Pourcela, vous ne disposez que des définitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois être présentes pour le mot à deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de découvrir la solution complète de Codycross. Voici le mot à trouver pour la définition "Aide destinée à tricher à un examen" (groupe 66 – grille n°2) :
Tuto Comment réussir n'importe quel examen partiel etc... en trichant. J'ai fait ça hier pour mon dernier partiel de rattrapage, j'ai réussi sans aucun problème, je pense que j'aurais un petit 18-19 sans souci Requis - L'examen doit se dérouler dans un amphithéâtre. - Les copies doivent être anonymes. - Une grosse paire de couilles. - Pleins d'antisèches, votre bouquin de cours, tout ce qui pourra vous aider à avoir la note maximale. Étape numéro 1 Faire le contrôle normalement. Prenez votre mal en patience et commencez à faire le partiel normalement, servez vous de votre brouillon pour rédiger tout ce que vous savez. Vous allez devoir attendre la dernière demi-heure pour utiliser mon stratagème. Etape Numéro 2 C'est parti. Il ne reste plus que 30 minutes avant la fin ? Bien. Attendez un moment de calme et sortez de votre sac discrètement tout vos cours et antisèches et mettez ça sur votre table. Trichez comme un porc, et écrivez sur votre copie tout ce dont vous avez besoin, ne vous privez pas. Il existe deux cas de figures. Soit personne ne vous verra et vous êtes alors un vrai boss ou alors la solution la plus réaliste, vous vous faites prendre. Etape Numéro 3 Rendre la copie. Vous vous faites prendre ? J'espère que vous avez fini de tricher et vous avez réussi à écrire un maximum de choses. N'attendez pas que l'examinateur qui vous à grillé vienne vous voir, rangez tout dans votre sac, prenez votre copie et foncez jusqu'à la table ou se trouvent la pile de copies déja rendues c'est pour ça que vous avez attendus la fin. Glissez-la au milieu de la pile et barrez-vous Bye Bye ! N'hésitez pas à courir dès que vous avez franchi les portes de l'amphi, ou vous pouvez avoir des problèmes Mise à jour du 8 juin 2022] Tricher au bac, comme pour tout examen national, est considéré comme un comportement délictueux, passible de poursuites et de sanctions. L'interdiction formelle de toute forme de communication, au sein de la salle d'examens mais aussi vers l'extérieur, fait loi. Mais attention, d'autres situations sontJe connais un voyant qui me donne toujours les notes que je vais avoir à mes contrôles ou mes khôlles mais il refuse de me donner avant les sujets de mes examens, pourquoi ? Anticiper est une exigence que la vie exige. La voyance vous le permet, dans les meilleures conditions qui soient à votre disposition. Dans tous les domaines de la vie, la voyance donne le ton de votre devenir. L’évolution de vos amours est anticipée, votre épanouissement personnel est à votre portée, avec facilité. L’alliée qu’est la voyance permet de découvrir quelles sont vos dates clé et cerne les raisons réelles et profondes des transformations que vous vivez. La voyance est un atout essentiel pour gérer votre vie La voyance vous met en phase avec vos ambitions profondes. Les éclaircissements de la voyance de votre médium permettent de sonder vos initiatives efficacement. Vous écarterez bien des doutes grâce à elle, c’est un miroir sur votre vie qui est essentiel. Mais tous ces avantages ne permettent pas pour autant d’aller à l’encontre de certaines lois divines, ou de certaines logiques de l’existence, appelez cela comme vous le voulez, mais ces deux notions parlent bien évidement de la même chose, c’est-à -dire, l’évolution. Vous avez sur votre chemin de vie, des défis, des facilités, des obstacles, tout à tour. Les obstacles et les défis peuvent être anticipés en voyance, mais c’est à vous que revient le travail essentiel, le dépassement. Si la voyance pouvait vous permettre de connaitre à l’avance les sujets de vos examens, vous n’apprendriez que ceux-ci, vous obtiendrez vos diplômes, mais par la suite, il vous manquerait bien des notions et ceci serait un obstacle encore plus grand dans votre vie professionnelle. Votre médium agit en accord avec les lois divines, en effet, il ne vous rendrait pas service à long terme en vous donnant les sujets de vos examens et contrôles. En aucun cas la voyance ne doit réduire votre libre arbitre, son aide permet simplement de diriger vos décisions en toute clarté. Il existe bel et bien une aide d’en haut qui peut vous aider à dépasser vos contrariétés, vos doutes en éclairant votre chemin, au travers de la voyance, mais il reste à réaliser l’ouvrage de notre vie, l’essentiel, c’est-à -dire apprendre, expérimenter, et ce, dans tous les domaines, afin de vous forger.Attention toutefois, car obtenir une assurance pour un prêt grâce à une fausse déclaration dans un questionnaire de santé revient à conduire avec de faux papiers: «C'est toujours une mauvaise idée de tricher, souligne Patrick de La Grange, car le jour où l'on a besoin de l'assurance, c'est que l'on est - ou ses proches si l'on est décédé - dans une situation de Triche et plagiat à l`école Triche et plagiat à l`école Triche et plagiat à l’école Les formes de triches scolaires ont évolué en partie avec les nouvelles 4 Regard de François Lombard sur le plagiat 8 Regards croisés sur la triche et le plagiat 6 Regard de François Guénard sur la triche 9 La bibliographie de la Documentation pédagogique technologies. Dès lors, il semblait intéressant de traiter le sujet dans un mini-dossier de rentrée. Avec internet, le plagiat, forme particulière de la triche, s’est répandu subrepticement, parfois sans que les élèves aient conscience de frauder. Ce dossier incite à réfléchir sur un sujet relativement tabou. Infos de la rentrée A découvrir dès la page 42 les infos de la rentrée, avec l’interview d’Oskar Freysinger, chef du DFS. R egard de François Lombard sur le plagiat vail personnel contenant des sources François Lombard est chargé d’enréférencées. Quant à ceux de la derseignement au TECFA unité active nière catégorie, j’ai bien peur qu’ils dans le domaine des technologies nous échappent définitivement, car éducatives, rattaché à la FPSE Fails auront toujours une longueur culté de psychologie et des sciences d’avance, même avec l’aide des oude l’éducation de l’université de Getils technologiques de détection du nève. Il enseigne également la bioloplagiat. Pour les autres – la majorité gie au Gymnase Calvin et est forma– les enseignants peuvent faire teur d’enseignants à l’IUFE. En surconfiance à leur flair pour repérer ce fant sur internet pour trouver des qui est suspect et accompagner les références en lien avec les formes acélèves pour transformer ce qui n’est tuelles de plagiat à l’école, il est aisé François Lombard livre encore qu’une erreur méthodolode trouver la page relative à un quelques conseils pour gique en une occasion d’apprendre cours donné avec Jean-Pierre Blanc apprendre aux élèves la à citer. sur ce thème de la citation. giat. Le titre de ces notes a de quoi interpeller Plagiat et internet fautQu’est-ce qui change principalement avec les nouvelles technologies en matière de plagiat? il combattre ou éduquer?» Contacté pour en savoir plus, François Lombard a accepté de répondre à cette L’accès à l’information est beaucoup moins formel interrogation centrale et de livrer quelques pistes de qu’une bibliothèque, avec une illusion de l’anonymat réflexion pouvant intéresser les lecteurs de Résoet un certain flou des sources dans une grande part nances. Ses conseils sont en effet susceptibles d’être d’internet. L’enseignant sait qu’un document sans autransposés à tous les degrés de la scolarité. teur clairement identifiable n’est pas sérieux, cependant les élèves ne le savent souvent pas avant qu’on leur apprenne les critères pour évaluer un document. François Lombard, comment catégoriser les élèves qui Aujourd’hui, ils ont un accès immédiat à énormément plagient? de documents de qualité extrêmement hétérogènes Il y a celui qui plagie par flemme, il y a celui qui le fait sans savoir comment se repérer. A nous enseignants de par naïveté ou ignorance et le virtuose. Pour les élèves les guider, ou mieux, de leur apprendre comment reappartenant aux deux premières catégories, les enpérer les sources qui sont fiables et les citer de maseignants peuvent les éduquer afin qu’ils prennent nière pertinente. conscience des avantages qu’il y a de présenter un tra- Définition du plagiat Il y a plagiat quand un candidat soumet à l’évaluation des idées, des phrases, des textes ou un travail empruntés à autrui et présentés sans mention des emprunts citations, sources des citations, origine des travaux comme s’il s’agissait du travail personnel du candidat ou d’une partie de ce travail.» Calvin, 2004 le Travail de Maturité, Brochure destinée aux élèves, Collège Calvin, Genève matu/ Source de cette définition 4 Le dossier en citations France vs Angleterre Les Français sont-ils plus discrets quand ils trichent? Les surveillants sont-ils plus laxistes en France? Ou la pression pour entrer dans un établissement supérieur outre-Manche est tellement grande qu’elle pousserait les élèves à la faute? Dans tous les cas, on ne plaisante pas avec le problème en Angleterre. Très friand de vidéosurveillance, le pays avait envisagé de s’en servir pour les examens.» Lutte contre la triche comment les autres pays s’en sortent Résonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 Vous privilégiez donc la piste de la prévention… Evidemment, je suis enseignant, pas policier. Dans le jeu des gendarmes et des voleurs, les jeunes sont fréquemment meilleurs que nous, aussi vaut-il mieux privilégier la prévention. Si au terme de son enseignement, l’enseignant n’a que le choix entre punir ou fermer les yeux sur un plagiat, c’est un échec du processus pédagogique. Pour sanctionner, il ne suffit pas de repérer, il faut apporter la preuve du plagiat, ce qui est difficile et quelquefois impossible malgré les soupçons. Il existe des outils technologiques de détection du plagiat, qui doivent être utilisés, mais ne suffisent pas. En effet certains d’entre eux proposent aussi leurs services payants aux élèves, ajoutant les références à leurs textes et mettant en évidence ce qui pourrait être repéré par les détecteurs de plagiat utilisés par les professeurs. Il serait donc illusoire de se reposer exclusivement sur ces logiciels. Oui, mais comment l’enseignant peut-il mettre en place une stratégie préventive en classe? Pour faire comprendre aux élèves l’importance du référencement des propos, il faut que les enseignants montrent l’exemple en citant leurs sources très régulièrement, par exemple quelques fois par leçon. Les élèves doivent d’une part comprendre que la citation permet de rendre à César ce qui appartient à César et d’autre part qu’elle protège celui qui cite, en particulier lorsqu’il est PUB VERCORIN pour vos rencontres, camps et séjours CHARMANT CHALET 25 lits + studio indépendant récemment rénové • situation centrale • cuisine de saison demi ou pension complète • infrastructures sportives ski, luge, Forêt de l’Aventure • accès pour personnes à mobilité réduite • proximité balades, découvertes PENSION LA FORÊT - 078 837 25 11 [email protected] - Résonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 Pearltrees pour en savoir plus… Un Pearltrees Triche et plagiat à l'école rassemble quelques perles pour en savoir plus sur le sujet. Vous y trouverez des documents, des articles de presse, des vidéos… question de sujets controversés. En disant d’après ce qu’a dit x en 1994», je renvoie les critiques vers cet auteur, et tout au plus on peut me reprocher de ne pas avoir recherché un expert plus pertinent ou actuel. Les élèves ignorent souvent que référencer ses sources contribue à l’argumentation et ajoute de la valeur au travail rendu, ceci du fait qu’ils ne sont pas confrontés régulièrement à une culture de la citation ni à l’école, ni dans la société. Autre piste, rendre les élèves auteurs sur internet. Leur perception du plagiat évolue et ils réagissent en général jalousement dès que quelqu’un les copie. La culture de la citation est-elle suffisante pour que les élèves modifient leur pratique? Non, la deuxième stratégie à mettre en place, et probablement la plus importante, est un suivi régulier de l’élève dans le processus d’écriture. L’enseignant peut alors transformer une intuition de plagiat, donner des chances à l’élève pour qu’il change d’attitude. Dès lors, il est essentiel qu’un texte comporte des versions intermédiaires afin d’éviter que l’erreur méthodologique de départ ne devienne plagiat avéré. L’enseignant peut réagir au premier soupçon, sans accuser, mais en demandant à l’élève de préciser ses sources. En le questionnant sur son texte, l’enseignant pourra faire apparaître si l’élève a élaboré cette connaissance et s’apercevra très vite si c’est juste du copié-collé. Ne sachant pas s’il a plagié volontairement ou involontairement, l’enseignant peut alors offrir une porte de sortie digne à l’élève. De manière légèrement ironique, il peut lui faire comprendre que, s’il n’utilise pas les guillemets pour les passages empruntés, il plagie et peut alors être sanctionné. N’oublions pas que parfois ce dernier a pris du temps pour trouver des citations intéressantes, les a intégrées dans un texte bien construit et intéressant, mais n’a pas réalisé l’importance de signaler les passages dont il n’était pas l’auteur. Votre vision est assez indulgente en somme… Je ne crois pas que les enseignants ont pour mission de sanctionner les vilains, d’autant que tous les élèves n’associent pas le plagiat à une tricherie. Souvent, avec juste une incitation ferme mais encourageante, on peut leur apprendre à rendre un travail, mêlant réflexion personnelle et citations, dont ils seront fiers. Et nous le serons aussi bien plus qu’en sanctionnant, puisque nous les aurons accompagnés dans un processus d’apprentissage respectueux des droits d’auteur. Propos recueillis par Nadia Revaz 5 R egard de François Guénard sur la triche François Guénard, professeur au Département de Mathématiques d’Orsay université de Paris-Sud, est l’auteur de La fabrique des tricheurs Jean-Claude Gawsewitch Editeur, 2012. Dans son ouvrage, en se basant sur son expérience d’examinateur, il a recensé plus de 60 types de fraudes, en incluant évidemment les nouvelles méthodes impliquant les outils technologiques contemporains. Il estime que se donner les moyens pour se prémunir de la triche permettrait de ramener le phénomène à un taux résiduel acceptable. Si sa recherche a été menée au niveau universitaire, ses conseils pratiques, en grande partie faciles à mettre en œuvre, peuvent être utiles à tous les degrés de la scolarité et concerner tous les acteurs et partenaires de l’école. Quelques aspects sont spécifiques à la situation française, mais la plupart des suggestions sont valables aussi pour l’Ecole valaisanne. François Guénard, quelles sont les différentes formes de triche? Il y a trois natures de triche, celle avant l’examen pour essayer d’avoir le sujet, celle pendant et celle qui intervient après. Cette dernière, qui correspond principalement à l’usurpation de diplômes, est la plus dévastatrice pour l’institution. Au niveau des formations universitaires, il serait utile que l’on ait – au moins au niveau européen – un serveur des diplômés, de façon à ce que tout employeur puisse aisément vérifier les titres qui lui sont présentés. Certaines triches ne sont pas du ressort de l’enseignant, mais relèvent de l’administration, notamment l’organisation matérielle des épreuves et le stockage des données, sachant que certains élèves sont prêts à pirater les serveurs pour modifier les notes transmises par les jurys. Aujourd’hui, imprimer un faux diplôme est par ailleurs très simple, aussi il conviendrait d’accroître la vigilance, de façon à enrayer cette plaie qu’est l’usurpation des titres de formation, en particulier de niveau universitaire, mais pas seulement. Pour les étudiants qui travaillent et font des efforts, savoir que d’autres fraudent en toute impunité a de quoi les démotiver. C’est pourquoi l’on se doit de réagir. Les enseignants et les institutions scolaires et universitaires sont-ils suffisamment au courant des formes de triche actuelles pour lutter efficacement? Non, et c’est pour cette raison que j’ai rédigé cet ouvrage qui était d’abord destiné à la formation des professeurs. J’avais constaté que nombre d’entre eux ne surveillaient pas comme il l’aurait fallu les épreuves, ignorant totalement les stratégies déployées par les étudiants pour tricher. J’ai commencé par recenser les types de fraude sous forme de mémo. Ensuite, après les divers scandales qui ont éclaté en cascade lors des épreuves du baccalauréat et dans les universités françaises, l’éditeur m’a sollicité pour en faire un livre. De fait, pour être en mesure de lutter contre les fraudes, les enseignants débutants, à tous les degrés de la formation, doivent s’informer sur les méthodes utilisées. Les enseignants chevronnés ont-ils pour autant conscience des formes de triche avec les nouvelles technologies? Pas toujours. Certains se cachent par exemple derrière le fait que les télé- 6 Résonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 phones portables sont interdits, ce qui est une réaction naïve. Ceux-ci peuvent être dissimulés, permettant aux élèves de photographier discrètement le sujet et de recourir à des complices externes pour les aider. La solution du détecteur est coûteuse et partiellement efficace, dès lors il est préférable que les épreuves importantes se déroulent dans des salles isolées du réseau, comme les cages de Faraday. Ne faudrait-il pas plutôt éduquer à ne pas tricher, et ce dès les premiers degrés de la scolarité et donc peutêtre évoquer davantage cet aspect en classe? En parler pour rappeler les règles oui, mais jouer sur le sentiment moral ne marche plus. Dans les universités, entre 2 et 5% des jeunes sont tentés par la triche et ceux-là ne s’arrêteront pas après un discours de prévention. Ils vont calculer le bénéfice/risque et c’est pour cela que le mieux est de les empêcher de frauder. Il faut prendre conscience que la triche, avec le téléphone portable, a profondément changé de nature. Ce n’est plus une antisèche sur laquelle on notait une formule qu’il fallait encore savoir utiliser pour peutêtre gagner un point sur vingt, aujourd’hui les techniques de triche sont à une autre échelle. Le danger pour la société est d’avoir des diplômés incompétents. Avez-vous le sentiment que certains enseignants choisissent d’ignorer la triche et le plagiat de leurs élèves? J’ai des collègues qui ne veulent pas voir la réalité et d’autres qui sanctionnent sévèrement. Personnellement, et notamment pour le plagiat, ce sont des attitudes qui me paraissent inappropriées, car certains jeunes sont étonnés quand on les accuse de fraude, n’ayant pas conscience de la nature des exigences at- Le dossier en citations Outils numériques vs outils traditionnels Les outils numériques se substituent-ils finalement aux formes traditionnelles de tricherie que sont l’antisèche ou la calculatrice? Les résultats de cette recherche montrent qu’il n’en est rien, même si la fréquence de la tricherie avec un téléphone portable et le plagiat de documents sur Internet ne sont pas négligeables. Les lycéens ont généralement expérimenté les formes traditionnelles lorsqu’ils étaient au collège et les nouvelles techniques de tricherie apparaissent davantage comme des outils complémentaires que des substituts.» Christophe Michaut in Les nouveaux outils de la tricherie scolaire au lycée Recherches en Education n°16 - Juin 2013 Avec La fabrique des tricheurs», François Guénard propose un manuel anti-fraude utile aux enseignants et aux administrations scolaires. tendues dans le cadre d’un travail académique. Si l’on est bien organisé, on détecte facilement la triche, mais c’est un peu plus compliqué pour le plagiat, car c’est davantage relatif. Pour exemple, dans la presse, les journalistes utilisent les dépêches sans citer systématiquement leurs sources. Un prof de maths va régulièrement reprendre des démonstrations