ© mentionnant le jugement et la rĂ©glementation applicable pour avoir confirmation Ă  cette question. Concernant votre deuxiĂšme question, la Loi Elan va venir clarifier le rĂ©gime des dents creuses Loi Littoral. A suivre de prĂšs vous concernant. A confirmer par un avocat consultation juridique sur dossier, si vous pouvez nĂ©gocier avec la Mairie qu’elle ne procĂšde pas au retrait du permis en fonction des circonstances de l’espĂšce car il faudrait redĂ©poser un nouveau dossier de permis de construire nouveaux dĂ©lais d’instruction et de recours... A bientĂŽt de vos nouvelles Jasmine – Droit sur terrain truman Bonjour, j’ai bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un permis tacite. Le contrĂŽle de lĂ©galitĂ© demande au maire de le retirer car la construction se situe dans une zone Ă  risque d’alĂ©a fort. Si je demande une attestation de permis tacite, le maire a t il obligation de me le dĂ©livrer? Jasmine Jovanovic Bonjour ! A mon sens, si le dĂ©lai de retrait n’est pas expirĂ©, et mĂȘme s’il devait vous dĂ©livrer cette attestation Ă  vĂ©rifier en fonction des Ă©lĂ©ments de votre dossier, le Maire prendra certainement un arrĂȘtĂ© de retrait du PC tacite dans la foulĂ©e. Jasmine – Droit sur terrain SAIDI Bonjour, Je souhaiterai svp avoir votre avis d’expert. Un permis de construire nous a Ă©tĂ© accordĂ© par le maire en janvier 2017. Nous n’avons pas commencĂ© les travaux. Ensuite, nous avons modifiĂ© notre projet et un permis de construire modificatif nous a Ă©tĂ© accordĂ© en juillet 2018. Nous avons affichĂ© ce permis de construire. Ma question concerne la facultĂ© pour le maire de retirĂ© le permis de construire dans un dĂ©lai de 3 mois Ă  compter de sa dĂ©livrance. Je souhaiterai savoir si les 3 mois en questions sont Ă©coulĂ©s puisque le permis de construire a Ă©tĂ© obtenu en janvier 2017 ou alors le fait d’avoir un permis de construire modificatif, le dĂ©lai court toujours? en rĂ©sumĂ© est ce que le dĂ©lai pour le maire court de janvier 2017 ou de juillet 2018? Est ce que je dois demander une attestation particuliĂšre au maire pour acter du fait que le permis est dĂ©finitif? je vous remercie pour votre rĂ©ponse. Jasmine Jovanovic Bonjour! Vous ne donnez pas l’objet de la modification. Toutefois, l’arrĂȘtĂ© de permis de construire initial est dĂ©finitif Ă  mon sens et ne peut plus ĂȘtre retirĂ© car hors dĂ©lai. Selon moi, c’est une erreur de ne pas avoir affichĂ© le permis de construire initial. Vous retardez d’autant les dĂ©lais de recours Ă©ventuels des voisins. Il faut aussi afficher le permis modificatif une fois obtenu. Effectivement, vous pouvez demander au Maire une attestation de non recours et de non retrait de l’arrĂȘtĂ© de permis initial. Vous pourrez rĂ©itĂ©rer cette demande pour le permis modificatif. Enfin, le Maire peut encore retirer l’arrĂȘtĂ© de permis modificatif. Et vous ne serez plus autorisĂ© Ă  effectuer les modifications au permis initial. Donc, j’en reviens Ă  l’importance de savoir quelles sont les modifications apportĂ©es au permis initial. Bonne journĂ©e Ă  vous et Ă  bientĂŽt Jasmine – Droit sur terrain Isabelle Bonjour, le 27 fĂ©vrier 2018 on m a accordĂ© un pc, le 06 juin 2018 on m informe qu’ il m est retirĂ© pour cause de borne Ă  incendie trop loin, la sous prĂ©fecture m avait envoyĂ© un courrier 15jours avant pour me dire que nous n Ă©tions pas dans les rĂšgles. Que faire, est ce que le dĂ©lai de 3 mois marche et si oui Ă  qui Ă©crire. Par avance merci de votre rĂ©ponse. Jasmine Jovanovic Bonjour ! A priori, il convient de vous renseigner Ă  la sous-prĂ©fecture pour connaĂźtre les prescriptions applicables Ă  votre terrain en matiĂšre de borne incendie, et comment y remĂ©dier. Toute autorisation de construire peut ĂȘtre refusĂ©e si atteinte Ă  la sĂ©curitĂ© publique. Si vous souhaitez nĂ©anmoins intenter un recours Ă  l’encontre de l’arrĂȘtĂ© de retrait de permis, il convient d’adresser votre recours gracieux au Maire, ou recours contentieux au tribunal administratif. Ceci Ă©tant, il faut ĂȘtre sĂ»r que le jeu en vaut la chandelle compte tenu de la rĂ©glementation qui s’impose Ă  vous. Bonne journĂ©e Jasmine – Droit sur terrain Julie Bonjour, Merci pour votre article et merci d’exister car il est bien compliquĂ© de s’y retrouver parmi toutes les lois et autres rĂ©glementations ! Je me permet donc de solliciter votre aide sur notre projet un PC pour un maison individuelle acceptĂ© par la mairie dĂ©but Mars de cette annĂ©e. Au bout du premier mois de recours administratif, le sous-prĂ©fet se manifeste et rĂ©clame l’annulation de notre PC auprĂšs du Maire au motif que le poteau incendie le plus proche est Ă  525m et non 400m. La mairie Ă©crit alors au Sous-prĂ©fet pour demander la non-annulation de notre PC au motif que les travaux pour la rĂ©alisation sont prĂ©vus pour mi-juin les dĂ©lais de recours seront alors passĂ©s de quelques jours. A ce jour, nous n’avons pas obtenu de rĂ©ponse du sous-prĂ©fet et nous nous interrogeons sur le dĂ©lai dans lequel celui-ci doit nous rĂ©pondre et si son silence Ă©quivaut Ă  refus ? Sachant Ă©galement que notre terrain se situe sur une grande parcelle qui a Ă©tĂ© divisĂ©e en 3 lots et que notre lot se trouve au milieu des 2 autres qui sont en train de finir la construction de leur maison. Ayant tous ces Ă©lĂ©ments, le sous-prĂ©fet peut-il continuer Ă  justifier le retrait de notre PC ? Je vous remercie d’avance pour vos rĂ©ponses. Bien cordialement, Julie Jasmine Jovanovic Re bonjour ! Vous avez bien fait de reformuler votre question ! 😉 MĂȘme rĂ©ponse
 A bientĂŽt Jasmine – Droit sur terrain Priscilla Bonjour, je suis de l’ile de la Reunion, j’ ai dĂ©posĂ© un permis en 2017 acceptĂ© en avril 2017, la sous prĂ©fecture a envoyĂ© mon PC en recours au TA , la mairie n’a pas acceptĂ© la demande de retrait du permis, la raison est que le dessin de la cloture ne respecte pas les regles urbanisme pour l’écoulement de l’eau pluvial; entre temps on a fait 3 PC modifs, aucun est au gout de la sous prĂ©fecture. nous sommes en 2018, et aprĂ©s recherche il s’avere que le controle de lĂ©galitĂ© n’a pas eu l’etude hydraulique lors du depot de mon PC. aujourdh’ui la sous prĂ©fĂ©cture attends que la mairie envoie en AR l’etude hydraulique pour arreter la procedure mais la mairie l’a envoyĂ© au TA. donc moi je me retrouve au milieu de tout cela, ma question est si le juge du TA donne raison Ă  la sous prĂ©fecture et annule mon permis. ma maison sera – t elle demoli ? parce que le probleme est une cloture qui n’existe pas car je ne l ai pas faite mais ma maison le constrcteur l’a bien fini. 🙁 Jasmine Jovanovic Bonjour ! Votre situation n’est pas Ă©vidente. A votre place, j’écrirai un courrier recommandĂ© au service de la PrĂ©fecture concernĂ© – cellule contentieux et contrĂŽle de lĂ©galitĂ©. Renseignez vous pour donner le bon nom de service. En leur demandant tout simplement ce que vous devez modifier dans votre dossier pour que le dossier soit validĂ©. Appelez-les, n’ayez pas d’apprĂ©hension de vous manifester c’est un service public pour les administrĂ©s, nous avons le droit Ă  la transparence de l’information surtout quand cela a de telles incidences. Une procĂ©dure au tribunal administratif peut durer deux ans
Or, si vous trouvez un accord avec la PrĂ©fecture, elle peut se dĂ©sister de l’action devant le tribunal abandon de la procĂ©dure. Le Maire retire le PC dĂ©livrĂ© Ă  votre demande arrĂȘtĂ© de retrait du PC. La Mairie ne peut pas s’opposer Ă  votre demande de retrait, c’est votre droit. Et s’il n’y a plus de permis il n’y a plus d’objet de la procĂ©dure en cours devant le TA, d’oĂč le dĂ©sistement d’action de la PrĂ©fecture. Vous aurez dĂ©posĂ© votre dossier modificatif conforme aux exigences de la PrĂ©fecture/ La Mairie vous dĂ©livre alors un nouvel arrĂȘtĂ© de PC dans la foulĂ©e du retrait pour ne pas se retrouver en situation de vide juridique. Si vous laissez s’enliser le bras de fer Mairie/PrĂ©fecture, vous risquez de payer cher les pots cassĂ©s. A bientĂŽt de vos nouvelles Jasmine – Droit sur terrain Erika Bonjour, Merci pour cet article et vos rĂ©ponses de qualitĂ© aux diffĂ©rents commentaires. Je me permets de solliciter Ă  mon tour votre avis La Mairie nous a accordĂ© un permis de construire. Dans le temps imparti, la prĂ©fecture a demandĂ© Ă  la mairie d’annuler cette autorisation de PC du fait qu’il n’était pas de sa compĂ©tence de prendre cet arrĂȘtĂ© nous sommes un Ă©tablissement public et nous a transmis copie de ce recours administratif contre la mairie en nous invitant Ă  prĂ©senter nos observations au Maire. A votre sens, sur quel terrain pouvons-nous engager pour dĂ©fendre notre autorisation de permis de construire mal accordĂ© ? en vous remerciant par avance pour vos conseils, Bien cordialement, Erika Jasmine Jovanovic Bonjour ! S’il y a vice d’incompĂ©tence, l’arrĂȘtĂ© doit de nouveau ĂȘtre dĂ©livrĂ© par la “bonne autoritĂ© administrative”. En principe, il devrait conserver votre dossier d’instruction et les avis Ă©mis puisqu’il y a retrait, vous vous retrouvez en situation d’instruction prĂ©cĂ©dant la dĂ©livrance du PC. pour Ă©viter des pertes de temps supplĂ©mentaires, vous pourriez demandez Ă  consulter ou avoir communication des diffĂ©rents avis Ă©mis par les organismes. Cela vous permettra d’anticiper d’éventuels problĂšmes ou modifications du permis de construire puisque vous vous retrouvez dans la situation d’instruction du permis. Pour Ă©viter des refus de permis de construire des mois de retard sur son projet, il est toujours temps d’agir pendant l’instruction en concertation avec l’administration. J’ai rĂ©cemment vu le cas d’un refus de permis de construire trĂšs regrettable car il suffisait de simplement modifier les matĂ©riaux et couleurs dĂ©posĂ©s au dossier de permis. Un dossier modificatif en cours d’instruction vaut mieux qu’un refus de permis, suivi du dĂ©pĂŽt d’un nouveau dossier, suivi de nouveaux avis des organismes sur ce nouveau dossier, suivi de la durĂ©e d’instruction, suivi des dĂ©lais de purge de recours, etc
Les retards s’enchaĂźnent en cascade “bĂȘtement” si j’ose dire
 C’est pourquoi, je conseille la concertation en amont avec l’architecte du CAUE, les services de la Mairie