et il est admis qu’il n’ait pas à mentionner les ouvrages qui lui ont servi de référence. Dès lors, il n’est pas toujours évident de savoir où commence le plagiat. Et pour que les étudiants perçoivent la frontière entre ce qui est légal et ce qui est illégal, il faudrait commencer par leur expliquer les règles de la reprise d’informations en général et sur internet en particulier. Les sanctions peuvent-elles être utiles dans certains cas? Les sanctions sont à mes yeux un échec du système scolaire et de l’enseignement et c’est pour les éviter que je préfère une organisation qui prenne en compte la problématique. Il y a une contradiction qui me dérange profondément dans le système de formation. Dans le primaire et le secondaire, les sanctions sont quasi inexistantes. Ensuite, dans l’enseignement supérieur, elles sont lourdes, allant jusqu’à l’interdiction de tout établissement public pendant plusieurs années. Et souvent les jeunes n’ont pas conscience du changement de règlement, ce qui rend la punition injuste. Quelles sont les mesures qui vous semblent prioritaires pour enrayer la triche? Je suis d’avis que l’on ne peut pas se plaindre de la fraude si l’on ne fait rien pour l’éviter. A mon sens, il est primordial que les enseignants soient attentifs pour ne pas laisser aux élèves des possibilités de tricher. De leur côté, les administrations doivent prendre leurs responsabilités au niveau de la sécurisation des serveurs, sachant que les notes des jurys peuvent être trafiquées après avoir été transmises par les enseignants. Propos recueillis par Nadia Revaz Résonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 7 R egards croisés sur la triche et le plagiat Jean-François Lovey, chef du Service de l’enseignement SE, Michel Beytrison, adjoint au SE, Michel Délitroz, responsable de l’Office de l’enseignement spécialisé, Daniel Cordonier, directeur de l’Office de l’orientation scolaire et professionnelle du Valais romand, ainsi que Danièle Tissonnier, collaboratrice pédagogique au SE, ont accepté de raconter une anecdote en lien avec la thématique et de donner leur point de vue pour savoir si l’école est suffisamment consciente des techniques actuelles de triche et de plagiat scolaire afin d’avoir les moyens de lutte nécessaires. Jean-François Lovey Regard sur la triche Au “pougnon traditionnel“ se sont ajoutées des formes sophistiquées de triche. A mon sens, l’Ecole valaisanne a conscience du phénomène et lutte de manière adaptée, mais en même temps il faut faire preuve d’humilité et savoir que toute institution aura toujours un temps de retard dans la vigilance et dans la détection par rapport à certains tricheurs particulièrement rusés. Pour qu’il y ait une morale, nous devons espérer que ces derniers ne deviennent pas un jour ceux qui nous dirigent. Pour le solde, la société doit ma foi vivre avec. Les cas de plagiat me semblent nettement plus inquiétants, car certains élèves n’ont aucun scrupule. Et comment devenir avocat, médecin ou professeur avec un tel comportement?» Anecdote Je n’ai jamais été tricheur, non pas en raison d’une honnêteté exemplaire, mais parce que je manquais du culot minimal pour le faire et que j’aurais été maladroit au point de rendre visible ma nervosité. Par contre, j’ai un souvenir particulièrement marquant en tant que jeune enseignant dans un CO. Mes collègues m’avaient confié une délicate mission, à savoir prendre sur le fait un jeune qui à l’évidence trichait. Voulant relever le défi, je m’étais fait un point de fierté de pincer cet élève. Cependant, malgré ma surveillance, je n’ai jamais réussi à connaître le stratagème qu’il utilisait. Nous étions tous convaincus qu’il trichait, en raison d’indices concordants, sans pouvoir le prouver. De manière immorale, son habileté et la maîtrise qu’il avait de lui-même suscitaient presque notre admiration, avant de faire évidemment place à la désapprobation.» 8 Michel Beytrison Regard sur la triche Avec les possibilités technologiques actuelles que nous n’avions pas, j’imagine qu’il y a un peu plus de triche. Cependant, je doute que cela ait une influence sur le passage d’une année à l’autre, car l’enseignant n’est pas dupe et interviendra, en fonction de son curseur personnel, pour empêcher l’escalade. Il me semble préférable de sanctionner l’attitude pour que les élèves comprennent que tricher n’est pas la solution, plutôt que de mettre un zéro. Le plagiat dans le cadre des travaux de mémoires me paraît davantage problématique, car internet a modifié le rapport aux sources. Autrefois, le fait de citer des auteurs en mettant des citations entre guillemets était valorisant. Aujourd’hui, beaucoup compilent en faisant croire que c’est leur réflexion, sans avoir forcément conscience qu’ils commettent une malhonnêteté.» Anecdote Pendant la scolarité obligatoire, je ne me rappelle pas avoir triché. A l’Ecole normale, je me suis très occasionnellement “inspiré” du travail du voisin. En cours de psychologie, régulièrement nous devions répondre à des questions développées en classe. Aussi il suffisait de rédiger les trois questions/réponses et d’opérer un échange standard entre la feuille de préparation et celle de l’examen. Si l’évaluation est peu stimulante, la tentation de la triche est plus grande. Il m’est donc arrivé de tricher un peu par sport, mais pas vraiment pour gagner des points.» Daniel Cordonier Regard sur la triche Ma vision philosophique sur la triche est assez ambivalente. D’un côté, si je raisonne en termes de capacités, celui ou celle qui est capable de tricher sans se faire attraper et sans prétériter l’acquisition globale de ses connaissances a développé une compétence. De plus, il doit faire preuve de créativité. Ainsi il peut y avoir des petites triches “intelligentes” qui permettent d’acquérir des aptitudes utiles au monde professionnel. D’un autre côté, si l’on se focalise sur la notion d’effort nécessaire à l’appren- Résonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 tissage, c’est une attitude contre-productive et moralement fausse, puisqu’au lieu de transpirer, l’élève cherche la solution de facilité.» Anecdote En 1re année du collège, le prof de géographie nous avait demandé de rédiger un dossier sur un pays et j’avais choisi les Etats-Unis, parce que le sujet me passionnait. La joie du 5,5 avait été balayée par l’ajout d’un commentaire écrit mettant en doute le fait que je puisse être le rédacteur de ce travail. En mathématiques, j’avoue avoir occasionnellement triché au collège par désespoir, en copiant sur un camarade. A l’oral final, j’ai par contre eu une note qui correspondait à ma valeur réelle. Ensuite, lors de mes études de psychologie, j’ai renoué avec les mathématiques, ayant compris leur utilité.» Michel Délitroz Regard sur la triche L’enseignement spécialisé, de par son individualisation, n’est pas vraiment concerné par la triche et le plagiat. Souvent les élèves sont tellement de bonne foi qu’ils vont jusqu’à se dénoncer spontanément. Des comportements, comme des stratégies d’évitement pour ne pas se confronter aux examens ou la négation de sa propre personnalité, sont nettement plus fréquents et alarmants. En appui pédagogique intégré, on peut avoir affaire à des enfants qui compensent certaines difficultés en utilisant régulièrement des méthodes pas toujours licites et il arrive que ce soit un élément de signalement. Au niveau de la formation des enseignants, en particulier avec les plagiats dans le cadre des mémoires, nous devrions par contre être certainement plus attentifs que nous le sommes.» Anecdote J’avais un prof d’allemand dont l’habitude était de nous faire une petite feuille d’examen tous les matins. Un jour, je n’avais pas eu le temps de préparer ma fiche de vocabulaire, aussi je me suis assis au fond de la classe, ouvrant mon livre sur le dos de mon copain de classe devant moi. Depuis le pupitre du maître, ma stratégie était totalement efficace, par contre je n’avais pas imaginé qu’il regarderait par la fenêtre et verrait le reflet de mon livre. J’ai donc eu un zéro, donné avec humour et en rimes. Profitant du vol d’un oiseau, le prof a alors dit “Oh oh Délitroz petit oiseau zéro.”» Mes camarades de classe ont ri et moi aussi, car la sanction n’a pas été dramatisée. Cela a été une jolie leçon qui m’a évité de m’installer dans un comportement de tricheur.» Danièle Tissonnier Regard sur la triche Dans une société qui valorise presque les malhonnêtetés et à tout le moins ne sanctionne pas vraiment les formes de triche et le plagiat, beaucoup d’élèves n’ont plus conscience de devoir respecter la propriété intellectuelle d’autrui. Comme tout est accessible facilement sur internet, nombre de jeunes et moins jeunes estiment que tout peut être repris sans citer ses sources. Dans l’école aujourd’hui, il n’est pas facile de parvenir à faire prendre conscience aux élèves que le mérite de leur travail a plus de valeur que la note. A mon sens, la triche technologique va avoir une influence sur la manière d’enseigner et d’évaluer pour qu’il y ait appropriation du savoir.» Anecdote J’ai quelquefois aidé d’autres élèves à tricher. Je me rappelle néanmoins avoir triché une fois, mais ensuite j’avais trouvé la bonne note reçue totalement imméritée, ce qui avait gâché mon plaisir. La question, c’est de savoir à quoi ça sert de voler son résultat. Cet été, une jeune voisine, éprouvant notamment des difficultés pour rédiger ses dissertations, m’expliquait qu’elle était fière, même si elle était en situation d’échec, de n’avoir pas, contrairement à d’autres, sollicité quelqu’un pour rédiger à sa place ou acheté un travail en ligne. Cette étudiante a compris le bénéfice qu’il y a à apprendre par soi-même. Et en se confrontant à l’obstacle, sa réussite sera méritée.» La bibliographie de la Documentation pédagogique CESALLI F., ZENDALI M., Plagiat [Enregistrement vidéo] est-ce que copier c’est tromper?, Tard pour bar», Genève, TSR [prod.], 2011. Cote PLAG FRANCE A., Apologie pour le plagiat, La petite collection», Paris, les Ed. du Sonneur, 2013. Cote En commande GUÉNARD F., La fabrique des tricheurs la fraude aux examens expliquée au ministre, aux parents et aux professeurs, Pédagogie formation. Synthèse», Paris, Gawsewitch, 2012. Cote En commande Résonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 MAUREL-INDART H., Petite enquête sur le plagiaire sans scrupules, Documents », Paris, Léo Scheer, 2013. Cote En commande PECH L’école de la triche document, Paris l’Editeur, impr. 2011. Cote PECH La ruse entre la règle et la triche, Cahiers du GERSE », Québec, Presses de L’Université du Québec PUQ, 2012. Cote En commande 9 Bonjour voici mon problème: hier j'avais un examen ,comme j'avais l'envie d'avoir des bonnes notes mais je n'arrive pas à me concentrer sur mes cours, j'ai decidé de tricher , le prof m'a vu entrain de tricher et m'a fait un zero sur ma feuille ,
Télécharger l'article Télécharger l'article Vous n'avez pas envie d'aller à l'école aujourd'hui ? Vous n'êtes pas prêt pour un contrôle ? Vous n'avez pas pu finir vos devoirs hier soir ou vous n'en avez tout simplement pas envie ? Voici plusieurs techniques que vous pouvez utiliser pour faire semblant d'être malade sans vous faire prendre. 1 Commencez à présenter de légers symptômes la nuit précédente. Si vous souhaitez rester à la maison le lendemain, dites à votre mère ou à votre père que vous ne vous sentez pas bien la veille [1] . Vous ne devez pas le leur dire trop tôt, car certaines maladies ont tendance à disparaitre pendant la nuit, par exemple le mal de ventre. Vos symptômes devraient commencer après 18 h ou après le diner. Si vous avez déjà été malade auparavant à cause d'un virus, simulez les mêmes symptômes, vous aurez moins de chances d'avoir l'air de faire semblant. Si vous avez rencontré quelqu'un qui a un rhume ou ce genre de maladies, reproduisez ses symptômes pour avoir l'air d'être tombé malade à cause de lui. Mettez-vous des gifles. Lorsque vous commencez à avoir un rhume ou à vous sentir malade, vos joues deviennent rouges. Vous pouvez reproduire ce symptôme en vous giflant plusieurs fois lorsque vos parents ne vous regardent pas. N'y allez pas trop fort, vous ne voulez pas non plus vous faire mal ! Ayez l'air de fonctionner au ralenti, vos parents croiront encore plus que vous êtes malade ou fatigué. 2 Ne faites pas quelque chose que vous aimez faire d'habitude. Vos parents vont vous croire encore plus si vous répugnez à faire quelque chose que vous aimez, autant que quelque chose que vous n'aimez pas par exemple, aller à l'école [2] . Laissez la moitié du diner si c'est un plat que vous aimez. Lorsque vos parents vous demandent ce qu'il se passe, dites-leur que vous avez mal au ventre. Assurez-vous de cacher quelques encas dans votre chambre afin de pouvoir sauter un repas pour que vos parents croient vraiment que vous ne vous sentez pas bien. Si vous aviez fait des plans pour sortir avec vos amis, annulez-les. Demandez la permission de vous retirer dans votre chambre ou de ne pas regarder votre émission de télévision préférée. 3 Commencez vos devoirs, mais ne les finissez pas. Cela vous permettra de dissimuler le fait que vous voulez rester à la maison pour ne pas aller à l'école tout en vous donnant une raison de rester à la maison le jour suivant. Si d'habitude vous faites tous vos devoirs, commencez à les faire, mais posez votre tête sur le bureau de temps en temps pour que vos parents puissent voir que vous ne vous sentez pas bien et que cela vous empêche de travailler. Si d'habitude vous terminez vos devoirs à temps, continuez de faire semblant de vouloir aller à l'école, mais, lorsque vous êtes arrivé à la moitié, faites semblant de vous sentir malade. Si vous ne terminez pas vos devoirs, vous aurez une autre excuse pour ne pas aller à l'école. Cette technique fonctionne encore mieux si vos parents se soucient de vos notes. 4 Allez vous coucher tôt. Vos parents seront alertés par votre envie de vous coucher plus tôt, surtout si vous avez l'habitude d'essayer de rester debout le plus longtemps possible. Ne leur dites rien ou dites-leur simplement que vous ne vous sentez pas bien et que vous avez besoin de vous allonger. Autrement, essayez d'attirer l'attention de vos parents en passant près d'eux ou en sortant de la pièce pour aller vous coucher directement au lit. Si vous ne vous sentez vraiment pas bien, mais pas suffisamment mal pour que vos parents vous écoutent, exagérez les symptômes ! Si par exemple vous avez la nausée, vous pouvez dire que vous avez envie de vomir. Certaines études montrent que la pensée peut influencer l'état de santé, cela peut donc être un excellent plan que vos parents ne pourront peut-être pas déjouer. Par contre, ceci ne fonctionne que si vous êtes vraiment mal en point, ne faites pas cela si vous êtes en pleine forme ! C'est uniquement utile pour renforcer ce que vous allez dire demain matin... Ne vous brossez pas les dents. Si vos parents s'en rendent compte, ils vont probablement venir vous voir dans votre chambre pour vous dire que vous avez oublié de le faire. À ce moment-là , ils vont surement se demander ce qui ne va pas et vous pourrez leur dire que vous ne vous sentez pas bien. Ayez l'air impatient, grincheux ou même pressé de vous mettre au lit. N'ayez pas l'air trop grincheux, car vous voulez vous attirer la compassion de vos parents, pas une punition pour votre mauvais comportement. 5 Réveillez-vous au milieu de la nuit. Réveillez-vous vers 1 heure du matin et allez réveiller vos parents en leur disant que vous ne vous sentez pas bien. Si vous faites semblant d'avoir mal au ventre, dites-leur que vous venez de vomir après avoir laissé du faux vomi dans les toilettes [3] . Forcez-vous à pleurer si vous y arrivez pour vraiment avoir l'air malade. Tirez la peau se trouvant sous vos yeux vers le bas et clignez des yeux plusieurs fois, cela peut donner à vos yeux un aspect larmoyant. Si vous voulez faire semblant d'avoir un rhume ou d'avoir la gorge irritée, toussez ou raclez-vous la gorge suffisamment fort pour qu'ils puissent l'entendre depuis leur chambre. Frottez-vous vigoureusement le visage avant qu'ils n'arrivent pour qu'il soit rouge et que vous ayez l'air malade. 6 Restez éveillé toute la nuit. Cela vous permettra d'avoir des cernes et vous aurez une bonne raison de ne pas aller à l'école. Allez au lit une ou deux heures plus tard que d'habitude. Cela pourrait vous aider à avoir des cernes ou à les rendre légèrement plus gonflées. Essayez de dormir au moins 4 heures si vous ne voulez pas vous sentir trop fatigué pendant votre journée à la maison. Publicité 1Réveillez-vous avant vos parents et préparez du faux vomi. Versez-le dans les toilettes et faites semblant de vomir. Si cela ne les réveille pas, allez les voir et racontez-leur ce qu'il vient de se passer. 2 Faites comme si vous n'aviez pas envie de vous habiller. Montrez-leur que vous n'avez pas envie d'aller à l'école. Faites comme s'il vous était très difficile de vous préparer. Habillez-vous lentement, mais pas trop lentement. Oubliez un bouton sur votre chemise, ne vous peignez pas les cheveux correctement et oubliez de faire un nœud à vos lacets. Faites briller vos yeux. Pensez à quelque chose qui vous rend triste et laissez les larmes monter dans vos yeux. Vous pouvez même les frotter légèrement pour qu'ils aient l'air rouges [4] . 3 Fabriquez de faux cernes. Même si vous vous êtes suffisamment reposé la nuit précédente et si vous n'avez pas naturellement de cernes, il existe une façon très simple d'avoir de faux cernes. Prenez du fard à paupières mauve ou bleu, que ce soit le vôtre ou celui de votre mère. Mélangez-en dans un peu d'eau pour que la couleur s'éclaircisse et ait l'air plus naturelle. Étalez-le bien tout en faisant attention qu'il se voie. Vous pouvez aussi frotter de la vaseline sous vos yeux. Il est aussi possible d'utiliser du maquillage pour rendre votre peau pâle afin que vos parents pensent que vous êtes malade. 4 Réchignez à prendre le petit déjeuner. Un manque d'appétit est un symptôme évident que quelque chose ne va pas. Vos parents vont se faire encore plus de soucis si vous aimez prendre votre petit déjeuner ou s'ils vous ont préparé votre petit déjeuner préféré. Comme vous aurez probablement faim, attrapez quelque chose à manger lorsqu'ils ont le dos tourné. 5 Refusez s'ils vous proposent de rester à la maison. Si vos parents décident de vous garder à la maison, vous ne devez pas hausser des épaules et accepter [5] . Contestez leur décision mais seulement si vous n'avez pas eu à les convaincre en premier. Cela va leur faire croire encore plus que vous êtes vraiment malade. Dites par exemple mais maman, je vais avoir tellement de travail à rattraper ! ou alors mais j'ai un contrôle de mathématiques aujourd'hui ! Si vos parents savent que vous ne vous souciez pas de vos contrôles, dites-leur mais j'ai une répétition du groupe, un cours d'arts plastiques ou autre chose que vous aimez faire. N'en faites pas trop. Ne leur dites pas que vous avez envie de passer un contrôle s'ils savent que vous vous en moquez. Cela peut se retourner contre vous, à moins que vous fassiez attention. N'insistez pas trop ou vos parents se rendront compte que vous mentez... Publicité 1 Faites semblant d'avoir une éruption cutanée. Vous êtes sûr de rester à la maison avec une réaction allergique ou tout autre type de rougeurs contagieuses. Commencez par vous frotter le torse jusqu'à ce qu'il devienne rouge vif. Essayez de former des cercles en frottant pour que les rougeurs aient l'air vraies. Pour terminer, essayez d'accompagner les rougeurs d'un autre symptôme, par exemple un nez qui coule ou des maux de tête. 2 Faites semblant d'avoir de la fièvre. Si vous vous débrouillez bien et avez l'air malade, vos parents vont surement vouloir prendre votre température. Vous devez alors vous préparer à agir rapidement et à faire semblant d'avoir de la fièvre [6] . Demandez à aller aux toilettes avant qu'ils ne vous prennent la température. Assurez-vous de prendre une tasse avec vous. Remplissez-la d'eau chaude et rincez-vous-en la bouche, surtout sous la langue. Cela fera augmenter la température dans votre bouche. N'oubliez pas de tirer la chasse d'eau avant de faire couler l'eau du robinet pour que vos parents n'aient pas de soupçons ! Note il est évident que cette technique ne fonctionne que si vos parents vérifient votre température dans la bouche. S'ils ont un thermomètre auriculaire, essayez de vous le procurer avant qu'ils ne s'en servent et tenez-le contre quelque chose de chaud, par exemple le radiateur ou une ampoule électrique. Si vos parents sont du genre à toucher votre front, frottez-le fréquemment lorsqu'ils ne vous regardent pas ou prenez un sèche-cheveu et réchauffez votre visage jusqu'à ce que votre front soit plus chaud au toucher. Mettez de l'eau chaude sous vos bras, sur votre front et vos joues. Cela fait monter votre température et donne l'impression que vous avez transpiré. Vous devez obtenir une température qui se situe entre 37 degrés C et 39,5 degrés C. Si votre température est inférieure, vous n'avez pas de fièvre, mais si elle est supérieure, vous avez de bonnes probabilités de vous faire amener d'urgence chez le docteur [7] . 