 A bientĂŽt et merci pour votre message ! Jasmine – Droit sur terrain Payet Arnaud Bonjour, Je suis Ă  peu prĂšs dans le mĂȘme cas. A la suite du jugement , on m’a retirĂ© le PC. sauf que lors du commencement des travaux, il n’y a pas eu d’arrĂȘtĂ© de suspension du PC, mon prĂȘt Ă©tait dĂ©jĂ  entamĂ©. la maison a fini d’ĂȘtre construite quelques mois aprĂšs le jugement. Maintenant je vis dans une maison dont le PC a Ă©tĂ© retirĂ© et cela fait plus de 6 ans que j’y suis. Que dois je faire afin de rĂ©gulariser ma situation, tout en sachant que je me trouve dans une zone Na ? Merci de votre rĂ©ponse Jasmine Jovanovic Bonjour ! Je pense qu’il manque des informations Ă  votre question. Une construction ne peut ĂȘtre rĂ©gularisĂ©e lorsque effectuĂ©e sans permis de construire, que si la rĂšglementation locale autorise de construire sur la zone concernĂ©e. Il convient de vĂ©rifier ce que dit la rĂ©glementation locale Ă  ce jour. La zone NA est une ancienne appellation du POS Plan d’Occupation des Sols et n’existe plus. VĂ©rifiez que votre commune n’est pas en train d’élaborer son PLU. C’est le moment ou jamais de modifier le zonage sur votre parcelle pour rĂ©gulariser votre construction. A bientĂŽt Jasmine – Droit sur terrain Soc Bonjour TrĂšs bon site merci beaucoup ! Pour ma part je m interroge sur la partie acquĂ©reur afin de le protĂ©ger un peu du retrait du PC. Comment faire? Attendre 3 mois aprĂšs l obtention du PC pour signer l acte de vente? Finalement ce ne serait mĂȘme pas suffisant car il y a le recours des tiers
. Quelle insĂ©curitĂ© juridique! D avance merci pour votre Ă©clairage. Cordialement Soc Jasmine Jovanovic Bonjour ! Merci pour le compliment ! 🙂 Le PC peut ĂȘtre retirĂ© par le Maire dans ce dĂ©lai de 3 mois, il est donc prĂ©fĂ©rable d’attendre son expiration effectivement pour signer l’acte de vente. Le recours des tiers est de deux mois Ă  compter de l’affichage du PC, et vous serez obligatoirement informĂ© par une notification du recours exercĂ©. L’attente est un peu longue 3 mois en tout si vous affichez immĂ©diatement le PC mais prĂ©serve vos intĂ©rĂȘts. La vraie insĂ©curitĂ© juridique selon moi est que le Maire n’a pas Ă  s’assurer du respect des rĂšgles de droit privĂ© lors de la dĂ©livrance du PC. Ainsi, si votre construction aboutit Ă  priver d’ensoleillement la maison voisine, le voisin peut se retourner contre vous sur le plan civil trouble anormal de voisinage, action possible hors du dĂ©lai de deux mois et demander la dĂ©molition de la construction alors mĂȘme que le PC aura Ă©tĂ© respectĂ©. Je vous conseille la lecture de l’article “DĂ©molir malgrĂ© permis de construire“. Il faut donc ĂȘtre trĂšs prudent ne pas empiĂ©ter sur le terrain voisin, ne pas le priver de vue ou d’ensoleillement. Il me semble que ce sont les risques principaux. Les dĂ©cisions des tribunaux ont Ă©tĂ© extraordinairement sĂ©vĂšres, car personne ne dit au constructeur quelles rĂšgles de Droit privĂ© il doit respecter lorsqu’il obtient son permis de construire
 Le constructeur a tout intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre entourĂ© d’un architecte ou constructeur de maison trĂšs averti sur le sujet et consciencieux. Donc sur l’insĂ©curitĂ© juridique et les dĂ©faillances de la Loi pour y remĂ©dier, je suis bien d’accord avec vous sur ce point ! Bonne journĂ©e Jasmine – Droit sur terrain PatrickL Bonsoir madame, Tout d’abord, j’ai trouvĂ© trĂšs pertinent votre commentaire et vos prĂ©cisions – Avec ma fille, nous nous retrouvons dans le cas objet de l’article de presse et je suis en train de prĂ©parer une assignation au TGI . Monsieur le maire ayant refusĂ© le recours gracieux j’ai adressĂ© un recours contentieux – Je ne parle pas des pĂ©titionnaires du qui n’ont rien voulu savoir – ils avaient leur permis dĂ©posĂ© en catimini un point c’est tout . le 3 novembre je suis convoquĂ© au pour cette affaire – je verrai ce que cela donne mais la lettre RAR pour le tribunal des rĂ©fĂ©rĂ©s sera prĂȘte Ă  ĂȘtre expĂ©diĂ©e – Mais que d’énergie perdue et quelle dĂ©ception pour ma fille et ses enfants – Une vue superbe sur le Vercors et oups un mur de 3 mĂštres qui cache tout , gĂąche tout et tout cela Ă  moins de 2 mĂštres de leur fenĂȘtre et de la terrasse et dire que j’avais aidĂ© ces jeunes Ă  faire quelques amĂ©nagements – c’est tout et quel dommage Jasmine Jovanovic Bonjour ! A priori et si je comprends, vous disposez de deux voies de recours le recours contre l’arrĂȘtĂ© de permis de construire pour violation des rĂšgles d’urbanisme tribunal administratif et le recours pour troubles de voisinage pour privation de vue TGI. Je vous conseille la lecture de l’article dĂ©molir malgrĂ© permis de construire. Dans les cas citĂ©s, les personnes sont titulaires d’un permis de construire valable, dĂ©finitif et conforme aux rĂšgles d’urbanisme. Or, les juges les ont condamnĂ© Ă  dĂ©molir leurs constructions qui privaient d’ensoleillement les maisons voisines sur le fondement des troubles de voisinage relevant du droit privĂ© – permis de construire = droit public / code de l’urbanisme = tribunal administratif – construction/privation de vue/ensoleillement/troubles de voisinage = droit privĂ© / code civil = tribunal de grande instance. Je fais ce petit rappel car votre commentaire fait penser que vous avez saisi les deux juridictions. Tenez-nous informĂ©s des suites ! A bientĂŽt Jasmine – Droit sur terrain PortĂ© Bonjour, J’aurais besoin de votre avis. Nous avons fait une demande de permis de construire sur une commune qui ne dispose pas de POS ni de PLU qui est donc soumise au RNU. Nous avons obtenue ce permis par tacite le 20 juin 2017. Nous avons reçue une procĂ©dure contradictoire le 28 juin faite par la DDT. Nous sommes allĂ©s en rendez-vous le 6juillet leur donner nos observation sur cette procĂ©dure et sur les motifs de retrait que nous avons tous Ă©liminĂ©s d’aprĂšs la DDT du coup plus de motifs valable de retrait. A ce jour nous n’avons toujours pas reçu de retrait. Qu’en pensez vous? A partir de quelle date part le dĂ©lais de 3 mois pendant lequel le retrait peut ĂȘtre fait la date d’obtention du permis tacite 20 juin ou la date du rendez vous avec la DDT pour la procĂ©dure contradictoire le 6 juillet? Jasmine Jovanovic Bonjour, Il convient de procĂ©der Ă  l’affichage de votre permis tacite comme indiquĂ© dans l’article pour faire courir le dĂ©lai de recours des tiers et dĂ©lai de retrait. L’affichage est obligatoire que le permis soit tacite ou express. Si votre projet de construction est diffĂ©rent de votre dossier dĂ©posĂ©, cela se complique. Je suppose qu’il faut dĂ©poser les plans et modifications apportĂ©es et vues en concertation avec la DDT. Sinon vos travaux seront en infraction avec le permis tacite. Il faudrait voir avec la Commune et DDT pour Ă©viter les impairs. Bien cordialement Jasmine – Droit sur terrain VALIOT Bonsoir, pourriez vous nous aider notre commune a vendu 3 terrains les uns Ă  la suite des autres ma fille a achetĂ© le dernier en bout il faut prĂ©ciser que le terrain des 3 est en pente. Le PC de ma fille a Ă©tĂ© accordĂ© et la construction de la maison est bien entamĂ©e hors d’eau hors d’air PrĂ©cison une maison plainpied hauteur 4m25. 105m2. Les voisins du dessus viennent d’afficher leur panneau autorisant leur construction sans prĂ©ciser la hauteur de la construction. Nous avons demandĂ© Ă  consulter en mairie le dossier de ces personnes, il s’avĂšre qu’ils vont construire en limite de propriĂ©tĂ© avec un mur de 7 m de large avec une hauteur allant de 5 m Ă  7 m au plus haut. Du fait que le terrain de ma fille est le dernier sur la pente, elle va se retrouver avec un mur Ă©norme qui plongera chez elle du fait que leur terrain est Ă  un point plus haut que celui de ma fille. La maison de ma fille est construite Ă  3 m de la limite de propriĂ©tĂ©. La mairie n’ayant pas de PLU, quelle hauteur maxi est autorisĂ© dans une construction en limite de propriĂ©tĂ©. J’espĂšre avoir Ă©tĂ© claire. De plus ces personnes nous ont prĂ©cisĂ© que le terrassier devra creuser 1 m chez nous pour construire les fondations de la maison de ces voisins. Merci de votre rĂ©ponse Jasmine Jovanovic Bonjour, Les rĂ©ponses Ă  vos questions se trouvent dans la rĂ©glementation applicable. Il faudrait vous rapprocher de l’autoritĂ© qui a instruit le permis de construire. Pour ne pas perdre de temps vu les dĂ©lais de recours, j’adresserai une demande de copie du permis de construire ainsi que de la rĂ©glementation ayant autorisĂ© la construction litigieuse. Si le terrain est situĂ© en lotissement il faut Ă©galement consulter les documents qui s’imposent rĂšglement et cahier des charges applicable. Prendre une photo du panneau de permis de construire et vĂ©rifier que vous ĂȘtes dans les dĂ©lais pour un recours. Les voisins n’ont pas le droit de creuser chez vous pour construire leur fondation. EmpiĂ©ter sur la propriĂ©tĂ© d’autrui est sanctionnĂ© par la dĂ©molition de l’ouvrage incriminĂ©. Enfin, et mĂȘme si le permis de construire est conforme Ă  la rĂ©glementation, il peut y avoir des atteintes au droit privĂ© qui sont elles aussi punissables. Il vous faut Ă©crire pour marquer tous les points en suspens – Ă  l’administration pour qu’elle vous donne les Ă©lĂ©ments rĂ©glementaires autorisant la construction dans ces conditions courrier RAR, – au voisin pour signaler que vous n’autorisez pas l’empiĂštement chez vous et autres points sensibles, voire si le dĂ©lai de recours expire bientĂŽt pour lui notifier votre recours Ă  l’encontre du PC, – Ă  un avocat spĂ©cialisĂ© pour lui demander qu’il rĂ©ponde Ă  vos questions avec l’ensemble des documents que vous aurez rĂ©coltĂ© et pourrez lui fournir. Il m’est impossible de rĂ©pondre Ă  vos questions sans les documents applicables. Le dĂ©lai de recours est de deux mois Ă  compter de l’affichage. L’affichage non rĂ©gulier ne fait pas courir les dĂ©lais, c’est pourquoi je vous conseille de prendre des photos. Je vous renvoie vers mes articles sur le sujet. Tenez-nous informĂ©s Bien cordialement Jasmine Jovanovic clem Bonjour, Nous avons un souci sur notre permis de construire et espĂšre que quelqu’un pourra nous aider. VoilĂ , notre permis a Ă©tĂ© acceptĂ© en mairie le 18 dĂ©cembre 2016. Hier, le maire m’appelle en disant qu’il conteste le permis et me prĂ©vient poliment que je vais recevoir une lettre lundi afin de confirmer que le permis m’est retirĂ©. A 6 jours prĂšs des 3 mois alors que l’on s’est engagĂ© auprĂšs des entreprises, je n’en revient pas que celui-ci va nous ĂȘtre retirĂ© car spĂ©cialement nous avons passons beaucoup de temps avec le maire pour ĂȘtre sure que le permis soit acceptĂ©. A t-il le droit de se rĂ©tracter a 6 jours prĂšs ? Je vous remercie par avance pour tous commentaires qui pourrai nous Ă©clairer. Jasmine Jovanovic Bonjour, Il y a deux paragraphes dans l’article qui rĂ©pondent Ă  votre question Le respect de la procĂ©dure contradictoire et la sanction du non respect du contradictoire. Si cette lettre annoncĂ©e par le Maire est envoyĂ©e en courrier simple, cela ne vaut pas preuve d’envoi. Il doit vous l’envoyer en recommandĂ©. Si vous ne retirez pas le recommandĂ©, il n’y a pas de preuve d’envoi ni de rĂ©ception. Pour que le retrait de permis de construire soit lĂ©gal, le Maire doit donc respecter le contradictoire dans les conditions ci-dessus. A dĂ©faut, l’arrĂȘtĂ© de retrait est illĂ©gal. Auquel cas, vous pouvez exercer un recours gracieux et interpeller le PrĂ©fet dans le cadre du contrĂŽle de lĂ©galitĂ©. A ce stade, je vous conseille de demander une consultation juridique d’avocat sur votre dossier. Bonne journĂ©e, Bien cordialement Jasmine – Droit sur terrain AKNINE Je vous remercie pour votre rĂ©ponse aussi rapide. Que