3 Faites semblant d'avoir la migraine. Il est très facile de faire semblant d'avoir la migraine, car il n'existe aucune façon de savoir si vous dites la vérité ou non. En reproduisant simplement les symptômes, vos parents pourront vous croire. Vous devez vous sentir gêné par la lumière et le bruit. Plaignez-vous-en. Dites-leur qu'une seule zone spécifique de votre tête vous fait mal, par exemple juste au-dessus de votre sourcil droit. C'est un détail essentiel si vous voulez faire semblant d'avoir de la migraine. Touchez-vous le front de temps en temps et ayez l'air d'avoir mal en froissant les sourcils. Dites à vos parents que votre tête tourne et que vous n'y voyez pas très bien. Pendant que vous marchez lentement, arrêtez-vous d'un seul coup, fermez les yeux et reprenez votre équilibre en vous appuyant contre quelque chose ou quelqu'un. Demandez à vos parents s'ils peuvent parler un peu moins fort. Si vous faites tout cela le jour avant de faire semblant d'être malade, allez vous coucher et éteignez toutes les lumières en vous allongeant sur le canapé le plus proche. Demandez à vos parents de vous donner un médicament, mais ne le prenez pas. 4 Faites semblant d'avoir de la diarrhée. Cette technique fonctionne encore mieux après le petit déjeuner. Courez d'un seul coup aux toilettes. Passez un peu de temps aux toilettes, tirez la chasse d'eau, passez une bonne quantité de désodorisant pour cacher une odeur qui n'existe pas. Vous pouvez aussi fabriquer de la fausse diarrhée. 5 Faites semblant d'avoir une conjonctivite. La conjonctivite est une affection très répandue et aussi très contagieuse ! Vous allez rester à la maison si quelqu'un croit que vous avez une conjonctivite. Procurez-vous du rouge à lèvres rouge et de la vaseline et frottez-en sur la paupière de l'un de vos yeux. Assurez-vous de ne le faire que pour un seul œil, car en général la conjonctivite n'affecte pas les deux yeux [8] . 6 Faites semblant d'avoir mal à l'estomac, des nausées ou des crampes. En plus de votre parole, les vomissements sont les seuls symptômes qui peuvent prouver votre état, mais il est plutôt facile de faire semblant. Après un repas, commencez à vous plaindre que vous ne vous sentez pas bien. Lorsque vos parents ne vous regardent pas, mettez un de vos doigts dans votre gorge, sans l'enfoncer trop profondément et vous allez commencer à avoir des haut-le-cœur sans vomir. Lorsque vous sentez que vous allez vomir, sortez rapidement votre doigt. Cependant, vous devez utiliser cette technique avec précaution, car vous ne devez pas vous faire mal. Préparez du faux vomi pour compléter l'effet. Procurez-vous des flocons d'avoine et de l'eau, courez jusqu'aux toilettes, mettez les flocons d'avoine et l'eau dans votre bouche, puis crachez-le dans la cuvette des toilettes pour le montrer à vos parents. Vous pouvez aussi faire semblant de vomir en versant du faux vomi sur le sol ou sur votre lit si vous voulez qu'ils vous croient plus facilement. Le matin, dites-leur que vous ne vous en souvenez pas et excusez-vous auprès de la personne qui va devoir le nettoyer. Si vous êtes une fille et si vous avez commencé à avoir vos règles, dites à vos parents que vous avez des crampes ou que vos règles sont arrivées. Il y a de bonnes chances que votre père ne veuille même pas en parler et que votre mère vous comprenne. Aucun d'entre eux ne pourra vous en vouloir. 7 Faites semblant d'avoir un rhume ou la grippe. Il est très facile de reproduire les symptômes du rhume ou de la grippe. Ce sont aussi des maladies extrêmement contagieuses, c'est pourquoi vos parents vont surement vouloir vous éviter d'aller à l'école et d'infecter vos camarades [9] . Mouchez-vous dans de nombreux mouchoirs et jetez-le sur le sol ou sur votre table de chevet. Vos parents vont alors penser que votre nez coule et ils ne vous laisseront pas aller à l'école si vous êtes malade. Respirez seulement par votre bouche, comme si votre nez était bouché. Si vous ne vous trouvez pas dans la même chambre qu'eux et s'ils vous demandent quelque chose, pincez-vous légèrement le nez pendant que vous leur parlez. Portez plusieurs couches de vêtements. Cela leur donnera l'impression que vous avez des frissons et que vous avez froid. Éternuez bien fort, puis reniflez en face de vos parents. Faites-le aussi lorsqu'ils ne sont pas dans la même pièce que vous, mais lorsqu'ils peuvent quand même vous entendre. Tirez sur vos lèvres pour qu'elles aient l'air gercées et tordez-vous le nez pour qu'il ait l'air rouge. Dites-leur que vos os vous font mal ou que vous avez des douleurs partout dans le corps. 8 Faites semblant d'avoir la gorge irritée. Faites cependant attention de ne pas avoir l'air d'avoir une angine ou vous pourriez vous retrouver directement chez le docteur. Lorsque vous marchez, gardez la bouche ouverte pour que votre gorge devienne plus sèche. Évitez de boire et de manger. Sucez des bonbons rouges pour la toux pour que votre gorge ait l'air plus irritée. Faites la grimace lorsque vous avalez. Parlez avec une voix plus basse et plus rauque et buvez en permanence de petites gorgées d'eau. Dites à vos parents que votre gorge vous semble irritée ou que vous avez l'impression d'avaler des morceaux de verre. Publicité 1 Répondez aux attentes de vos parents. Il y a de bonnes chances que vos parents viennent voir comment vous allez pendant la journée à la maison pour voir si vous ne faisiez pas semblant ou si vous allez mieux. Si vos parents sont à la maison avec vous, faites semblant de dormir et assurez-vous de continuer à jouer la comédie lorsqu'ils viennent vous voir. Si vos parents sont au travail, appelez-les pour leur donner des nouvelles. Cela vous donnera l'air plus responsable et vous leur donnerez l'impression de ne pas vous amuser. S'ils vous appellent du travail pour savoir comment vous allez, attendez que le téléphone sonne au moins trois fois avant de répondre et prenez une voix la plus fatiguée possible. 2 Montrez-leur des signes d'amélioration. Si vous restez à la maison, faites semblant de beaucoup dormir et commencez à vous sentir mieux petit à petit. Vers midi, dites que vous vous sentez mieux. Si vos parents ne voient pas que vous allez mieux à la fin de la journée, ils pourraient décider de vous emmener chez le docteur, qui pourra vérifier si vous êtes vraiment malade ou non. Si vous pensez que vos parents vont vous emmener chez le docteur, essayez de terminer progressivement votre état maladif. 3 Faites profil bas. Souvenez-vous que vous êtes supposé rester au lit parce que vous êtes malade ! Ne sortez pas de la maison et ne vous faites pas surprendre dehors. Si un voisin ou un membre de votre famille vous voyait dehors, il pourrait le raconter à vos parents. Assurez-vous de ranger tous vos jeux avant que vos parents ne rentrent à la maison. S'ils se rendent compte que vous vous êtes amusé, ils pourraient penser que vous avez fait semblant d'être malade. Effacez votre historique de navigation sur internet pour qu'ils ne sachent pas que vous vous soyez amusé sur l'ordinateur pendant toute la journée. N'oubliez surtout pas de retirer cet article de l'historique de navigation... Ne mettez pas de sites dans les favoris de votre navigateur, car vos parents verront que vous avez été sur internet alors que vous êtes malade ». Effacez cette page de l'historique pour que vos parents ne le voient pas. Publicité 1 Demandez la permission de vous rendre chez l'infirmière. Selon l'école que vous fréquentez, vous pourrez demander la permission de votre professeur pour vous rendre à l'infirmerie. Les infirmières qui s'y trouvent peuvent être dures et elles savent très bien reconnaitre les élèves qui font semblant. Il peut être facile de les duper si vous planifiez de faire deux visites à deux moments différents de la journée [10] . Attendez environ une ou deux heures après le début des cours, puis demandez à votre professeur si vous pouvez vous rendre aux toilettes. Après y être resté plus longtemps que prévu, retournez en classe et dites-lui que vous avez vomi et que vous aimeriez aller voir l'infirmière. 2 Demandez à l'infirmière si vous pouvez simplement vous allonger. Commencez par de petites demandes de ce genre au lieu de lui demander directement si vous pouvez rentrer à la maison. Lorsque vous arrivez la première fois chez l'infirmière, dites-lui que vous ne vous sentez pas bien, que vous avez des vertiges ou que vous avez envie de dormir. Demandez-lui si vous pouvez vous reposer un peu avant de retourner en classe. Cela lui montre que vous ne voulez pas nécessairement retourner à la maison et que vous préférez passer le reste de la journée à l'école [11] . 3 Faites semblant de vous endormir. Cela donnera plus de réalisme à votre histoire et vous aurez vraiment l'air de ne pas vous sentir bien. N'en faites pas trop, comme faire semblant de ronfler, et choisissez plutôt la simplicité, par exemple en rabattant votre oreiller ou votre couverture sur votre visage. Cela donnera aussi l'impression que la lumière vous gêne un des symptômes de la migraine et que vous essayez vraiment de vous endormir. 4 Truquez les résultats des tests médicaux. L'infirmière voudra surement vous faire passer des tests pour confirmer ou infirmer votre maladie. Si l'infirmière veut prendre votre tension, retenez votre respiration pendant qu'elle le fait. Cela vous aide à faire baisser votre tension et vous donnera vraiment l'impression d'être malade [12] . Dites à l'infirmière que vous avez vomi, il y a peu de chances qu'elle vous demande des détails. L'infirmière va aussi surement vouloir prendre votre température. Préparez-vous à une prise de température au niveau de la bouche en la rinçant avec de l'eau chaude juste avant d'aller la voir ou en courant un peu pour faire monter votre température corporelle et avoir l'air d'avoir de la fièvre. 5 Rendez visite une seconde fois à l'infirmière. Si l'infirmière vous renvoie en classe, ne vous faites pas de soucis ! Cela signifie simplement que vous allez lui rendre visite une deuxième fois, vous allez sortir de cours et cette fois-ci elle va vous renvoyer à la maison. Dites à l'infirmière que vous avez essayé de résister, mais que vous ne vous sentez pas bien et que vous êtes trop malade pour vous concentrer. Ce sont les mots qui vous aideront à échapper à l'école. Dites-lui que vous commencez à ressentir certains des symptômes décrits plus haut pour le rhume, la grippe, etc. Restez simple. N'en faites pas trop en exagérant les symptômes ou en en présentant trop à la fois. Dites seulement que vous vous sentez mal, que vous avez mal à la tête et que vous ne pouvez pas vous concentrer en cours parce que vous avez mal. Vous pourriez être tenté de lui demander d'appeler vos parents, mais ne le faites pas ! Cela lui indiquera que vous essayez de rentrer chez vous et que vous n'êtes pas vraiment malade [13] . Si vous avez un amie qui est vraiment malade, dites que vous avez passé du temps avec lui elle récemment. Ceci fonctionnera encore mieux si l'infirmière sait que cet élève est malade, car il est logique et tout à fait possible que vous ayez attrapé quelque chose en étant à son contact. Publicité Conseils Si vous avez du maquillage, utilisez un fond de teint pâle et frottez un peu de fard à paupières noir sous vos yeux. Le rose peut aussi donner l'apparence d'irritations. Si vous voulez rentrer chez vous, mangez quelque chose que vous n'aimez pas et dites à votre professeur que vous avez mangé quelque chose qui vous a rendu malade. Si l'un de vos parents met sa main sur votre bras et vous demande ce que vous ressentez, dites-lui que vous sentez du froid, pas du chaud. Une technique de dernier recours pour les prétendants plus âgés si vous buvez beaucoup de caféine tous les jours et si vous voulez avoir l'air malade, ne buvez pas de caféine le jour avant de vouloir avoir l'air malade. Si vous êtes vraiment dépendant à la caféine, cela pourrait entrainer des maux de tête et des nausées. Le bon côté, c'est que vous allez vraiment avoir du mal et vous aurez une bonne excuse pour rentrer chez vous. Le mauvais côté, c'est que vous allez vraiment avoir du mal. C'est pourquoi cette technique ne fonctionne pas si vous prévoyiez de faire autre chose de votre temps libre, mais c'est une bonne technique si vous voulez simplement partir de l'école. Renseignez-vous sur les façons que les parents utilisent pour savoir si leurs enfants font semblant pour pouvoir combattre ces techniques. Sachez aussi que les parents peuvent avoir accès à cet article et peuvent alors savoir si leurs enfants font semblant ou non [14] ! Ne suppliez pas trop vos parents de rester à la maison, car ils pourraient se rendre compte que vous faites semblant. Si vos parents ne vous croient pas après avoir utilisé toutes ces techniques, appelez-les lorsque vous êtes à l'école. Vous pourriez arriver à mieux les convaincre si vous allez à l'école et si vous affirmez plus tard que vous vous sentez très mal c'est une technique idéale si vous essayez de fuir d'un examen. Si vous faites semblant d'avoir un rhume, dites-leur que vous devez utiliser du Vicks Vaporub. L'odeur évoque naturellement l'idée de maladie et vous aurez l'air plus crédible. Vous pourriez aussi arriver à faire couler votre nez si vous vous en frottez dessus pour avoir vraiment l'air malade. Faites attention à ce que vous dites. Essayez de garder les choses simples. Dites par exemple j'ai vraiment mal à l'estomac, je ne me sens vraiment pas bien. Vous allez vous attirer la sympathie des autres et vous pourrez rester à la maison avec un peu de chance, mais, si vous commencez à dire je me sens tellement mal, cela vient surement de ce que j'ai mangé, les gens vont commencer à vous demander où vous avez mangé, si vous voulez qu'ils appellent le centre antipoison, si vous pensez que la nourriture était avariée, etc. Avant même de vous en rendre compte, ils vont découvrir votre petit stratagème. Si vos parents se rendent compte de votre petit manège, assurez-vous de garder sous la main une bonne raison de le faire, par exemple parce que vous êtes stressé à l'école ou parce que vous avez un problème avec quelqu'un d'autre. Ils seront moins fâchés s'ils savent que vous avez des problèmes. Ne dites à personne que vous faites semblant d'être malade, car il pourrait aller le dire à ses parents qui pourraient alors prévenir les vôtres. Tenez compte de vos parents. Par exemple, si vos parents sont tous les deux docteurs, il parait évident qu'il vous sera très difficile de les duper. Éructez devant vos parents et dites-leur que vous avez maintenant un gout d'œuf pourri dans la bouche, un des symptômes de la gastroentérite. Si vous avez refusé de retourner à la maison dans le passé lorsque vos professeurs vous ont conseillé de le faire, vous aurez plus de chance d'être cru cette fois. Évitez de faire semblant d'être malade sur une courte période. Essayez d'étaler dans le temps les fois où vous faites semblant d'être malade pour ne pas attirer les soupçons. Buvez du thé chaud, enroulez une serviette froide autour de votre tête et sucez des pastilles pour la gorge. Vous pouvez aussi prétendre que vos oreilles sont bouchées. Ne faites pas trop souvent semblant d'être malade, une fois tous les trois mois suffit ou vos parents pourraient soupçonner quelque chose. Publicité Avertissements Les virus ne se manifestent en général que pendant 24 heures. Ne faites pas semblant d'avoir mal au ventre pendant plus de 24 heures. Ne faites pas semblant d'être malade pendant plus de 3 jours. Vos parents pourraient alors vous emmener chez le docteur qui se rendra compte que vous faites semblant. Ne faites pas semblant d'avoir la même maladie plusieurs fois de suite, de manière parents vont rapidement s'en rendre compte. Ne vous sentez pas mieux d'un seul coup, car cela est vraiment bizarre. Rapportez que vos symptômes guérissent petit à petit, deux par deux. Vos parents pourraient avoir du mal à vous faire confiance si vous faites semblant d'être malade trop souvent. Même si vous faites semblant une seule fois et si vous vous faites prendre, vous allez perdre votre crédibilité et vos parents ne vous feront plus confiance, même lorsque vous serez vraiment malade comme dans l'histoire du berger qui criait au loup. Ne faites pas semblant d'avoir une infection du système urinaire en prétendant que vous devez uriner en permanence et en disant que vous ressentez des brulures pendant la miction. C'est un problème très grave et vos parents pourraient vous emmener chez le docteur, même si vos symptômes s'améliorent. Le docteur pourrait alors vous prescrire un antibiotique qui va couter cher à vos parents et qui pourrait même vous provoquer des nausées. Ces antibiotiques pourraient aussi provoquer des mycoses chez les femmes qui deviendraient très gênantes. Sous aucun prétexte, vous ne devez prendre de vrais médicaments ou vous forcer à vomir. Il n'existe pas de médicament parfait. Ils ont tous des effets secondaires et même les médicaments vendus sans ordonnance peuvent vous nuire si vous n'êtes pas vraiment malade. Ils peuvent provoquer des dégâts au niveau de l'estomac, de l'œsophage et des dents. Ne ratez pas une semaine entière de classe. Vous allez perdre le plaisir d'obtenir un jour de repos en devenant plus avide et en essayant d'en obtenir plus, car vous allez être en retard et vous allez devoir rattraper beaucoup de travail. Il vaut mieux que vous le fassiez le vendredi puisque vous pourrez vous amuser le samedi et le dimanche ou le lundi le lundi est en général le pire jour de la semaine. Si vous ratez les cours pour éviter quelque chose, cela va revenir plus tard. Prenez des respirations profondes, préparez-vous mentalement et souvenez-vous que tout sera fini lorsque la sonnerie retentira. Oubliez tout ce qui vous rend nerveux et rendez-vous à l'école. Si vos parents vous proposent de prendre des analgésiques ou d'autres médicaments, vous ne devez pas les prendre, même s'ils vous regardent. Dites-leur que vous vous sentez bien sans ces médicaments, car vous pourriez vraiment tomber malade en prenant des médicaments lorsque vous n'êtes pas malade. Si vous devez tout de même prendre le médicament, assurez-vous de bien le recracher ou de cacher le fait que vous ne l'avez pas avalé. Vous pouvez prendre certains types de bonbons pour les maux de gorge même si vous n'avez pas mal à la gorge, mais vous ne devez pas en abuser. Cet article contient des informations médicales ou des conseils pouvant affecter votre santé. wikiHow s'efforce de proposer du contenu aussi précis que possible, mais ne peut en aucun cas être responsable du résultat de l'application liste non exhaustive des traitement, des techniques, des médicaments des dosages et/ou méthodes proposées dans ce document. L'utilisateur en assume la pleine les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pédiatre sans numéro des urgences médicales européen est le 112 Vous retrouverez les autres numéros des urgences médicales pour de nombreux pays en cliquant ici. Publicité Références À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 652 726 fois. Cet article vous a-t-il été utile ?