doit-on faire si nous n’avons pas de rĂ©ponse Ă  la date butoir fin du recours administratif du 14 fĂ©vrier ? Peux t-on commencer les travaux ? Jasmine Jovanovic Sous rĂ©serve que le Maire vous produise une attestation de non recours et de non retrait. J’espĂšre que vous donnerez de vos nouvelles ! Bien cordialement Jasmine – Droit sur terrain AKNINE Bonjour, Nous avons vu votre site et nous rencontrons un problĂšme concernant notre permis de construire, nous souhaiterions, si possible, un complĂ©ment d’information. Nous espĂ©rons que vous pourrez nous aider car nous ne savons pas vraiment Ă  qui nous adresser. Nous avons obtenu notre permis de construire sur la commune de Grimaud le 14 novembre 2016, signĂ© par le maire. Nous avons reçu le 12 janvier 2017 un courrier en copie de la sous prĂ©fecture adrĂ©ssĂ© Ă  la mairie de grimaud demandant Ă  la mairie de nous retirer le permis de construire pour 3 motifs. La mairie, n’étant pas d’accord avec ces motifs, a fait intervenir son avocat et envoyĂ© un courrier de rĂ©ponse Ă  la sous-prĂ©fecture. Nous sommes le 4 fĂ©vrier 2017 et nous n’avons toujours pas reçu de rĂ©ponse de la sous-prefecture ni de retrait de permis de la mairie et nous avons vu que celle-ci devait nous envoyer le retrait de permis au minimum 10 jours avant la fin de la pĂ©riode du recours des 3 mois soit le 14 fĂ©vrier 2017. Que devons-nous faire ? Pouvons-nous considĂ©rer que notre permis ne pourra ĂȘtre retrirĂ© par la mairie ? Nous vous remercions par avance pour votre aide et nous tenons Ă  votre disposition pour tout renseignement complĂ©mentaire. Jasmine Jovanovic Bonjour ! Vous devez attendre la date fatidique pour savoir si votre PC sera retirĂ©. Si un bras de fer oppose la PrĂ©fecture Ă  la Mairie, Ă  voir si la PrĂ©fecture dĂ©cide d’intenter un recours en annulation Ă  l’encontre du PC non retirĂ©. Le PrĂ©fet peut saisir le juge administratif pour attaquer un permis de construire. Il faut donc attendre et voir. La PrĂ©fecture a peut-ĂȘtre fait marche arriĂšre suite au courrier de l’avocat. Le respect du contradictoire doit effectivement ĂȘtre respectĂ© par le Maire. Le Maire doit donc vous inviter Ă  prĂ©senter vos observations sur l’arrĂȘtĂ© de retrait qui vous sera signifiĂ© au plus tard le 14 fĂ©vrier 2017. Rappelez-vous que ce qui compte c’est la rĂ©ception effective du pli recommandĂ© entre vos mains et non le fait que l’avis de rĂ©ception du recommandĂ© soit dans votre boĂźte aux lettres
 A bientĂŽt, tenez-nous informĂ©s Jasmine – Droit sur terrain Laisser un commentaire
Lacte de cession sera formalisé sous la condition de l'obtention du permis de construire purgé de tout recours. « Il y aura une vigilance particuliÚre de la Ville car ce n'était pas prévu
[TRANSFERT DE PERMIS] Il est possible sous certaines conditions de transfĂ©rer un permis de construire. La dĂ©marche est encadrĂ©e et vous devez connaĂźtre ces rĂšgles pour que la mairie l'autorise. Qu'est-ce qu'un transfert de permis de construire ? Le permis de construire et le permis d'amĂ©nager sont tous deux rĂ©gis par le Code de l'urbanisme. Un projet de construction ne peut ĂȘtre engagĂ© qu'aprĂšs l'obtention d'une autorisation d'urbanisme. Au cours de la rĂ©alisation des travaux, il est possible que le dĂ©tenteur du permis souhaite transfĂ©rer son projet Ă  une tierce personne. La loi encadre cette dĂ©marche en autorisant le transfert de permis. Ce dispositif permet de dĂ©signer officiellement le repreneur du projet au regard de la loi. Le transfert de permis est trĂšs pratique car il est rapide Ă  mettre en place. A contrario, le fait de devoir initier une nouvelle demande pourrait ralentir considĂ©rablement l'avancĂ©e des travaux. Lors d'une demande de transfert, les motifs Ă  l'origine de la dĂ©marche n'ont pas besoin d'ĂȘtre stipulĂ©s. Le nouveau bĂ©nĂ©ficiaire devra cependant respecter les conditions d'application et les rĂšgles liĂ©es Ă  la nature du permis transmis. Pourquoi procĂ©der à un transfert de permis de construire ? Les raisons d'un transfert de permis de construire peuvent ĂȘtre multiples et ne font pas l'objet d'une obligation de justification au regard de la loi. Parmi les causes qui peuvent motiver Ă  un transfert de permis, il peut s'agir d'un changement de situation liĂ© Ă  un Ă©vĂ©nement personnel ou professionnel. Une mutation, une nouvelle opportunitĂ© ou une incapacitĂ© financiĂšre peut expliquer la nĂ©cessitĂ© de devoir transfĂ©rer son projet. Avec le dispositif de transfert, la loi privilĂ©gie le processus de transmission. Les administrations facilitent cette dĂ©marche avec des dĂ©lais d'instruction relativement courts, le plus gĂ©nĂ©ralement fixĂ©s Ă  deux mois. Les conditions pour transfĂ©rer un permis de construire ? Le transfert d'un permis est un acte rĂ©glementĂ©. À ce titre, il est indispensable de rĂ©unir les conditions nĂ©cessaires pour valider la demande administrative. Tout d'abord, le permis de construire ou d'amĂ©nager ne peut ĂȘtre transfĂ©rĂ© que s'il est en cours de validitĂ©. C'est-Ă -dire que la demande de transfert devra intervenir dans la pĂ©riode de validitĂ© du permis de construire. Le permis de construire est valable pour une durĂ©e de trois ans, avec une possibilitĂ© d'interruption Ă©gale ou infĂ©rieure Ă  un an. Pour que la demande de transfert soit recevable, le permis ne doit faire l'objet d'aucune juridiction en cours. En outre, le titulaire initial du permis et le bĂ©nĂ©ficiaire du transfert devront exprimer clairement leur accord pour l'opĂ©ration au sein du dossier. Un dĂ©faut d'accord pourra ĂȘtre sanctionnĂ© et mener Ă  un refus d'octroi de transfert. Enfin, le transfert ne pourra s'opĂ©rer qu'envers des personnes aptes Ă  dĂ©tenir un permis de construire. C'est-Ă -dire que le bĂ©nĂ©ficiaire du permis devra remplir les conditions de dĂ©tention du permis. Il revient Ă  la mairie d'examiner chaque dossier avant de rendre son verdict. Le formulaire Cerfa n° 13412, nĂ©cessaire dans le cadre d'une demande de transfert de permis de construire, est accessible en ligne. Le dossier doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© en 4 exemplaires. Le dĂ©pĂŽt du dossier s'effectue soit par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e depuis le 1er janvier 2022, soit par courrier recommandĂ© avec avis de rĂ©ception. Afin que la demande soit traitĂ©e, le requĂ©rant devra complĂ©ter l'intĂ©gralitĂ© des rubriques avec les renseignements nĂ©cessaires Ă  l'identification du projet et aux interlocuteurs concernĂ©s. Il s'agit de La dĂ©signation du permis de construire Ă  transfĂ©rer ; L'identitĂ© du requĂ©rant Ă  l'initiative de la demande de transfert ; Les coordonnĂ©es du requĂ©rant ; La nature du transfert totale ou partielle ; L'accord du bĂ©nĂ©ficiaire. Qui doit faire la demande de transfert de permis de construire ? Il revient au dĂ©tenteur initial du permis de construire de procĂ©der Ă  la demande de transfert. Il se chargera de remplir toutes les sections du formulaire en prĂ©cisant l'identitĂ© du nouveau bĂ©nĂ©ficiaire. Pour une demande de transfert Ă  destination d'une personne morale, le dossier ne pourra ĂȘtre acceptĂ© que si la demande initiale du permis de construire a Ă©tĂ© effectuĂ©e par un architecte. Dans tous les cas, une fois la validation reçue, le bĂ©nĂ©ficiaire ne dispose pas d'un dĂ©lai supplĂ©mentaire de validitĂ© de son permis. Il faut savoir que ce type de transferts entre tiers est autorisĂ© puisqu'un permis est rattachĂ© Ă  un terrain et non pas Ă  une personne physique ou morale. Pour enregistrer le transfert de permis, il est indispensable de se diriger vers la mairie qui a octroyĂ© le permis de construire initial. Une fois le dossier dĂ©posĂ©, tĂ©lĂ©chargeable en ligne ou Ă  rĂ©cupĂ©rer en version papier auprĂšs de la mairie, la mairie rend sa dĂ©cision dans un dĂ©lai de deux mois. Une fois l'arrĂȘtĂ© Ă©tabli, le bĂ©nĂ©ficiaire dispose des mĂȘmes droits et obligations que son titulaire initial. Il devra afficher le permis de construire sur son terrain et respecter les obligations initiales. Le transfert de permis engendre le transfert des taxes associĂ©es puisque ces derniĂšres sont liĂ©es Ă  l'obtention du permis de construire. Contrairement au permis de construire, une fois l'acte validĂ© par la mairie, le transfert de permis ne peut en principe faire l'objet d'une annulation. PlutĂŽt que de recourir Ă  l'annulation du transfert, il faudra procĂ©der Ă  un nouveau transfert du permis. En effet, si la volontĂ© est d'en modifier son bĂ©nĂ©ficiaire, il est possible de procĂ©der Ă  plusieurs transferts. En revanche, pour annuler le permis de construire, il faudra respecter les critĂšres liĂ©s Ă  cette demande et adresser le dossier par courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. L'annulation de permis est considĂ©rĂ©e comme un retrait d'autorisation d'urbanisme. Transfert de permis de construire quel est le dĂ©lai d'instruction ? Une fois les conditions du transfert rĂ©unies et le dossier dĂ©posĂ© en mairie, le dĂ©lai d'instruction est fixĂ© Ă  deux mois pour un permis encadrant la construction d'une maison individuelle et Ă  trois mois pour tout autre type de construction. Sans rĂ©ponse passĂ© ce dĂ©lai, le requĂ©rant obtient une dĂ©cision de transfert tacite. C'est-Ă -dire que la demande sera considĂ©rĂ©e comme automatiquement acceptĂ©e. Autrement, l'octroi peut se faire par dĂ©cision expresse qui acte le changement de bĂ©nĂ©ficiaire. Le transfert se concrĂ©tise par la rectification du nom sur l'autorisation initiale du permis. Cette rectification prend la forme d'un arrĂȘtĂ©. Dans quels cas le transfert du permis de construire peut-il ĂȘtre refusé ? Le plus gĂ©nĂ©ralement, une demande de transfert dĂ»ment complĂ©tĂ©e reçoit un avis favorable de la part des administrations compĂ©tentes. Il est Ă  la charge du bĂ©nĂ©ficiaire de remplir correctement les rubriques obligatoires pour s'assurer que sa demande soit traitĂ©e. Cependant, il est possible qu'une demande de transfert soit refusĂ©e. Les causes de refus sont limitĂ©es car elles dĂ©pendent surtout de la capacitĂ© de ses Ă©metteurs et non pas de la nature du permis. Ainsi, il pourra principalement s'agir d'un dĂ©faut dans le respect des critĂšres d'attribution. Cela peut se traduire par un permis de construire arrivĂ© Ă  expiration, un dĂ©faut d'accord explicite entre les deux parties le dĂ©tenteur initial et le bĂ©nĂ©ficiaire, ou encore l'incapacitĂ© du bĂ©nĂ©ficiaire Ă  dĂ©tenir un permis de construire. En revanche, la mairie ne pourra pas refuser une demande de transfert de permis pour des motifs liĂ©s Ă  des modifications des rĂšgles d'urbanisme. DiffĂ©rences entre transfert de permis de construire et permis modificatif Le permis modificatif a pour objectif de permettre Ă  son dĂ©tenteur d'apporter des modifications mineures au projet de construction. Ce changement peut concerner la nature mĂȘme du chantier lorsqu'il s'agit d'un changement secondaire qui ne touche pas Ă  l'identitĂ© du dĂ©tenteur