Jene sais pas de quel examen tu parles mais si tu es pris à tricher, tu as intérêt à faire profil bas car tu risques également d'être interdit de passer tout examen pendant plusieurs années. Donc ne cherche pas à jouer au plus malin car tu ne gagneras pas comme te le dis Stargate43 , fait amende honorable, présente tes excuses, jure que tu ne recommenceras pas etc.AVERTISSEMENTCet article concerne principalement l'enseignement primaire, même si les principes sont transposables également au de la noteAu XVIème siècle, les jésuites utilisaient un système de notes afin de sélectionner leurs élèves de 1 = passage dans la classe supérieure à 3 = exclus. L'objectif de l'opération était d’opérer une sélection le mot est important lors du recrutement des postulants, c'est à dire créer deux catégories de candidats ceux qui ont réussi, et ceux qui ont l'État se substitue aux établissements religieux. A la création du bac en 1808 l'évaluation est uniquement orale, mais quelques décennies plus tard les lycées reprennent l'idée de la note, pour sélectionner les candidats. Tout d'abord pendant le second empire sur une échelle de 0 à 5, puis à partir de 1890 sur Jules Ferry qui introduira la notation sur 10 à l'école primaire, l'objectif étant toujours de sélectionner ceux qui se présentaient à l'examen du certificat d'études primaires créé en 1866.L’histoire le montre bien, depuis le départ la note n'est pas là pour évaluer, mais uniquement pour sélectionner, dans le cadre d'un examen ou d'un utilisation dans le cadre de l’évaluation scolaire est donc en réalité une erreur, qui n’est motivée que par le fait que le système semble bien “carré”, presque scientifique, et devrait donc fournir une évaluation rigoureuse et d’une objectivité ce n’est qu’une illusion, car utiliser des tests notés pour évaluer des élèves présente un grand nombre d’inconvénients, et de nombreux spécialistes de la pédagogie s’en émeuvent depuis très pourquoi en 1969, Edgar Faure, estimant qu'il est temps d'éluder l'obsession de la note presque aussi pernicieuse que l'obsession de la "place" », propose de remplacer la notation chiffrée par une évaluation qualitative par lettres. L'intention était louable, mais en pratique les lettres permettent toujours de réaliser des classements et de comparer les élèves entre beaucoup d’enseignants, imprégnés par l’habitude de la notation, enrichissent le système par des "+" et des "-", afin de retrouver un système très similaire à la notation chiffrée. La notation par lettres à la place de chiffres ne présente donc aucun avantage particulier. Le Collège Jésuite de Coimbra Portugal Pourquoi la notation est-elle aussi populaire à l'école ?Paradoxalement, malgré tous les inconvénients de la notation, parfois réellement graves, les enseignants l’utilisent pourtant motivations peuvent être diverses La simple ignorance beaucoup d’enseignants ne se sont jamais posé de questions sur la notation, ne l’ont jamais remise en cause. Du coup ils continuent à perpétuer ce système délétère, sans en réaliser les inconvénients, et sans même savoir qu’il est possible de faire autrement. La formation étrangement, la profession de prof d’école est l’une des seules où on estime que les professionnels du terrain ne sont pas assez compétents pour former leurs résultat est que le ministère nomme des "formateurs" qui ne connaissent rien de cette profession universitaires, inspecteurs..., qui n’ont jamais ou presque enseigné au primaire, leur conception de l’école primaire est celle de La petite maison dans la prairie », donc ce ne sont certainement pas eux qui vont pouvoir former les jeunes PE à des pratiques modernes et lorsqu'il s'agit parfois de "maîtres formateurs" de "vrais" PE expérimentés chargés de former les nouveaux, ceux-ci sont sélectionnés non pas d'après leurs compétences pédagogiques et leurs pratiques modernes, originales et efficaces, mais uniquement sur des critères administratifs, en particulier le respect des dogmes officiels et des programmes en résumé, il faut qu'ils soient parfaitement inscrits dans le moule de la pédagogie classique du XIXème siècle. La nostalgie certains enseignants n’aiment pas le changement, ils sont attachés aux anciennes pratiques, persuadés que c’était mieux avant », et que c’est toujours dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe ».Même s’ils ont lu quelque part que les notes sont à bannir, ils n’y croient pas et ils préfèrent continuer à utiliser leurs anciennes pratiques. La simplicité il semble très simple d’inventer un barème et de mettre une note à chacun pour classer les élèves. C’est long, mais simple sur le principe. L’apparence de la science un chiffre ça fait sérieux, c’est une mesure incontestable, comme le chronomètre d’un sprinter, comme la superficie d’un appartement, comme la vitesse affichée sur le compteur de la voiture…On accuse fréquemment les enseignants n'utilisant pas les les tests notés d'évaluer "à la louche", "au doigt mouillé", "à la tête du client", ou même de ne pas évaluer du coup les plus frileux ont peur de sauter le pas, peur de passer pour de dangereux bobos laxistes, peur des réactions des parents, peur des collègues, de l'inspecteur... Alors que c'est pourtant parfaitement autorisé, et qu'avec un peu de pédagogie l'immense majorité des parents accepte sans difficulté une évaluation sans tests notés. La hiérarchie pousse à la notation pour un inspecteur, les notes des élèves c’est facile à contrôler, ça montre que l’enseignant travaille, qu’il fait sérieux devant les parents, qu'il ne va pas s'attirer des ennuis par des pratiques pédagogiques majorité des inspecteurs n’a jamais enseigné au primaire. Donc étant donné qu’ils ne connaissent pas le métier, leur seul qu'ils ont pour évaluer un enseignant, c’est d’examiner ses documents écrits. Ils sont donc incapables d’évaluer positivement un enseignant qui ne fait pas de contrôles écrits et notés qu'il peut puis sous quelle forme l’inspecteur lui-même indique son opinion de l’enseignant ? Avec... une note dont les enseignants demandent d’ailleurs la suppression depuis toujours ! Évaluation technique vs évaluation destinée aux famillesIl est essentiel de bien distinguer l'évaluation réalisée par l’enseignant pour ses besoins de technicien » et ceux des élèves, et le livret d'évaluation qu’il soit sur papier ou informatisé qui est destiné aux familles. Ce sont deux choses bien distinctes qui n'ont rien à voir.• Évaluation de l’enseignantLorsqu’un médecin ausculte son patient, il va réaliser un certain nombre d’observations et d'examens afin d’évaluer son état de santé, et il prescrira le traitement à suivre pour que son patient guérisse le plus vite possible. C’est exactement la même chose avec l’évaluation technique de l’enseignant elle a pour but de de connaître précisément et à chaque instant l'état des connaissances de chaque élève, et son degré de maîtrise de chaque compétence, afin de lui apporter ce dont il a besoin au moment où il en a besoin, et qu'il puisse progresser au mieux, à son propre rythme et à son propre évaluation n’est pas destinée aux parents, et elle n'a surtout pas pour objectif de classer ni de comparer les élèves entre c’est donc uniquement le niveau réel de l'élève qui nous intéresse et qui compte. Son niveau théorique administratif CE1, CE2... n’a aucune importance ni aucun intérêt pédagogique pour l’enseignant.• Le livret d’évaluationPour reprendre l’image du diagnostic médical, lorsque le médecin s’adresse à son patient ou à la famille, il n’entrera pas dans le détail des résultats bruts des analyses, car il faut être du métier pour les comprendre et les interpréter correctement. Il dira simplement vous avez la grippe ».Le livret d’évaluation est donc en réalité un simple bilan à destination des parents. Il représente l’interprétation du spécialiste, qui est rédigée de manière claire et concise, et expurgée des détails techniques superflus qui ne feraient qu’ajouter de la confusion dans ce l’équivalent du certificat médical du médecin il est inscrit en langage clair de quoi souffre le patient, à destination des non-médecins, mais pas les détails des examens médicaux qui n’intéressent que les professionnels de la l'objectif est bien différent de l’évaluation de l’enseignant, puisque l’objectif est simplement d'informer les parents sur le niveau de leur enfant se situe par rapport aux compétences officielles de son niveau théorique administratif sans toutefois le comparer aux autres élèves ni faire de classements, ça n’a strictement aucun intérêt à l’école. Les chapitres suivant sont en grande partie inspirés de l'expérience de Stéphane Guyon, qui décrit plus en détail les problèmes liés aux contrôles notés dans l'enseignement sélectionOn l'a vu plus haut, la note n'est pas un outil d'évaluation mais de sélection. Or à l'école, en particulier l'école primaire, on ne sélectionne pas, on enseigne, on les notes présentent des inconvénients majeurs qui les rendent inutilisables dans ce cadre lenteur d'utilisation, lenteur d'analyse il faut calculer, résultats inexploitables pour les besoins de la formation, constante macabre, nombreux effets négatifs sur le comportement des élèves et des parents...Les notes constituent donc un outil totalement inadapté à l'école, c'est comme d'utiliser un marteau pour visser un lenteur d'utilisationAttribuer une note demande du temps, de la concentration. Et les problèmes commencent déjà avant que les élèves aient pu commencer à plancher sur leurs exercices !En effet, s'il veut que le total des réponses corresponde bien à 20 ou 10, l'enseignant doit soigneusement calculer le nombre de questions, le nombre de points attribué à chacune, éventuellement en ajouter ou en supprimer, en surévaluer ou en dévaluer certaines...Et tout ça sans aucune raison pédagogique, c'est uniquement pour arriver à obtenir un total de 10 ou 20 points !Ensuite pour attribuer la note à une copie, il faut calculer les points du contrôle, vérifier que le résultat est à peu près cohérent, comparer aux autres corrections...La notation n'est donc pas utilisable dans le cadre de l'évaluation continue, car ça prend beaucoup trop de temps pour pouvoir évaluer chaque exercice réalisé, c'est impossible si on essaye de le faire en “live” durant le temps de classe, individuellement avec chaque élève avec la note, on est très fortement incité et amené à organiser de grosses évaluations périodiques. Ce qui au total représente chaque année au moins 25 jours, soit un mois par an entièrement perdu au lieu d’être consacré aux apprentissages !Les CEMÉA belges ont d’ailleurs dénoncé ces “25 jours blancs”, et le fait que sur l’ensemble de son parcours scolaire, chaque enfant perd une année entière à être évalué par des examens plutôt qu’à apprendre “Chronique mensuelle du secteur École des CEMÉA belges”, 15/12/2017.Les informationsA l'école, les enseignants et les élèves ont besoin de connaître le degré de maîtrise d’une compétence, la quantité de travail réalisée dans la journée et dans la semaine, et l'évolution de ce travail dans le la note ne donne aucune information sur aucun de ces 3 points un élève qui a 11/20 à un contrôle d'orthographe maîtrise-t-il les compétences souhaitées ? Ou bien lui a-t-on retiré des points pour la présentation de l’exercice, parce qu’il était en retard, parce qu’il a triché...? Combien d’exercices a-t-il réalisé ? Est-il devenu plus autonome, a-t-il amélioré sa capacité de travail ? Rien ne permet de le prendre une image, imaginez que vous ayez besoin d'un bilan sanguin, et que pour tout résultat le laboratoire vous donne un 15/20. Qu'est-ce que votre médecin pourra tirer comme information utile pour vous soigner ? Rien ! A quoi correspondent ces 15 points ? Et les 5 points qui manquent ? Sont-ils importants, vitaux ? Quels remèdes doit-on vous administrer ? Doit-on prescrire une surveillance renforcée, et sur quels points, doit-on vous hospitaliser pour récupérer quelques points ?Et bien on est exactement dans la même situation avec un devoir noté impossible d'en déduire quelles sont les compétences acquises ou pas, ce qu'il faut perfectionner, les éventuelles remédiations à mettre en place... La subjectivitéD'un enseignant à l'autre, la notation d'un même devoir peut varier du simple au double, et même plus ! C'est ce qu'on appelle le phénomène de "dispersion", il a été très largement décrit depuis des décennies, et toutes les études ont montré son prof corrige en fonction de sa propre sensibilité, de ses propres valeurs, et de multiples autres facteurs. L’un met plus l'accent sur la compréhension, l'autre sur la forme, pour un autre encore l'essentiel sera l'écriture car il a piqué une colère en classe à ce sujet la semaine précédente...Et puis malgré toute son impartialité professionnelle, certains élèves peuvent paraitre plus ou moins sympathiques pour l'enseignant, et cela peut influencer sa de ces bais lors de l'évaluation et la correction des examens d'une manière générale a même acquis le rang de science sous le nom de "docimologie". La note sanctionL'objectif d'une évaluation est d'indiquer si une compétence est acquise ou pas, si un exercice est correctement réalisé ou alors, quelle est le sens pédagogique d’un 0/20 pour ne pas avoir appris ses leçons ? Ou d’un -2 points pour avoir parlé pendant un contrôle ?Dans ce cas la note vient en réalité non pas évaluer les compétences d'un élève pour réaliser cet exercice, mais sanctionner un mauvais ça n'a aucun sens ce qu'on veut en tant qu'enseignant, c'est savoir si l'élève a réussi son exercice et a acquis une compétence, pas s'il n'a pas eu le temps de travailler à la maison ou s'il est bavard !La note traumatisanteLa note est-elle traumatisante ? La plupart des gens répondent d'un air moqueur "bah on a tous eu des mauvaises notes, on n'en est pas morts". Je conseille à ces personnes de lire simplement le témoignage édifiant de Stéphane Guyon, professeur de maths en collège-lycée "Durant la dizaine d’années où j’ai évalué traditionnellement, avec des notes sur 20, combien d’élèves ai-je fait pleurer, malgré moi, en rendant des devoirs ? Je revois le désespoir de ces élèves découvrant brutalement, avec la note rendue, qu’ils avaient raté ce qu’ils croyaient avoir réussi. Je me rappelle les stratégies que je mettais en place pour annoncer en amont et discrètement à ces élèves leur mauvaise note, pour les préparer et éviter si possible ces crises de larmes publiques. La détresse de ces élèves vient de la portée exagérée de ce résultat, incompréhensible à leurs yeux, qu’il faudra non seulement annoncer en société et mais qui impactera la moyenne, quoiqu’il arrive ensuite, et donc l’orientation. Je revois encore cette fille de 3ème à qui je rendais un 4/20, qui restait inconsolable, tant son espoir de devenir un jour vétérinaire s’éloignait selon elle, à cause de ses résultats en maths." Source ne sont pas que des mots il y a quelques années, un collégien italien de 12 ans s’est jeté par la fenêtre de sa classe à la suite d’une mauvaise note à un devoir d’anglais. Source "L'échec scolaire est une invention de l'école, moi je suis très clair avec à dire qu'on a décidé à un moment donné que tous les enfants d'un même âge devaient savoir ça, ça et ça, en sachant pertinemment que c'est impossible à atteindre."Michel Duckit, trompeuse de la scienceIntuitivement on a toujours tendance à associer une note chiffrée à un résultat scientifique, précis et incontestable, d'une précision chirurgicale. Tout comme le thermomètre indique qu'il fait 19,5°C ou que le compteur de la voiture affiche 67km/h, on s'imagine qu'un 10,27 sur 20 représente réellement le niveau de l'élève, comme si on avait pu placer une sonde dans son la réalité est bien différente ! L'élève peut être très en forme ou pas ce jour-là , ne pas avoir bien compris l'exercice alors qu'il maîtrise parfaitement la compétence, l'enseignant peut aussi retoucher les notes pour qu'elles semblent cohérentes d'une copie à l'autre la fameuse "constante macabre" d'André Antibi, voir plus bas, il y a sa subjectivité inévitable, etc...Bref, bien trop de facteurs aléatoires et non mesurables affectent la note pour que celle-ci puisse être sérieusement considérée sa marge d'incertitude est très largement supérieure à son degré de précision. C'est comme si on voulait mesurer la distance entre Paris et Moscou avec un double-décimètre. On obtiendrait certes un chiffre d'une précision millimétrique, mais aussi... affublé d’une marge d’erreur de plusieurs dizaines de kilomètres, et donc totalement inexploitable !Les erreurs d'interprétationL'évaluation notée implique de faire des évaluations périodiques on ne peut pas tester systématiquement chaque élève après chaque exercice réalisé en continu, ça demanderait beaucoup trop de temps. Or le nombre et l'ordre dans lequel ces évaluations sont réalisées ont une influence décisive non seulement sur les résultats, mais également sur leur un élève qui n'a pas encore compris les divisions au moment du contrôle sur les opérations il prend 5/20. Heureusement il finit par comprendre les divisions quelques semaines plus tard, mais manque de chance, il n'y a plus de contrôle portant sur les divisions. Il restera avec son 5/20, qui comptera pour sa moyenne générale et le suivra au moins jusqu'à la fin du trimestre, et peut-être de l'année, alors qu'il a pourtant acquis cette exemple, Mathieu a eu un peu de retard dans l'acquisition de la conjugaison, en plus il était malade il n'a pas pu bien réviser, il prend 2/20 au premier contrôle. Laure quant à elle a un 11/20. Au contrôle suivant, Mathieu a travaillé comme un fou sa conjugaison, à