du permis. Il ne s'agit ici pas d'obtenir un permis supplĂ©mentaire, mais d'apporter une modification au permis de construire existant. Le permis modificatif ne peut ĂȘtre sollicitĂ© que pour des travaux d'aspect extĂ©rieur, comme un changement de façade, une rĂ©duction ou une augmentation de l'emprise au sol ou enfin pour des modifications Ă  destination d'une partie des locaux. A l'inverse, le transfert de permis ne modifie pas la nature des travaux mais concerne uniquement l'identitĂ© du dĂ©tenteur du permis. Undes derniers terrains constructibles en hypercentre d'EVIAN LES BAINS, face au dĂ©barcadĂšre. Magnifique projet d'une "maison" de style typiquement EVIANAIS. Permis de construire validĂ© et purgĂ© de tout recours pour un petit immeuble de deux appartements : un T2 de 52 mÂČ habitables environ et un T3/4 en duplex de 68 mÂČ habitables environ
Conditions de validitĂ© de la clause suspensive d’obtention du permis de construireComme toute autre condition suspensive prĂ©vue dans un contrat de construction, la clause suspensive conditionnĂ©e par l’obtention du permis de construire doit rĂ©pondre Ă  certaines conditions pour pouvoir ĂȘtre elle doit ĂȘtre limitĂ©e dans le temps, c’est-Ă -dire que le contrat de construction de la nouvelle habitation doit prĂ©voir le dĂ©lai au cours duquel la condition suspensive est prĂ©vue se correspond Ă  la pĂ©riode donnĂ©e aux parties pour entamer les dĂ©marches d’obtention du permis de construire. Il convient aussi de signaler que les travaux ne pourront en aucun cas ĂȘtre dĂ©marrĂ©s durant ce non-obtention du permis de construire Ă  l’échĂ©ance de cette pĂ©riode entraine pour le commanditaire de travaux le remboursement de ses avances y compris le dĂ©pĂŽt de dĂ©lai de rĂ©alisation de la condition suspensive d’obtention de permis de construire est sans incidence sur le dĂ©lai de rĂ©flexion de 7 jours comptĂ©s Ă  partir de la signature du contrat de construction au cours duquel le maĂźtre d’ouvrage a la possibilitĂ© de se rĂ©tracter de son conclure, la condition suspensive d’obtention du permis de construire permet de se protĂ©ger du prĂ©judice que pourrait causer les incidents qui surviennent dans le cadre de la dĂ©marche d’obtention du permis de permet d’assurer la sĂ©rĂ©nitĂ© de toute famille qui envisage la construction d’une nouvelle habitation en la protĂ©geant de l’obligation de payer des travaux qui au final ne pourront pas se rĂ©aliser.
permis d’amĂ©nager et permis de construire purgĂ©s de tout recours). COGEDIM et VIRGIL ont prĂ©sentĂ© aux parties prenantes son projet visant le dĂ©veloppement d’environ 40 000 mÂČ surface de plancher sur le site. En termes de production de logements ce projet s’inscrit dans les orientations du PLH 2020-2025 approuvĂ© le 16 dĂ©cembre 2020 par la MĂ©tropole Rouen Normandie qui Bonjour, aujourd’hui, dans cet article on va voir ensemble trois notions importantes La premiĂšre c’est celle du permis de construire purgĂ© de tout recours. Ensuite, on va parler rapidement de la sociĂ©tĂ© civile de construction-vente la fameuse sccv. Aussi, on va voir cette notion de dent creuse qu’est-ce que cela signifie une dent creuse ? Allez c’est parti on y va. Permis de construire purgĂ© de tous recours Il faut savoir que lorsque vous allez lancĂ© ce qu’on appelle une opĂ©ration de promotion immobiliĂšre, le promoteur Ă  12 Ă©tapes Ă  respecter qui sont trĂšs importantes mais parmi ces douze Ă©tapes, certaines comment le bilan financier du promoteur immobilier ont une importance capitale par rapport aux autres. Mais le dĂ©pĂŽt du permis de construire est une Ă©tape qui est essentiel parce que c’est elle qui va dĂ©terminer si vous allez pouvoir lancer votre projet ou non; donc le permis de construire purgĂ© de tout recours signifie de maniĂšre simple aux oreilles due celui qui est devenu promoteur immobilier qui peut lancer son opĂ©ration quoi qu’il arrive, pas en toute sĂ©rĂ©nitĂ© parce que par la suite il a encore d’autres risques qui sont en jeu mais au moins et lĂ  son billet vert pour rentrer aux États-Unis non je plaisante en fait il a le feu vert qui va lui permettre de lancer son opĂ©ration. VoilĂ  ce que cela signifie pour le promoteur un permis purgĂ© de tout recours alors concrĂštement qu’est-ce que cela signifie cela signifie simplement qu’à un moment donnĂ© plus personne ne peut vous ne peut plus contester votre permis de construire mĂȘme le maire sauf cas particulier, c’est cela signifie un permis de construire purgĂ© de tout recours. Pour plus de dĂ©tails tout ceci est bien expliquĂ© dans le programme de formation mais vous devez simplement retenir que pour le promoteur un permis de construire purger le tout recours signifie simplement que plus personne ne peut s’opposer Ă  ce permis de construire c’est ça que vous devez retenir dans votre esprit. Sccv Maintenant on va aborder un autre sujet qui est assez intĂ©ressant c’est celui de la SCCV. La sociĂ©tĂ© civile construction-vente on en parle dans un article de maniĂšre beaucoup plus en profondeur mais retenez que la sociĂ©tĂ© civile de construction vente est un outil juridique qui va permettre Ă  un promoteur de lancer la construction et la commercialisation de ces opĂ©rations Ă  ne pas confondre avec la sociĂ©tĂ© d’attribution. La sociĂ©tĂ© d’attribution ne vous permets pas de commercialiser elle vous permet simplement de garder les lots que vous allez construire donc voilĂ  ce sont les choses qu’il faut comprendre et assimilĂ© la sociĂ©tĂ© civile