présent il comprend tout et obtient 18/20. Laure, constante, retrouve un 11/20. Moyenne de Mathieu 10. Moyenne de Laure a une meilleure moyenne. Mais qui a réellement bien acquis la conjugaison, Mathieu ou Laure ? En réalité c’est très certainement Mathieu. Malheureusement il a raté son premier contrôle, et son 2 va couler tout son trimestre, alors que d'après son dernier contrôle il a pourtant bien acquis les compétences requises. © Évaluer sans dévaluer », Gérard de Vecchi - Editions Hachette L'effet tiroir ou effet poubelle ?Une fois la note attribuée et le devoir rendu, qu'en fait l’élève ? Son seul objectif est d’avoir une bonne note. C’est sa seule préoccupation, sa seule motivation. Si elle est exceptionnelle, il va peut-être conserver sa copie quelques temps comme un trophée. Sinon dans le meilleur des cas il la balancera dans un tiroir, ou plus probablement... à la poubelle ! En quoi cela va-t-il aider l'élève à progresser, à acquérir les compétences qui lui manquent ?En remplaçant la notation par une véritable évaluation continue voir plus bas, on ne s'attache pas à un score, mais au niveau réel de l’élève. Un exercice n'a pas été réussi ? Une notion n’est pas encore bien maîtrisée ? Pas de problème, on prend le temps de la retravailler spécifiquement avec l'élève concerné afin de lui permettre d'y parvenir. L'exercice peut de la même manière terminer à la poubelle, mais avant cela l’élève aura compris et progressé l’évaluation aura bien rempli son ne peut pas évaluer correctement les élèves avec des tests notés. Ce n’est pas une opinion, c’est un fait, démontré par toutes les études Aymes, 1979 ; Merle, 2007 ; Suchaut, 2008… même lorsqu’il y a un barème, la note ne reflète qu’aléatoirement au niveau réel de l’élève voir références dans la bibliographie.Ce qui confirme bien que la note n’est pas un outil d’enseignement, mais de sélection ou de classement. Ce qui peut éventuellement être utile pour un entretien d’embauche ou un concours, mais certainement pas dans le cadre d’une l’école, surtout primaire, n’a pas pour objectif de sélectionner ni de classer les élèves, mais les peut se comprendre facilement la note chiffrée représente une photo instantanée de l'élève à un moment donné. Et tout comme une vraie photo, elle peut donner des informations totalement fausses l'oncle Alfred docteur physique nucléaire qui a l'air idiot, la cousine Bianca qui semble plus grande que sa soeur alors qu'en réalité elle portait juste des talons ce jour-là , le timide Anthony si sérieux d’habitude qui sous le coup d’une pulsion soudaine a fait des oreilles d’âne à grand-mère, la terrible Nicole qui a l’air d’un ange, etc…L’élève peut y être à son avantage ou pas. Mais cette photo ne dit rien de lui la veille ou le lendemain de la prise de vue. C'est pourquoi la note n’est pas un outil d’ résultats aléatoires des contrôles et tests écritsCombien de fois au cours de votre propre scolarité êtes-vous sorti d'un contrôle en disant "je savais et pourtant j'ai tout foiré", ou bien à l'inverse "cool j'ai coché une réponse au hasard et j'ai eu tout juste" ? C’est un sentiment qu’on a tous vécu, et qui suffit à démontrer le manque de fiabilité des contrôles et tests périodiques. Ils ne reflètent pas le niveau réel des élèves, et leurs résultats sont tout simplement bien trop aléatoires pour pouvoir s’y fier, et pour décréter qu’un élève maîtrise ou pas une parler de la triche, qui n'existe pas en évaluation continue, puisque les élèves ne travaillent pas pour réussir un test, mais réellement pour pourquoi il est indispensable de bannir définitivement ces contrôles et tests de l’école y compris les fameuses pseudo-évaluations nationales régulièrement lancées par certains ministres ils sont bien trop chronophages, et leurs résultats sont inexploitables sur le plan continue, sans contrôles ni tests écrits, est infiniment plus fiable, et permet de consacrer 100% du temps de classe aux apprentissages, sans pertes de temps ni "constante macabre"Sous ce terme inventé par le chercheur André Antibi, se cache un phénomène bien connu des enseignants même si la plupart du temps ils n’en ont pas conscience.En effet, lorsqu'on corrige une série d'exercices, on a toujours intuitivement en tête une courbe en cloche Courbe constante macabre On a l'impression qu'on devrait nécessairement avoir dans sa classe un gros groupe de moyens, et deux petits groupes d'élèves faibles et bons. Or, si ce schéma peut éventuellement se vérifier, ce n’est qu'à condition d'avoir un très grand nombre d'élèves il en faudrait plus de 16 000 pour commencer à en être certain !.Car sur une classe de seulement une trentaine d'élèves, les probabilités sont très grandes que les proportions de ces 3 groupes soient très éloignées de cette image "idéale" ! Il est tout à fait possible par exemple d'avoir beaucoup plus de faibles que de bons et inversement, ou bien que le nombre de bons ou de faibles dépasse celui des l'enseignant tient à obtenir ces proportions, car sortir de la normalité signifierait qu'il y a un problème dans sa classe, et peut-être qu'il est un mauvais enseignant. La pression des parents est grande, et s'ils s'aperçoivent qu'il y a trop de faibles, alors les compétences de l'enseignant peuvent être mises en cause, et s'il y a trop de bons, alors on pourrait imaginer qu'il note trop large, qu'il est trop laxiste. D'autant que cet enseignant tient également à maintenir sa réputation auprès de ses collègues, de peur qu’ils ne l’accusent des mêmes maux. Imaginez que sa classe ait une moyenne générale de 8/20 ? Ou bien 16/20 ? Tout le monde dirait qu'il y a un problème !Donc s'il n'obtient pas cette fameuse courbe avec les 3 groupes bien identifiés, alors il reprend ses copies pour “harmoniser les notes”, c'est à dire... les bidouiller afin qu'elles reflètent enfin cette courbe attendue !C'est à dire que s'il a trop de bons, il va abaisser leurs notes afin d'augmenter artificiellement la proportion de a trop de faibles, il va au contraire remonter certaines de leurs notes afin de les passer dans les moyens. S'il a trop de moyens, alors certains pourront de la même manière se voir réévalués à la hausse ou à la baisse. Et dans tous les cas, on obtient une évaluation encore plus approximative, encore moins ce sujet, voici une excellente et passionnante émission de radio au sujet de l'évaluation et de la constante macabre à partir de 17'30'' Et les lettres à la place des notes chiffrées ?Les lettres permettent toujours de réaliser des classements, de comparer les élèves entre eux surtout si l’enseignant affine encore plus la précision par des "+" et des "-". Elles sanctionnent généralement des contrôles ou tests écrits, dont on a expliqué qu’ils étaient ultra-chronophages et aléatoires. Elles présentent donc à peu de choses près les mêmes inconvénients que les notes, et aucun intérêt. On peut donc sans aucun remord les bannir également !Ben alors, on n'évalue pas ?Il est donc évident que la note chiffrée n'a absolument aucun intérêt à l'école, et qu'elle a même des effets secondaires particulièrement ne pas noter ne veut pas dire ne pas évaluer, bien au contraire ! Il existe d'autres moyens d'évaluer, sans le recours à la note, sans tests ni contrôles, et qui permettent d'obtenir des informations précises et justes, sans les inconvénients de la solution efficaceEn particulier, il existe un remède efficace, très simple à gérer, et éprouvé depuis un siècle l’évaluation se base sur deux principaux piliers L'observation de chacun, à tout instant, y compris informel. Une connaissance parfaite de chaque élève, grâce en particulier au fait qu’avec le système des plans de travail l’enseignant travaille 2 fois 1 heure par jour individuellement avec cette manière, l’enseignant sait à chaque instant quel est l’état des connaissances et des compétences de chaque élève, donc il n’y a pas besoin de tests ni contrôles, et cette évaluation continue est bien plus fiable et moins connaissance est utile au quotidien pour pouvoir aider chaque élève au mieux. Et ensuite au moment de remplir les livrets ou le LSUN, il peut remplir directement chaque rubrique sachant qu’il n’est pas obligatoire de les remplir toutes, on peut très bien ne renseigner que les grands titres.Dans le cadre de l’évaluation continue, ça n’a pas de sens de valider une compétence, comme si un jour l’élève ne savait pas faire une division, et le lendemain par miracle il en maîtrise parfaitement la technique et la mécanique !Les apprentissages suivent bien souvent une progression "en escaliers". C'est à dire qu'un élève peut très bien savoir faire des divisions un jour, et les rater le lendemain parce qu'en réalité il n'avait pas bien est donc absurde d'imaginer déterminer un jour précis où il maîtriserait parfaitement cette compétence, alors que la veille il en était une différence majeure entre l’évaluation continue et le système des ceintures/brevets, où on valide une fois pour toute définitivement une compétence, de manière mécanique et automatique, comme s’il s’agissait d’un système binaire “oui/non”.Dans la réalité, parfois il faut du temps avant d’acquérir une compétence, et même lorsqu’on croit qu’elle est acquise, il faut encore du temps pour qu’elle le soit réellement. Une évaluation personnaliséePuisqu'on ne compare pas, on évalue uniquement l'élève par rapport à lui-même, de manière totalement personnalisée. Et puisqu’il n’y a ni classement ni comparaisons, il ne s'agit donc pas d'une évaluation impartiale au contraire, elle est totalement partiale, et c'est même l'un de ses intérêts. Parce que cela permet de l'adapter aux spécificités de chaque élève, et à chaque situation. Par exemple un élève qui réussit un exercice écrit très difficile pour lui pourra être félicité, même s'il reste quelques erreurs, alors que le même exercice réalisé par un autre ne sera pas forcément complimenté de la même manière car pour lui c'était un exercice un peu contre-intuitif, puisque traditionnellement on a toujours l'idée que tous les élèves devraient être évalués exactement de la même manière, en toute impartialité. L’impartialité est effectivement indispensable dans le cadre d’un examen, d’un concours ou d’une compétition au risque de me répéter, à l'école nous ne sommes pas du tout dans cette optique, et notre évaluation ne doit avoir comme seul objectif que de constituer un outil de formation, pas un outil de classement ou de élève est différent, présente ses propres particularités, et l'évaluation doit en tenir continue présente bien d'autres avantages Grâce à sa simplicité, l’enseignant a la possibilité de corriger et évaluer individuellement et en temps réel avec l’élève concerné. L'enseignant sait exactement et en temps réel où en est chaque élève. Chacun est évalué par rapport à lui-même, on ne peut pas le comparer à un autre, et son objectif est de progresser, pas de faire la compétition."Un gagnant est un fabricant de perdants. [...] Je n'ai pas à être plus fort que l'autre. Je dois être plus fort grâce à l'autre" Albert Jacquard. L’évaluation de l’enseignant n’est pas vécue comme une récompense ou une sanction. L'élève ne travaille pas pour avoir une bonne note, mais pour acquérir des compétences, pour progresser, pour pouvoir réussir ses projets. Et si l’enseignant a une attitude cohérente, c’est à dire qu’il ne gronde pas un élève qui n’a pas compris ou qui s’est trompé, alors ce dernier n’a aucune raison de tricher ou de mentir. Du coup, on instaure une ambiance et des relations bien plus saines en classe on coopère, on se fait confiance, l’élève est responsabilisé, et l’adulte est respecté non pas parce qu’il inspire la crainte, mais parce qu’il représente un référent, un guide. On sort les élèves faibles de leur cercle vicieux de l’échec ils ne travaillent pas contre les autres, ils ne sont jamais comparés aux autres, ils doivent juste progresser par rapport à eux-mêmes, ce que n’importe quel individu fait naturellement, et donc ils sont nécessairement dans un cercle vertueux d’évolution positive. Disparition de la "constante macabre". Étant donné qu’on évalue chaque élève par rapport à lui-même, quelle que soit son année de naissance l’évaluation continue permet de gérer très facilement les classes multi-âges. Un code à 3 couleurs pour les exercices écritsAttention contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, ce code couleurs ne constitue PAS un mode d’évaluation, mais simplement une manière de noter le statut » d’un s’agit d’un code à 3 couleurs vert, orange, rouge, voir détails ci-dessous utilisé durant les moments de travail individuel principalement français et maths.Lorsque j’estime qu’un exercice est terminé il peut y avoir plusieurs allers-retours de l’élève avant ça, j’attribue un point de couleur à cet permet donc de connaître le statut » d’un exercice - Vert = exercice réussi et/ou compétence visée Jaune = exercice réussi et/ou compétence visée acquise, mais avec des erreurs, ou bien trop de temps passé, ou encore une présentation bâclée, etc…- Rouge = exercice à refaire la semaine suivante. Il s’agit dans l’immense majorité des cas d’un exercice que l’élève n’a pas eu le temps de terminer dans la semaine, et comme on doit boucler les plans de travail le vendredi, il faut bien l’indiquer d’une manière ou d’une pratique, un point rouge ne signifie pas ou rarement qu’il s’agit d’un mauvais travail. Car si l'élève a fait des erreurs, je vais les lui expliquer, et lui demander de les corriger, c'est de cette manière qu'il apprend, et la semaine suivante il aura probablement un vert, ou au pire un dans l’immense majorité des cas le point rouge n'intervient que dans le cas où l'élève n'a pas le temps de terminer cet exercice, parce que c'est la fin de la semaine, qu'il reste d'autres choses à sera donc à refaire la semaine suivante à condition que l’élève en soit capable bien sûr, sinon ça ne sert à rien et ce serait de ma faute s’il est en échec !.Les élèves comprennent parfaitement et rapidement l’utilité et l’esprit dans lequel on utilise cet outil. Et les parents peuvent également se faire très facilement à ce système, avec un peu de pédagogie ça passe très faut simplement qu'ils comprennent que les couleurs ne sont EN AUCUN CAS convertibles en notes chiffrées et ne permettent pas de comparer les pratique, durant le travail individuel sur plans de travail, lorsque j'estime qu’un exercice est terminé, j'écris le rond de couleur dans la marge, et je le reporte immédiatement sur mon "plan de contrôle" ci-dessous Plan de contrôle hebdomadaire Notes au sujet de ce “plan de contrôle” - Il y en a un par semaine puisque le plan de travail dure une semaine.- Les ronds permettent d’indiquer les points de couleurs de chaque Lorsqu’il y a 2 ronds, cela correspond à 2 activités ou fiches différentes sauf pour la présentation d’exposé, qui compte automatiquement 2 points verts en raison de la quantité de travail que cette activité nécessite, ça n’a aucun intérêt pédagogique mais ça semble plus "juste".- Les cases à cocher permettent de d’indiquer certaines activités réalisées par l’élève mais non sanctionnées » par un point de couleur, comme avoir terminé le brouillon du texte libre, avoir copié le poème au propre, ou avoir terminé tout son plan de à ce plan de contrôle, je sais exactement et en temps réel où en est chaque élève de son travail individuel et de son plan de travail. Et avant chaque séance de travail individuel j’appelle ceux qui sont en retard pour discuter avec eux, comprendre ce qui se passe, trouver une solution pour qu’ils puissent tout terminer avant vendredi, et éventuellement leur mettre un peu la les ceintures et brevets ?Pour un article plus complet à ce sujet, voir ici à une fausse idée reçue, les ceintures et brevets de validation de compétences ne sont pas issues de la pédagogie Freinet, mais de la pédagogie institutionnelle. Et en réalité, leur but est surtout de répondre aux exigences de l'administration, qui ne se satisfait pas simplement du fait que l'enseignant connaisse parfaitement bien ses élèves grâce à l'évaluation continue, mais réclame des ces preuves sont alors représentées par des ceintures de couleurs comme au judo ou bien des brevets, obtenus à la suite de tests de compétences. Sur le papier, tout semble donc bien carré, bien préparé, très surtout, ça permet à l’inspecteur de voir que malgré l'absence de notes, il y a tout de même des contrôles écrits et des choses qui ressemblent à des progressions, si chères à son cœur qu’il les impose à tous les enseignants alors même qu’elles ne sont pas obligatoires.Les ceintures ne sont donc rien d'autre que des contrôles écrits, dont nous avons déjà largement évoqué les autre inconvénient est que les étapes sanctionnées par ces ceintures sont créées de manière totalement arbitraire et artificielle, elles n’ont aucune existence réelle, ce ne sont que des créations de l’ exemple pourquoi créer une ceinture pour récompenser un élève qui sait réciter la comptine des nombres jusqu'à 20, et pas 21 ou 19 ?Le mot de "récompense" est lâché. Mais lorsqu'un élève réussit un exercice ou a acquis une compétence, une simple félicitation ou/et un bon-point suffisent, pas besoin de marquer le coup à chaque fois par un test et une ceinture ou brevet, ou quel que soit le nom qu'on donne.Il arrive aussi souvent qu'une compétence qu'on imagine acquise ne le soit pas vraiment en réalité, ce qui trompe donc l'enseignant qui se base sur ce test unique pour évaluer l'élève, et peut induire un sentiment d'échec chez l'élève qui pensait avoir atteint un certain niveau et s'aperçoit qu'en réalité ce n'était pas le problème sous prétexte de responsabilisation, on reporte sur les enfants la responsabilité de la bonne réalisation des programmes, qui est à mon avis de la compétence du maître, et pas de l’élève. On copie les compétences listées dans les instructions officielles, et on les sert aux élèves comme un programme pédagogique. Pratique ! Mais biaisé, car ils n’ont pas ce genre d’ ne réfléchissent pas en termes de compétences scolaires, ça c'est le boulot du prof. Eux ils réfléchissent en termes d'objectifs concrets pour eux savoir écrire correctement la recette du gâteau au chocolat, savoir calculer si on a assez de sous pour acheter de la peinture...Et pour ça, ils savent qu'ils ont besoin de s'entraîner à la conjugaison, aux opérations... Mais l'objectif principal pour eux, c'est de pouvoir réaliser leurs projets, pas juste des tests abstraits et coupés de la validations de compétences présentent donc les mêmes inconvénients que les contrôles périodiques classiques, elles sont terriblement chronophages, sans aucun intérêt pédagogique, d'une fiabilité très aléatoire...Je le répète, à mon avis, ces ceintures et brevets ne correspondent pas à une nécessité pédagogique, mais uniquement à une exigence technocratique de la hiérarchie. Et je ne travaille pas pour la hiérarchie, je travaille pour mes élèves. Les pseudo-évaluations nationalesLes technocrates adorant par-dessus tout les tableaux Excel c'est à peu près la seule chose qu'ils sachent faire, les ministres successifs de l'Éducation Nationale ont toujours été friands de chiffres qui leur permettaient de faire joujou avec leur outil accessoirement aussi de justifier leur politique délétère, puisqu'il n'y a rien de plus facile à manipuler que des ils ont régulièrement tenté d'imposer des "évaluations" nationales dans les écoles. Jusqu'à présent, l'opposition farouche des enseignants les avait toujours fait renoncer à ces projets j'ai moi-même boycotté les pseudo-évaluations nationales de CE2 dans les années 1990, qui n'ont duré que quelques années grâce à la mobilisation massive des collègues.Mais il semble que cette opposition se soit largement émoussée au fil des années, et le ministre en poste à l'heure où j'écris ces lignes Jean-Michel Blanquer a réussi à imposer ces pratiques pseudo-évaluations sont basées sur des tests notés, c'est à dire la pire manière d'évaluer des élèves, comme on l'a vu. Pire ce sont des tests élaborés par d'autres technocrates, qui n'ont aucune connaissance du métier ni du terrain, et qui pondent des exercices totalement n'ont strictement AUCUN intérêt, ni pédagogique, ni pour le prof, ni pour ses élèves, ni pour les familles leur seule et unique objectif c'est de fournir des données au ministre, pour qu'il puisse jouer avec ses de dire que les seuls résultats qu'on peut obtenir de ces tests ce sont des données aléatoires, qui ne reflètent pas le niveau réel des élèves, et c'est d'ailleurs ce que l'immense majorité des enseignants tente d'expliquer depuis toujours à des ministres sourds et vain, puisqu'encore une fois le seul et unique intérêt de ces pseudo-évaluations c'est de permettre au ministre de faire de jolis tableaux, et de les montrer dans les médias pour justifier sa politique même si personne n'est dupe.Si le ministre voulait véritablement connaître le niveau des élèves, il lui suffirait de demander aux enseignants, qui possèdent l'expertise nécessaire pour cela, ils sont spécialistes, c'est leur métier, c'est leur domaine de dans ce cas il n'aurait pas ces précieux chiffres pour remplir les jolis tableaux qu'il affectionne tant, et il ne pourrait pas aussi facilement utiliser les données à son profit...Et pendant que les élèves perdent leur temps à remplir des tests imbéciles qui bien souvent les découragent et les mettent en échec, ils n'apprennent rien, puisque tout ça se fait au profit des véritables comprend bien que la seule réponse acceptable face à ces exigences absurdes et à la négation de l'expertise des enseignants, c'est le boycott pur et simple de ces importent les sanctions encourues d'autant qu'elles ne sont pas bien lourdes, au pire une retenue sur salaire correspondante à un jour de grève, il faut impérativement boycotter cette pratique nuisible, inutile, et dangereuse pour l'avenir de l'école à partir de 17'30''
Contexte Je suis professeur assistant de mathématiques dans une petite université d'arts libéraux aux États-Unis. J'enseigne actuellement un cours de mathématiques appliquées à une trentaine d'étudiants avec des majeures liées aux affaires, et je souhaite leur donner l'opportunité d'utiliser une feuille de notes alias aide-mémoire lors de leur premier examen. Je suis préoccupé par la mise en œuvre de cette politique; plus précisément, je veux m'assurer des points suivants Cette politique est aussi bénéfique que possible pour l'apprentissage des élèves. Je ferme toutes les échappatoires qui pourraient conduire à des injustices ou à tout autre problème imprévu le jour du test. Certaines choses que j'ai déjà anticipé Je vais donner aux étudiants du matériel de démarrage qu'ils doivent inclure sur leur feuille de notes - des formules importantes, des concepts critiques, des exemples qu'ils doivent absolument être prêts à voir, etc. Les règles concernant la taille des notes sont précises les élèves peuvent avoir une seule feuille de papier de 8,5" × 11" ou plus petit, et ils peuvent écrire de chaque côté de celle-ci. Les notes doivent être écrites à la main car cela oblige les étudiants à traiter le matériel. Voir cette question pour plus de discussion sur les raisons pour lesquelles je pense que cela aide finalement mes étudiants. Je ne donnerai pas à un étudiant son examen tant qu'il n'aura pas tout retiré de son bureau, à l'exception de sa feuille de notes et de sa calculatrice. Je ne veux pas qu'ils cherchent dans leur sac/livre/dossiers une fois qu'ils ont commencé l'examen. Cela me laisse les questions suivantes Dois-je demander aux étudiants de me remettre leurs notes avant l'examen ? Après l'examen ? Est-ce qu'ils ont quelque chose à gagner si je révise leurs notes ? Serait-il préférable que je leur donne simplement une feuille de formule que j'ai préparée? Je sais que cela aidera les étudiants qui sont trop paresseux pour apporter une feuille de notes, mais j'ai l'impression que c'est sur eux. Y a-t-il d'autres problèmes auxquels je devrais être prêt à faire face ? Je veux tout faire pour éviter les difficultés le jour de l'examen. Y a-t-il des recherches qui soutiennent/découragent les aides-mémoire de l'allocation ? Est-ce que je fais vraiment quelque chose qui est finalement bénéfique pour mes étudiants ? WrzlprmftIl n'y a aucun moyen de couvrir toutes les éventualités, mais ce qui aide, c'est d'avoir un paradigme clair quant à ce que les feuilles de triche sont censées accomplir. Ensuite, visualisez chaque décision que vous prenez concernant votre examen à cet égard. Mon paradigme qui peut s'aligner sur le vôtre est Je ne veux pas évaluer la capacité des étudiants à mémoriser aveuglément des choses et à s'en souvenir dans une situation de stress, car cela n'a rien à voir avec leur vie et ce n'est pas le sujet de mon cours. L'aide-mémoire remplace ainsi la procédure de mémorisation aveugle de certaines choses. De plus, ce qu'ils écrivent sur une feuille de triche est une bonne émulation de ce qu'ils ont à leur disposition via des recherches sur Internet, des livres de référence et autres dans leur avenir sans examen. Après tout, ils peuvent simplement garder l'aide-mémoire. En appliquant cela, j'ajouterais à vos points et répondrais à vos questions et préoccupations soulevées dans les commentaires La mémorisation est votre référence en matière d'équité. Vous ne pouvez pas éviter une légère injustice envers certains étudiants voir ci-dessous pour quelques exemples, mais tant que votre processus est plus juste que de se fier à la mémoire, vous avez gagné. Communiquez votre paradigme aux étudiants. De cette façon, vous évitez que les étudiants utilisent l'aide-mémoire de manière erronée qui leur soit préjudiciable. De plus, en leur enseignant l'esprit de la règle, vous réduisez les chances et renforcez votre position en cas de litige sur les règles et permettez aux élèves de répondre eux-mêmes à certaines questions sur les règles ne vous fiez à rien de tout cela. Serait-il préférable que je leur donne simplement une feuille de formule que j'ai préparée? La partie la plus importante de la mémorisation avant un examen classique est de structurer et de réitérer les connaissances pertinentes car cela renforce la compréhension réelle des concepts c'est ce que devrait porter votre examen. Faire la feuille de triche manuscrite remplace Les feuilles de triche fournies ne sont pas bonnes pour cela. La même chose s'applique aux feuilles de triche créées par machine, car elles peuvent simplement être créées par copier-coller. Dans un monde parfait, il ne serait pas nécessaire de restreindre la taille de l'aide-mémoire - vous ne pouvez pas non plus empêcher les étudiants d'apprendre aveuglément l'intégralité du manuel. Cependant, cela évite aux étudiants de perdre leur temps - avant et pendant l'examen - avec une feuille de triche trop complète. De plus, cela peut augmenter l'équité perçue du processus. Enfin, il y aura toujours un idiot qui réussira à copier aveuglément la solution à chaque tâche d'examen jamais donnée pour le sujet. D'un autre côté, assurez-vous que la taille limite que vous donnez est suffisante pour le contenu dont les étudiants devraient avoir besoin, afin de ne pas récompenser par inadvertance ceux qui ont une écriture plus petite, une meilleure vue, un stylo plus fin, etc. En leur donnant un peu plus d'espace que ce dont ils ont besoin n'est pas un problème; leur donner beaucoup plus d'espace est. Vous ne pouvez pas éviter qu'un étudiant remplisse simplement la feuille de triche avec des solutions aux exercices ou aux tâches d'examen précédentes. Cependant, un tel comportement ne doit pas être récompensé Assurez-vous que le pool de tâches possibles est suffisamment grand. Si vous ne pouvez pas le faire par exemple, certaines parties de la physique théorique ont un nombre notoirement faible de tâches adaptées à l'examen, votre examen peut ne pas être adapté aux feuilles de triche manuscrites - mais il ne convient pas non plus pour éliminer les avantages de la mémorisation. Les feuilles de triche manuscrites poseront des problèmes à certains élèves handicapés. Tout comme la mémorisation est mauvaise pour les personnes qui ont des problèmes de mémorisation ou d'anxiété. Assurez-vous au préalable que chaque élève peut exprimer ces problèmes afin qu'une alternative raisonnable puisse être trouvée pour lui. Dois-je demander aux étudiants de me remettre leurs notes avant l'examen ? Après l'examen ? Est-ce qu'ils ont quelque chose à gagner si je révise leurs notes ? Cela ne correspond pas au paradigme ci-dessus vous ne pouvez pas non plus contrôler ce que les étudiants ont mémorisé pour l'examen. Il peut être utile de vérifier et d'évaluer votre approche des antisèches en collectant les antisèches de manière anonyme, mais cela prive les élèves de la réutilisation de leurs antisèches². ¹ En fait, mon propre processus de mémorisation pour les examens qui m'obligeait à le faire consistait à écrire une feuille de triche pour tout ce que je n'avais pas encore mémorisé, vérifier ma mémoire avec cette feuille de triche plusieurs fois, écrire une nouvelle feuille de triche avec le reste de ce que je n'avais pas mémorisé, et ainsi de suite. ² Mes feuilles de triche¹ sont probablement la chose écrite la plus utile que j'ai gardée de mes propres études, mais je ne les ai pas encore n'incluez-vous pas un peu plus les étudiants dans le processus, plutôt que de simplement fournir un dicton ? Commencez par leur expliquer les vertus pédagogiques de leur faire préparer une feuille de notes. Évitez le mot aide-mémoire », car il donne de mauvaises connotations. En fait, ils ne trichent pas. Dites-leur que l'examen écrit sera adapté à la longueur de la feuille de notes. Si la longueur de la feuille leur permet de copier le livre textuellement, l'examen ressemblera essentiellement à un examen à livre ouvert. Demandez, en classe, des suggestions Combien de temps voudriez-vous que la feuille de notes dure ? Notez toutes les suggestions et mettez en place un sondage en ligne avec une date limite. Choisissez celui avec le plus de votes avant la date limite, sans prolongation ni excuse. Demandez aux étudiants de préparer la feuille une semaine avant l'examen et organisez une séance de questions/réponses à partir des feuilles. Demandez aux élèves de préparer des feuilles, et peut-être d'apporter votre propre suggestion sur la façon dont vous feriez une feuille, mais dites-leur que les feuilles organisant les connaissances sont par définition individuelles. Permettre aux élèves de comparer les feuilles en groupes s'il y a beaucoup d'élèves et de discuter entre eux. De cette façon, vous aurez facilité un processus dans lequel les étudiants se sentiront responsables et, espérons-le, ils apprendront également une leçon sur l'organisation des connaissances. J'ai essayé la procédure ci-dessus avec un professeur qui donnait régulièrement des examens à livre ouvert et à notes fermées. Il a également dit que nous étions autorisés en fait, encouragés à à écrire toutes les notes que nous voulions sur les pages du livre. Son raisonnement ? Il s'est dit que la plupart des étudiants se débarrasseraient de leurs notes à la fin du trimestre, mais que certains conserveraient au moins leurs manuels. Et les formules pertinentes et autres seraient griffonnées à l'intérieur des couvertures avant et arrière. Je n'ai pas adopté cette pratique moi-même, mais vous avez mentionné les avantages d'avoir des étudiants à assembler leurs feuilles de triche. Cela leur permet de le faire, mais d'une manière qui pourrait être bénéfique même au-delà de votre classe. Bien sûr, cela signifie que vos questions devront être adaptées à un test à livre ouvert - mais c'est une autre boîte de vers. John HamiltonVos étudiants sont des étudiants en arts libéraux, ils ne gagneront rien à mémoriser les formules, donc je pense que ce que vous faites n'est pas du tout une mauvaise pratique. Même en tant qu'ingénieur, j'ai rarement besoin de ces formules dans ma vie la dernière fois que j'avais besoin d'une formule, c'était il y a environ un an, et même quand j'en ai besoin, il existe des sites tels que Wolfram Alpha ou Wikipedia qui me donneront un coup de main. Quoi qu'il en soit, en ce qui concerne vos points Dois-je demander aux étudiants de me remettre leurs notes avant l'examen ? Après l'examen ? Est-ce qu'ils ont quelque chose à gagner si je révise leurs notes ? Pour quelle raison? Voulez-vous augmenter votre charge de travail, juste pour voir s'ils ont écrit des questions entières ? Prendre les papiers est un peu comme un devoir avec des étapes supplémentaires, je suggère de les laisser aux élèves. Même s'ils jettent leurs draps juste après l'examen. Serait-il préférable que je leur donne simplement une feuille de formule que j'ai préparée? Je sais que cela aidera les étudiants qui sont trop paresseux pour apporter une feuille de notes, mais j'ai l'impression que c'est sur eux. Il suffit de préparer un papier de formule simple et de le distribuer ou de le publier en ligne une semaine ou deux avant l'examen. S'ils ne prennent même pas la peine de les écrire, il ne sert à rien d'essayer de les forcer à les avaler. De plus, leur donner simplement une feuille de formules prédéfinie serait désavantageux pour les personnes qui peuvent mémoriser les formules mais ne peuvent pas se rappeler où ni comment les appliquer. Les laisser préparer une feuille est mieux, à mon avis, puisqu'ils peuvent simplement écrire ce qu'ils ont de mal et venir à l'examen avec cette partie. Y a-t-il d'autres problèmes auxquels je devrais être prêt à faire face ? Je veux tout faire pour éviter les difficultés le jour de l'examen. Il peut toujours y avoir des problèmes, mais d'après mon expérience personnelle, les gens se contentent principalement de la méthode "vous pouvez apporter une feuille à l'examen", et il y aura toujours des problèmes sur le moment, quelle que soit la méthode que vous utilisez pour l'examen. . Y a-t-il des recherches qui soutiennent/découragent les aides-mémoire de l'allocation ? Est-ce que je fais vraiment quelque chose qui est finalement bénéfique pour mes étudiants ? Il y en a plus que quelques-uns que vous pouvez trouver en recherchant simplement cheatsheet on exams researchvia votre moteur de recherche préféré. Voici quelques exemples ici , ici , ici et ici .KendraConcernant ta première question Dois-je demander aux étudiants de me remettre leurs notes avant l'examen ? Après l'examen ? Est-ce qu'ils ont quelque chose à gagner si je révise leurs notes ? Demandez aux élèves de rendre leur feuille de notes avec la partie écrite de leur examen, puis de la leur rendre une fois l'examen noté. Garder les notes avec la feuille d'examen signifie qu'il y a peu de frais généraux, mais cela vous donne la possibilité d'avoir une idée générale de ce que les étudiants écrivent et peut aider à donner un contexte lors de la notation de l'examen d'un étudiant en particulier. Même si vous choisissez de ne pas revoir les notes, les collecter avec l'examen permet aux étudiants de conserver éventuellement les notes sans leur donner la possibilité d'écrire des informations confidentielles sur l'examen sur leur papier et éventuellement de les utiliser pour aider d'autres étudiants à tricher.