construction-vente permet aux promoteurs de pouvoir lancer la construction de leurs lots et de les commercialiser, la sociĂ©tĂ© d’attribution ne vous permets pas de commercialiser vos lots encore une fois on a un article complet qui parle de la sociĂ©tĂ© civile de construction vente vous avez qu’à cliquer sur ce lien si vous voulez le lire en dĂ©tail maintenant parlons du cas de la dent creuse. La dent creuse J’ai eu derniĂšrement un souci avec ma dent, j’avais une carie, un trou profond dans la dent cela a Ă©tĂ© finalement soigner par le dentiste mais cela m’amĂšne Ă  me poser cette question. Est ce que la notion de dent creuse a Ă©tĂ© inspirĂ©e du fait justement du fait d’avoir un trou dans la dent peut-ĂȘtre oui ou peut-ĂȘtre pas, je ne sais pas alors expliquons ensemble qu’est-ce que cela signifie une dent creuse. Lorsque vous marchez dans la rue. Cela vous est-il dĂ©jĂ  arrivĂ© d’observer qu’il existe une diffĂ©rence de hauteur entre les bĂątiments qui sont bĂątis dans votre rue, je m’explique vous ĂȘtes dĂ©jĂ  arrivĂ©s d’observer que vous avez dans votre rue un bĂątiment qui fait sept Ă©tages Ă  cĂŽtĂ© vous avez un bĂątiment qui ont fait quatre et juste coller Ă  ce bĂątiment de quatre Ă©tages un autre bĂątiment qui fait 7 Ă©tages la diffĂ©rence qu’il y a entre le bĂątiment qui fait quatre Ă©tages et les deux autres bĂątiments, cette diffĂ©rence vous la voyez il a un trou ou un vide c’est ce qu’ on appelle une dent creuse. L’importance de la dent creuse pour le promoteur Pourquoi ce concept de dent creuse et si intĂ©ressant pour le promoteur cela signifie simplement que lorsqu’il voit cette diffĂ©rence de hauteur il sait qu’il a la possibilitĂ© de construire encore trois Ă©tages donc il peut soit faire de la surĂ©lĂ©vation sur l’immeuble qui est dĂ©jĂ  construit sur lequel il manque trois Ă©tages par rapport aux deux autres ou alors il peut complĂštement dĂ©truire l’immeuble et partir sur un programme neuf et montĂ© jusqu’à 7 Ă©tage c’est ce qui rend intĂ©ressant une dent creuse pour le promoteur c’est la possibilitĂ© de construire c’est l’assurance de pouvoir augmenter la construction par rapport Ă  ce qui n’a pas Ă©tĂ© optimisĂ© et cela vaut aussi pour tout ce qui est des entreprises. Par exemple vous avez aussi souvent des garages qui ne sont pas construit en hauteur ils n’ont pas l’obligation ou la nĂ©cessitĂ© d’avoir un garage qui va jusqu’au 7e Ă©tage par contre ce garage se situe lĂ  oĂč il y a la possibilitĂ© pour un immeuble de construire jusqu’au 7e Ă©tage et c’est ce qui rend intĂ©ressant l’achat de ce garage par le promoteur parce qu’il va dĂ©truire le garage et construire un immeuble jusqu’au 7e Ă©tage. VoilĂ  l’intĂ©rĂȘt et la notion de dent creuse qui va fortement intĂ©ressĂ© le promoteur maintenant vous avez cette possibilitĂ© de tester gratuitement notre programme de formation promotion immobiliĂšre pendant 48 heure vous avez simplement Ă  cliquer ici Ă  tout de suite. Le permis a Ă©tĂ© accordĂ©, affichĂ© et purgĂ© de tout recours, estime de son cĂŽtĂ© Orhan Kilic, le dirigeant de la SCCV Livry-Gargan JaurĂšs, la sociĂ©tĂ© bĂ©nĂ©ficiaire du permis de construire.
Le 27/04/2017 Ă  15h39 Env. 40 message Eure Bonjour, Je suis un peu perdu concernant la date de purge des recours, clause inclus dans le compromis de vente Mon permis de construire Ă  Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© le 23/02/17. Je l'ai affichĂ© sur mon terrain avec un panneau adaptĂ© le 05/03/17. Avec certificat d'affichage dĂ©livrĂ© par la commune + lettre voisinage + photos pas d'huissier. A quelle date, puis obtenir la purge des recours si il n'y a pas de recours Ă©videmment ? 20/05/17 2 mois recours des tiers + 15 jours pour la notification ?23/05/17 pour les 3 mois de recours de l'administration depuis obtention PC ?05/06/17 pour les 3 mois de recours de l'administration depuis affichage PC ? Pouvez-vous m'aider ? . 0 Messages Env. 40 Dept Eure AnciennetĂ© + de 5 ans Par message Ne vous prenez pas la tĂȘte pour la rĂ©alisation de votre permis de construire...Allez dans la section devis permis de construire du site, remplissez le formulaire et vous recevrez jusqu'Ă  5 devis comparatifs de professionnels de votre rĂ©gion. Comme ça vous ne courrez plus aprĂšs les professionnels, c'est eux qui viennent Ă  vous C'est ici Le 27/04/2017 Ă  15h50 Membre super utile Env. 2000 message Indre Et Loire Bonjour, Les dĂ©lais sont - 2 mois + 15j pour les tiers Ă  partir du 1er jour d'affichage - 3 mois pour le retrait administratif Ă  partir de la date de signature du PC Donc la date Ă  prendre en compte est la date max de fin entre ces 2 durĂ©es, soit dans votre cas la 2Ăšme proposition. 1 Membre super utile Messages Env. 2000 Dept Indre Et Loire AnciennetĂ© + de 9 ans Le 28/04/2017 Ă  08h32 Env. 40 message Eure Je vous remercie pour cet Ă©claircissement. 0 Messages Env. 40 Dept Eure AnciennetĂ© + de 5 ans Le 28/04/2017 Ă  10h20 Membre utile Env. 1000 message Var Bonjour, fabien_m2002 a Ă©crit- 2 mois + 15j pour les tiers Ă  partir du 1er jour d'affichage Pourquoi + 15 jours ? Rapport au ? 1 Membre utile Messages Env. 1000 Dept Var AnciennetĂ© + de 10 ans Le 28/04/2017 Ă  12h56 Membre super utile Env. 2000 message Indre Et Loire Ce sont les 15 jours max qui suivent la date du dĂ©pĂŽt du recours pour informer par LRAR le bĂ©nĂ©ficiaire du PC. 0 Membre super utile Messages Env. 2000 Dept Indre Et Loire AnciennetĂ© + de 9 ans En cache depuis le lundi 15 aout 2022 Ă  14h30
zviG.