Aidedestinée à compenser les dégâts résultant de la sécheresse en 2001/2002 et du gel pendant l'hiver 2001/2002) Steun ter compensatie van de schade veroorzaakt door de droogte in 2001/2002 en de vorst in de winter 2001/2002: Autres exemples en contexte: Titre: Aide destinée à compenser les pertes de production dues à de mauvaises conditions météorologiques:Télécharger l'article Télécharger l'article La campagne pour devenir président de l'école est une excellente opportunité pour développer vos qualités de leadeur et pour apporter du changement à l'école. Si vous voulez gagner, vous devez prononcer un discours convaincant pour que les autres élèves votent pour vous. Pour que votre discours soit efficace, vous devez réfléchir à ce que vous allez dire avant de l'écrire. Ensuite, vous pouvez structurer votre discours pour qu'il reste clair et concis. Pour finir, vous devez utiliser un ton approprié à votre public pour que le discours reste engageant. 1 Décidez de deux ou trois problèmes dont vous voulez vous occuper. Choisissez des problèmes importants pour le reste des élèves pour que vos camarades y soient plus intéressés. Même si vous voulez vous occuper de plus de choses, vous ne voulez pas que votre discours devienne trop long ou qu'il contienne trop d'informations. Abordez seulement les sujets les plus importants dont vous voudrez vous occuper une fois que vous serez présidente [1] . Par exemple, imaginons qu'il existe une règle dans votre établissement qui demande aux élèves d'obtenir la permission d'accrocher des posters aux murs, même si ces derniers sont en lien avec des activités de l'école. Si vous savez que le reste de vos camarades se plaignent tout le temps de cette règle, vous pourriez annoncer pendant votre campagne que vous allez la supprimer. Autre exemple le processus de file d'attente pour le déjeuner dans votre école pourrait être inefficace, ce qui fait perdre du temps aux élèves en attendant de prendre leur repas. Pour vous occuper de ce problème, vous pourriez suggérer une nouvelle manière de faire la queue ou un autre processus de distribution des repas. Autrement, votre école aurait pu essayer un programme d'aide aux élèves, par exemple un programme contre le harcèlement ou des heures prolongées d'ouverture de la bibliothèque, mais le peu de fonds accrédités n'a pas pu le rendre efficace. Vous pourriez proposer l'organisation d'activités pour collecter des fonds et encourager le bénévolat pour soutenir ces programmes importants. Conseil assurez-vous que les problèmes sur lesquels vous voulez vous concentrer sont des choses que vous pouvez vraiment changer. Par exemple, un grand nombre de vos camarades pourraient vouloir de la meilleure pizza à la cafétéria, mais c'est peut-être quelque chose que vous ne pouvez pas changer. 2 Faites une liste de vos activités à l'école. Vous voulez montrer au reste de vos camarades que vous êtes actif dans la vie de votre école. Cela leur montre que ce domaine vous passionne et que vous aimez passer du temps avec tous vos camarades. Notez les choses suivantes [2] les postes que vous avez déjà occupés au sein de l'école ; les clubs ou les équipes auxquels vous participez ; les évènements scolaires auxquels vous avez pris part ; les évènements scolaires que vous avez organisés ; les postes de bénévole que vous avez occupés. 3 Trouvez des exemples de vos réussites en tant que leadeur. Incluez-y des choses que vous avez faites pour votre école et la manière dont vous avez participé à la vie de votre communauté. Vous pouvez vous servir de cette expérience pour convaincre les autres élèves que vous avez les compétences et les capacités nécessaires pour être un bon président des élèves [3] . Par exemple, vous pourriez y inclure des travaux que vous avez effectués pour le conseil des élèves ou des postes de gestion que vous avez occupés dans un club. De la même manière, vous pouvez y inclure le temps que vous avez passé à créer des décors pour le théâtre communautaire ou le travail que vous avez effectué en tant que conseiller de camp d'été. 4 Choisissez des transitions claires pour guider votre public. Les gens qui vous écoutent ne vont pas prendre de notes pendant que vous parlez, c'est pourquoi vous devez vous assurer qu'il leur est facile d'identifier la structure générale du discours et le sujet dont vous parlez en ce moment. Les éléments identificateurs simples qu'on pourrait appeler des indices verbaux » comme d'abord », ensuite » et après » peuvent aider votre public à suivre votre discours [4] . Par exemple, vous pourriez utiliser des mots comme en premier », en deuxième », ensuite », en plus », de la même manière », autrement » et de plus ». La répétition de ces phrases permet de poser des indices utiles pendant votre discours. Par exemple, vous pourriez dire la première fois que nous nous sommes regroupés pour changer les choses » avant de décrire ce que vous avez réussi, puis introduisez le deuxième point en disant la deuxième fois où nous nous sommes regroupés... » 5 Gardez votre discours court et simple. Les gens se plaignent souvent des discours trop longs ou peu clairs et ils ne sont jamais trop courts ou trop simples à suivre. Lorsque vous pouvez développer votre pensée en une phrase au lieu de deux ou même en un mot au lieu de deux, faites-le. Le premier brouillon de votre discours vous permet d'y ajouter de la substance, ensuite, vous devez en enlever pour améliorer votre message [5] . Par exemple, vous devez vous assurer que votre discours ne dépasse pas la limite qui vous est impartie. Chronométrez votre discours pour vérifier qu'il ne fait pas plus de trois à sept minutes, selon la durée autorisée par votre école. Chaque fois que possible, donnez-vous suffisamment de temps pour écrire plusieurs brouillons de votre discours. Chaque fois que vous corrigez votre discours, trouvez des manières de le raccourcir, de le reformuler et de vous concentrer sur les parties essentielles. 1 Présentez-vous simplement et rapidement. Dites à votre public qui vous êtes, dans quelle classe vous êtes et pourquoi vous vous présentez pour devenir président des élèves. Servez-vous de cette dernière partie pour poser le ton de votre discours. Faites en sorte que la présentation reste simple et directe [6] . Dites bonjour tout le monde. Je m'appelle Rachid Dupont. Je suis en seconde et je veux devenir président des élèves, car j'ai une vision plus moderne pour rendre notre école plus accueillante et respectueuse de tous. » Dans cet exemple, vous indiquez pourquoi vous vous présentez lorsque vous dites que vous voulez que l'école respecte mieux tout le monde. 2 Expliquez les deux ou trois problèmes que vous allez résoudre. Décrivez votre plan et la manière dont vous allez aider tout le monde à l'école. Concentrez-vous sur les solutions sur lesquelles vous et vos camarades allez travailler pour y arriver. En plus, trouvez un lien entre ces problèmes et le thème général de votre discours et de votre campagne [7] . Par exemple, si vous utilisez le thème du respect de tous, vous pourriez promettre de démarrer un programme contre le harcèlement et un club d'entraide. Vous pourriez dire ensemble, nous pouvons faire de notre école un lieu meilleur pour tout le monde. Si je suis élu, je travaillerai à mettre en place un club de prévention du harcèlement pour qu'aucun élève n'ait peur d'aller à l'école. En plus, je formerai un club d'entraide pour encourager les élèves à guider les autres et pour faire office de système de soutien. » 3 Dites aux autres pourquoi vous feriez un bon président. Abordez rapidement les postes de décision que vous avez occupés ainsi que d'autres manières dont vous avez pris des décisions importantes. Incorporez les choses que vous avez faites à l'école ou dans votre communauté pour soutenir votre argument. De la même manière, expliquez les façons dont vous avez montré que vous étiez ouverte aux critiques [8] . Si vous avez été en position de leadeur, identifiez-les et mentionnez pour chacune les objectifs que vous avez atteints en lien avec votre thème général. Si vous n'avez pas été en position de leadeur dans le passé, identifiez des expériences de vie où vous avez dû prendre des décisions et collaborer avec les autres. Vous pourriez dire en tant que président du club de débat, j'ai augmenté le nombre de membres, j'ai travaillé avec des avocats locaux pour construire un programme de mentor et j'ai recueilli des dons d'un magasin de fournitures pour que les élèves aient le matériel nécessaire pour les compétitions. Si vous votez pour moi, je présenterai les mêmes qualités de leadeur au sein de l'assemblée des élèves. » 4 Expliquez pourquoi vous êtes différent des autres sans les attaquer. Vous allez rarement gagner en présentant des points négatifs, surtout aux élections scolaires. Vous ne voulez pas ostraciser les amis de vos adversaires ou avoir l'air méchant. Expliquez vos différences par rapport à vos adversaires en mettant le doigt sur ce que vous allez faire, pas sur ce que les autres ont ou n'ont pas fait. Utilisez des faits et évitez de changer la vérité avec un discours négatif [9] . Par exemple même si le conseil des élèves actuel a fait du bon travail pour raviver l'esprit de l'école, je ferai tout pour m'assurer que tous les élèves ressentent cet esprit et aient l'occasion de lui donner forme. » 5 Terminez en demandant aux élèves de voter pour vous. Résumez ce que vous allez faire pour vos camarades de classe, puis remerciez-les de vous avoir écoutée. Pour finir, rappelez-leur votre nom et demandez-leur de voter pour vous [10] . Dites ensemble, nous pouvons construire une école respectueuse de tous. Je vous remercie d'avoir pris le temps de m'écouter. Je suis Jacob Easton, votez pour moi ! » Vous pourriez aussi choisir un slogan accrocheur, par exemple mardi prochain, il n'est pas trop tard pour voter Sandrine ! » 1 Montrez votre assurance avec un langage corporel affirmé. Tenez-vous droit avec les épaules en arrière. Cependant, essayez de vous pencher un peu en avant pendant que vous parlez pour montrer que vous êtes engagé avec votre public. En plus, gardez le menton légèrement relevé et regardez les membres de votre public dans les yeux. Pendant que vous parlez, utilisez vos mains ou gardez les bras le long de votre corps, faites attention de ne pas les croiser ou vous aurez l'air de vous refermer [11] . Vous pouvez sourire ou garder une expression du visage neutre. Entrainez-vous devant un miroir pour visualiser votre langage corporel avant le discours. 2 Utilisez un ton conversationnel auquel les autres peuvent s'identifier. En gardant un ton de conversation, vos camarades d'école auront l'impression que vous vous adressez directement à eux. Vous pouvez le faire en modifiant la structure de la phrase pour rendre votre discours plus décontracté. Ne vous inquiétez pas trop de la grammaire. Concentrez-vous plutôt sur la manière dont vous parlez, comme si vous discutiez avec des amis [12] . Par exemple, vous pourriez dire nous voulons tous nous soutenir les uns les autres avec des posters. Cependant, les règles actuelles nous rendent la tâche difficile. Nous allons le changer ! » Lisez le discours à voix haute pendant que vous l'écrivez. Cela vous permettra de vous assurer que chaque phrase est adaptée à la manière dont vous parlez. Si la phrase ne vous semble pas correcte ou naturelle dans votre bouche, changez-la. Puisque vous vous concentrez sur un discours court et clair, vous pourriez utiliser des morceaux de phrases ou répéter des mots ou des phrases que vous n'utiliseriez pas dans un devoir. 3 Choisissez un ton formel ou sérieux dans une école plus traditionnelle. Si votre école encourage les discours sérieux pendant les élections scolaires, il vaudrait peut-être mieux que vous le suiviez. Autrement, vos camarades pourraient ne pas vous voir comme un candidat approprié pour devenir président des élèves. En plus, vous pourriez avoir du mal à travailler avec l'administration de l'école s'ils ont l'impression que vous ne prenez pas votre rôle au sérieux. Pour rendre votre discours plus formel, utilisez des phrases grammaticalement correctes avec des mots forts tout en évitant les formules plus décontractées. Par exemple, n'utilisez pas de contractions ou de phrases incomplètes, ce qui pourrait donner un ton plus conversationnel à votre discours. Parlez plutôt en utilisant des phrases complètes. Pour vous aider à trouver un ton plus sérieux, imaginez-vous que vous adressez votre discours à vos professeurs et pas à vos camarades. Si vous voulez prononcer un discours formel, vous pourriez regarder des vidéos en ligne de discours célèbres, par exemple sur YouTube, pour avoir une idée de ce que les autres s'attendent à entendre. 4 Ajoutez de l'humour pour rendre le discours plus intéressant. Les blagues et les histoires drôles peuvent donner envie aux autres de vous écouter. En plus, l'utilisation de l'humour montre que vous ne vous prenez pas trop au sérieux, ce qui peut aider les autres élèves à s'identifier plus facilement à vous. Pour rendre votre discours plus drôle, commencez-le avec une blague. Ensuite, ajoutez des touches d'humour au fil de votre discours [13] . Lorsque vous choisissez les bonnes blagues et histoires, évitez les choses qui pourraient sembler plus offensantes. Gardez toujours votre public à l'esprit. Une blague privée » entre vous et vos amis ne va pas être très amusante pour le reste des élèves. Si possible, trouvez un lien entre votre humour et le thème général de votre discours. Par exemple, imaginons que vous parliez du changement de la règle qui interdit l'accrochage d'affiches sans autorisation. Vous pourriez raconter une histoire drôle où vous avez accroché des affiches de soutien à l'équipe de l'école deux semaines après le match en question, car c'est la durée qui a été nécessaire pour autoriser les affiches. 5 Créez un ton de coopération en utilisant nous ». Cela donnera l'impression à votre public qu'ils sont inclus dans votre campagne. En plus, cela montre que vous ne vous voyez pas comme le seul à avoir toutes les réponses, mais comme un membre d'un groupe dont la réussite est partagée avec tout le monde. Ce genre d'attitude peut vous aider à vous mettre plus de vos camarades dans la poche [14] . Par exemple, vous pourriez dire si nous travaillons ensemble, il nous sera plus facile de réduire le temps d'attente dans la file du déjeuner pour que nous ayons plus de temps pour manger » au lieu de dire si je suis élu, je ferai tout ce que je peux pour régler le problème de la file d'attente au déjeuner pour que les élèves aient plus de temps pour manger. » Conseil dans le discours de campagne, écrivez ce que nous » allons accomplir ensemble », pas ce que je » vais faire. Conseils Utilisez d'autres matériels de campagne pour soutenir les idées que vous allez exprimer dans votre discours. Par exemple, vous pourriez avoir des panneaux, des badges et des prospectus pour promouvoir votre candidature. Incorporez les mêmes problèmes que vous abordez dans votre discours sur le matériel de votre campagne. De la même manière, si vous utilisez un slogan sur vos panneaux, répétez-le pendant le discours. Habillez-vous correctement le jour où vous allez prononcer votre discours. Selon les règles de votre école, cela pourrait être une tenue décontractée comme une robe ou un pantalon avec une chemise à col ou un chemisier ou bien quelque chose de plus formel comme un costume, un tailleur, un pantalon de ville ou une jupe. Entrainez-vous à prononcer votre discours plusieurs fois avant de le prononcer. Répétez-le devant un miroir pour que vous puissiez observer vos manières et votre apparence et exercez-vous ensuite devant des amis, des membres de votre famille ou vos mentors pour obtenir des commentaires utiles. À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 15 410 fois. Cet article vous a-t-il été utile ?
Mentir peut entraĂ®ner la nullitĂ© d'un contrat ou d'un prĂŞt. Une fausse dĂ©claration peut entraĂ®ner la nullitĂ© du contrat d'assurance», assène d'emblĂ©e Patrick de La Grange, avocat spĂ©cialisĂ© en rĂ©paration du prĂ©judice corporel Ă Paris. L'avertissement est sans appel pour qui doit remplir un questionnaire de santĂ© Ă la demande d'une compagnie d'assurances. En tout cas, pas question de mentir dans le questionnaire de santĂ© de l'assurance, mĂŞme si l'on a parfois l'impression de subir une vĂ©ritable inquisition. On a le droit de refuser de rĂ©pondre Ă une question, explique l'avocat, mais il faudra en assumer les consĂ©quences essuyer un refus de l'assureur, NDLR. Si l'on accepte de rĂ©pondre, on doit le faire loyalement pour ne pas fausser l'apprĂ©ciation du risque.» Cependant, les assureurs Ârecourent parfois Ă des subterfuges pour obtenir du corps mĂ©dical des informations sur une personne donnĂ©e. Dès lors, comment Âfaire respecter le secret mĂ©dical?Qu'en pensent les mĂ©decins? Si vous avez dĂ©jĂ demandĂ© Ă votre gĂ©nĂ©raliste de remplir votre questionnaire de santĂ©, vous avez peut-ĂŞtre perçu quelques rĂ©ticences de son cĂ´tĂ©. Ce n'est pas qu'il ne veuille pas vous aider, mais les praticiens craignent toujours d'enfreindre le secret mĂ©dical. Le secret mĂ©dical est au cĹ“ur de la mĂ©decine», rĂ©affirme le Dr Piernick Cressard, prĂ©sident de la section Ă©thique et dĂ©ontologie de l'ordre des mĂ©decins. Ou encore, comme l'explique le Pr Claude-François Degos, prĂ©sident du conseil rĂ©gional de l'ordre des mĂ©decins d'ĂŽle-de-France, qui organisait le 6 dĂ©cembre la JournĂ©e de la confidentialitĂ© La confidentialitĂ© vient dans les tout premiers rangs des obligations morales des mĂ©decins. Il y va de la confiance du maÂlade, de l'intĂ©gralitĂ© et de la vĂ©racitĂ© de ses dires et des confidences, aussi de sa protection contre les abus de procĂ©dure et d'instruction, enfin de la sauvegarde de ses droits.» En pratique, les mĂ©decins ont rĂ©solu leur dilemme ils ne fournissent aucun renseignement au mĂ©decin de l'assureur, ils vous les fournissent Ă vous. Notons toutefois une dĂ©rogation La situation est diffĂ©rente lorsque la demande Ă©mane du mĂ©decin-conseil de l'Assurance-maladie nous sommes dans le cadre du secret partagé», prĂ©cise le Pr Degos. Enfin, certaines donnĂ©es sensibles, quand bien mĂŞme elles pourraient avoir une incidence sur les risques de santĂ©, ne peuvent en aucun cas figurer dans des questionnaires de santĂ©. C'est le cas par exemple de la race, des pratiques sexuelles ou des donnĂ©es gĂ©nĂ©tiques. Ce qui n'empĂŞche pas le prĂ©sident du Conseil national de l'ordre des mĂ©decins, Michel Legmann, d'ĂŞtre inquiet Les parlementaires ne se rendent pas compte de ce qu'ils font chaque fois qu'ils votent des dĂ©rogations au secret mĂ©dical. Quand ils s'en rendent compte, c'est qu'ils sont concernĂ©s, mais il est trop tard!» Examens complĂ©mentairesLes questionnaires de santĂ© rĂ©clamĂ©s par les assureurs, notamment lorsqu'on leur demande d'assurer des prĂŞts, sont suffisamment poussĂ©s pour balayer largement votre Ă©tat de santĂ© et il y a peu de chances qu'un risque ne soit pas pris en compte. Du reste, le mĂ©decin de l'assurance peut demander des examens complĂ©mentaires s'il le juge nĂ©cessaire. Seul dĂ©positaire, au sein de la compagnie d'assurances, des informations mĂ©dicales vous concernant, il est en effet chargĂ© d'Ă©valuer votre risque de revanche, l'apprĂ©ciation de votre Ă©tat se fait au moment de la souscription du contrat d'assurance mais on ne peut pas vous reprocher d'ignorer, le cas Ă©chĂ©ant, que vous aviez une pathologie au moment oĂą vous avez rempli votre questionnaire. Plus concrètement on ne peut pas vous reprocher de ne pas avoir rĂ©pondu Ă des questions qui n'Ă©taient pas posĂ©es. Attention, toutefois, car obtenir une assurance pour un prĂŞt grâce Ă une fausse dĂ©claration dans un questionnaire de santĂ© revient Ă conduire avec de faux papiers C'est toujours une mauvaise idĂ©e de tricher, souligne Patrick de La Grange, car le jour oĂą l'on a besoin de l'assurance, c'est que l'on est - ou ses proches si l'on est dĂ©cĂ©dĂ© - dans une situation de vulnĂ©rabilitĂ©. Cela peut devenir une vraie catastrophe.» En effet, la compagnie d'assurances peut très bien refuser de payer et dĂ©cider d'enquĂŞter si elle subÂodore une alors, que devient le secret mĂ©dical si l'on doit se mettre Ă nu Ă la moindre demande de prĂŞt? L'argument des assureurs est simple il faut pouvoir apprĂ©cier les risques que l'on prend en charge. D'ailleurs, cela ne signifie pas qu'il est impossible de souscrire une assurance et donc d'obtenir un prĂŞt si l'on n'est pas en bonne santĂ© - la convention Areas a Ă©tĂ© créée pour cela le 6 juillet 2006 - simplement, le mĂ©decin de l'assurance peut demander des informations ou des examens pratique, la proposition d'assurance est faite aux conditions standards du contrat dans la majoritĂ© des cas 58% des dossiers en 2010 ou l'assureur demandera des surprimes 40% des cas en 2010 ou des exclusions de garantie 2% des cas. Ainsi, en 2010, des 4,2 millions de demandes d'assurance de prĂŞt reçues par les assurances prĂ©sentaient un risque aggravĂ©, et 93,6% d'entre elles ont nĂ©anmoins fait l'objet d'une proposition d'assurance couvrant au moins le risque de dĂ©cès. Proposition acceptĂ©e neuf fois sur dix par les AUSSI » Assurance-vie bien rĂ©diger la clause bĂ©nĂ©ficiaire
AideDestinée À Tricher À Un Examen. La solution à ce puzzle est constituéè de 17 lettres et commence par la lettre C. Les solutions pour AIDE DESTINÉE À TRICHER À UN EXAMEN de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle.
Vérifié le 06 novembre 2020 - Direction de l'information légale et administrative Premier ministrePendant une épreuve communeTricher lors d'un examen est une fraude. Vous commettez une fraude si vous agissez de l'une des manières suivantes Se faire remplacer par une autre personne lors d'une épreuveUtiliser un appareil permettant d'échanger ou de consulter des informations smartphone, montre connectée par exempleUtiliser un appareil permettant l'écoute de fichiers audioCommuniquer avec d'autres candidats pendant l'épreuveUtiliser une calculatrice sans que cette utilisation soit indiquée dans le sujetUtiliser du papier ou des documents autres que ceux fournis par l'administrationCommettre un plagiatEn cas de flagrant délit de fraude ou de tentative de fraude, le surveillant de salle doit n'empêche pas le candidat de poursuivre l'épreuve, mais saisit les pièces ou matériels qui permettront d'établir la réalité des faits document papiers....Il rédige un procès-verbal décrivant les comportements fait signer le document aux autres surveillants et aux éventuels autres auteurs des procès-verbal est transmis au recteur qui doit prendre l'une des décisions suivantes Abandonner les poursuitesSaisir la commission de discipline du bacConvoquer lui-même le candidat lorsqu'il envisage de le sanctionner par un blâme titleContent ou une privation de toute mention au diplômeLe recteur ou la commission de discipline convoque le candidat au moins 10 jours à l'avance, par lettre recommandée avec accusé de convocation indique les faits reprochés, la possibilité de présenter des observations écrites ou orales et d'être assisté ou n'est pas publique et a lieu même si le candidat est noter le chef du centre d'examen peut, dans certains cas, décider l'expulsion immédiate du candidat candidat qui perturbe l'épreuve ou qui se fait remplacer par une autre personne pour passer l'épreuve.Jusqu'à la décision du recteur ou de la commission, le candidat ne peut ni obtenir les résultats de son examen, ni s'inscrire dans un établissement public d'enseignement disciplinairesLe candidat risque une sanction recteur peut sanctionner lui-même le candidat par un blâme ou une privation de toute mention au est saisie par le recteur, la commission académique de discipline peut, selon les cas, prononcer l'une des sanctions suivantes BlâmePrivation de toute mention au diplômeInterdiction de participer à tout examen de l'Éducation nationale pendant 5 ans au maximum bac ou post-bacInterdiction de s'inscrire dans un établissement public d'enseignement supérieur pendant 5 ans au maximumLa sanction s'accompagne de l'annulation de l'épreuve pendant laquelle s'est déroulée la fraude le candidat aura alors la note de 0 à l'épreuve concernée. Selon les cas, la commission peut aussi prononcer la nullité de la totalité de l'examen. Les candidats devront alors repasser l'ensemble des épreuves s'ils souhaitent obtenir leur les sanctions peuvent être inscrites dans le livret scolaire du pénalesLa fraude au bac est aussi un délit titleContent. Elle peut entraîner des sanctions son auteur et ses complices risquent jusqu'à 9 000 € d'amende et 3 ans d' une épreuve terminaleTricher lors d'un examen est une fraude. Vous commettez une fraude si vous agissez de l'une des manières suivantes Se faire remplacer par une autre personne lors d'une épreuveUtiliser un appareil permettant d'échanger ou de consulter des informations smartphone, montre connectée par exempleUtiliser un appareil permettant l'écoute de fichiers audioCommuniquer avec d'autres candidats pendant l'épreuveUtiliser une calculatrice sans que cette utilisation soit indiquée dans le sujetUtiliser du papier ou des documents autres que ceux fournis par l'administrationCommettre un plagiatEn cas de flagrant délit de fraude ou de tentative de fraude, le surveillant de salle doit n'empêche pas le candidat de poursuivre l'épreuve, mais saisit les pièces ou matériels qui permettront d'établir la réalité des faits document papiers....Il rédige un procès-verbal décrivant les comportements fait signer le document aux autres surveillants et aux éventuels autres auteurs des procès-verbal est transmis au recteur qui saisit la commission de discipline du la décision de la commission, le candidat ne peut ni obtenir les résultats de son examen, ni s'inscrire dans un établissement public d'enseignement est convoqué au moins 10 jours avant la réunion de la commission, par lettre recommandée avec accusé de convocation indique les faits reprochés, la possibilité de présenter des observations écrites ou orales et d'être assisté ou n'est pas publique et a lieu même si le candidat est noter le chef du centre d'examen peut, dans certains cas, décider l'expulsion immédiate du candidat candidat qui perturbe l'épreuve ou qui se fait remplacer par une autre personne pour passer l'épreuve.Sanctions disciplinairesLe candidat risque une sanction commission académique de discipline peut, selon les cas, prononcer l'une des sanctions suivantes Blâme titleContentPrivation de toute mention au diplômeInterdiction de participer à tout examen de l'Éducation nationale pendant 5 ans au maximum bac ou post-bacInterdiction de s'inscrire dans un établissement public d'enseignement supérieur pendant 5 ans au maximumLa sanction s'accompagne de l'annulation de l'épreuve pendant laquelle s'est déroulée la fraude le candidat aura alors la note de 0 à l'épreuve concernée. Selon les cas, la commission peut aussi prononcer la nullité de la totalité de l'examen. Les candidats devront alors repasser l'ensemble des épreuves s'ils souhaitent obtenir leur les sanctions peuvent être inscrites dans le livret scolaire du pénalesLa fraude au bac est aussi un délit titleContent. Elle peut entraîner des sanctions son auteur et ses complices risquent jusqu'à 9 000 € d'amende et 3 ans d' ? Réponses !Cette page vous a-t-elle été utile ? Lesnotaires sont des intermédiaires incontournables sur lesquels les Français aiment pouvoir compter. Donation-partage, succession, transaction immobilière, un bon notaire est d’une aide précieuse pour de nombreuses décisions et opérations qui comptent.Mais attention, car tous ces officiers ministériels ne se montrent pas toujours à la hauteur de leur J'ai déjà triché avec 3 amis, c'était tellement facile [Seul les comptes premium peuvent voir cette astuce de triche à un examen.] Au code pour une question j'ai regardé sur le boitier de qqn Il n'y a pas l'accomplissement personnel quand tu triches. Jamais. Jamais triché pour un exam Jamais C'est les gens qui trichent sur moi Après ils regrettent Non... mais je devrais m'y mettre Je vois pas l'utilité de tricher. Nous étions les seuls à vouloir tricher les autres ils disaient " Oh non, vous imaginez on se fait prendre, 5 ans d'interdiction à passer un examen, t'es fiché au rectorat et dans ton livret scolaire " tricher pour un examen Oui mais non en faite + bien que tu vas devenir chomeur tricher = chômeurs Ok, j'appelle ton prof jean-hubert Victime de harcèlement en ligne comment réagir ? Leministère a annoncé avoir déposé vendredi en fin de matinée une plainte « contre X pour vol dans un local d’habitation ou dans un lieu utilisé ou destiné à l’entrepôt ».Je ne pense pas qu'il convienne de se suffire de répondre - comme tous les rabbins - en un seul mot "assour". C'est trop facile et probablement pas tout à fait vrai. Il faut établir des distinctions entre les cas S'il s'agît de tricher à un examen permettant l'obtention d'un diplôme nécessaire pour se faire recruter à bon salaire, il y a là , non seulement un issour de gneivat daat, mais c'est aussi du vol gneivat mamon. Les poskim le soulignent, Rav Feinstein Igrot Moshé H"M II, §30 et rav Klein Mishné Halakhot VII, §275 écrivent plus ou moins la même chose à ce sujet, c'est gneivat daat ET gneivat mamon. [À la différence que Rav Klein précise en préambule qu'il est gêné de devoir répondre à cette question car sa réponse pourrait laisser croire qu'il serait autorisé d'étudier à l'université, ce qui n'est - selon lui - pas le cas. Il adresse donc sa réponse à celui qui aurait déjà transgressé l'interdit et se retrouve donc en études de 'hol et demande s'il est moutar de "tricher" aux examens. Il lui répond négativement en précisant que si l'obtention du diplôme ou de la bonne note ne portera nullement à conséquence sur l'obtention d'un salaire, l'interdit ne relèverait alors "que" de Gneivat Daat et pas gneivat mamon.] Bref, il ressort de tout ça que c'est absolument interdit. Et même "gneivat daat" est un interdit officiel - que le "spolié" soit juif ou non - comme le dit le Talmud 'Houlin 94a. Toutefois, je pense qu'il y a des précisions à apporter, car à tout interdire sans discernement, on risque d'entraîner un dédain dans le respect de cette halakha. En effet, lorsque le bon sens indiquera qu'il est absurde d'interdire certaines "tricheries" par le issour de gneivat daat, si l'on refuse d'établir la distinction, on risque d'affaiblir notre conviction dans le respect de la halakha lorsque la tricherie est clairement prohibée. Je m'explique De la même manière que s'il n'y a aucune incidence salariale ou autre liée aux mamonot, nous évitons le issour gneivat mamon, ainsi, lorsque l'on ne pourrait pas condamner le "mensonge" que constitue cette "tricherie", il n'y aura pas de issour gneivat daat. Par exemple, celui qui se fait arrêter par la police par erreur, le policier s'est trompé et pense que tel automobiliste a commis une infraction alors que c'est le propriétaire d'un véhicule similaire qui lui, aurait réussi à prendre la fuite. L'agent de l'ordre s'apprête donc à verbaliser un innocent, dans ce cas, l'innocent en question a le droit de tromper l'agent par gneivat daat afin de ne pas avoir à payer une amende qui ne lui revenait pas de toute manière. C'est une sorte de "Avid inish dina lenafshei" Voir Avnei Yashfé II, H"M §107 La même règle peut parfois aussi s'appliquer dans le cadre d'un examen où l'école serait en tort etc. mais il faut de la lucidité car une erreur de la part de l'école ne signifie pas encore systématiquement que tout soit permis, il est impératif de bien comprendre la logique de ce dont nous parlons avant de l'appliquer. Ou encore, s'il s'agît d'un devoir où l'enseignant sait pertinemment que l'on pourrait se faire aider, par exemple dans un devoir à rendre à l'université lorsqu'on fait des études par correspondance. Même s'il n'est pas précisé qu'il est autorisé de se faire aider et parfois, même s'il est précisé que l'on est tenu de ne pas tricher en se faisant aider, puisqu'ils savent qu'il y aura tout de même une petite marge de "tricherie", ils en tiennent compte et il n'y a plus de gneivat daat. Où par exemple si l'interrogateur sait que ses questions sont déjà diffusées sur internet avec la correction et que chaque élève peut y accéder... Il faudra encore distinguer entre tricher et tricher, mais certains écarts ne peuvent pas être reprochés. Un autre exemple qui me vient à l'esprit en recherchant dans mes souvenirs personnels Lorsque j'étais à la Yeshiva Ktana, chez Rav Rottenberg z"l, nous avions une interrogation hebdomadaire sur toute la parasha avec tous les commentaires de Rashi. Nous devions donc tout apprendre en une semaine et mémoriser chaque Rashi la majorité des questions étaient du genre "que dit Rashi dibour hamat'hil ceci cela ?" et il fallait retranscrire de mémoire tout le rashi en détail. La consigne était qu'il était strictement interdit d'utiliser le 'houmash traduit le "'houmash marron"; à l'époque il n'existait qu'une seule édition, celle sous la direction de rav Elie Munk pour la préparation de la parasha. Lorsque nous buttions sur un mot, il nous fallait questionner autour de nous ou utiliser le Jastrow pour savoir comment traduire le mot ou la phrase sans avoir recours au "'houmash marron". Il est clair qu'en pleine nuit, personne ne pouvait nous surprendre en flagrant délit de consultation de 'houmash marron, mais on nous faisait confiance. Le but de cet interdit était bien évidemment de nous habituer à comprendre chaque mot et être capable de le traduire par la suite et si nous utilisions chaque semaine le 'houmash traduit, nous ne saurions pas traduire par nous-même au bout de cinq ans ! Mais il est évident que pour des enfants de 14 ans qui ne parlent pas l'hébreu, ça n'est pas si facile, surtout qu'il n'y avait que quelques heures réservées à la préparation de la parasha et nous ne pouvions pas rechercher un mot pendant plusieurs jours. Je pense qu'il est clair que tricher occasionnellement n'est pas interdit dans ce cas. Utiliser le 'houmash traduit occasionnellement en cachette bien sûr pour débloquer son étude lorsqu'on ne trouve pas le mot dans le Jastrow et que personne autour de nous ne sait le traduire, me semble comme permis par l'interrogateur lui-même. Le meilleur moyen de savoir quelle triche est acceptable, c'est de s'imaginer s'il était possible de consulter le concerné le professeur/ l'interrogateur/... de manière non officielle et de lui demander si dans tel et tel cas il serait permis de faire ceci ou cela. Si le concerné répond "mais oui, ça va, n'exagérons rien...", alors c'est bon. Comme dans notre cas, ce qui intéresse l'interrogateur est uniquement de nous habituer à traduire sans 'houmash traduit, le fait d'utiliser le 'houmash marron une ou deux fois par an pour des mots inexistants dans le dictionnaire ne va pas à l'encontre du projet. Donc il n'y a pas de gneivat daat car si l'on pouvait questionner l'intéressé il autoriserait mais il se doit d'interdire officiellement pour ne pas qu'on s'en permette trop Cette règle peut aussi servir dans "gneivat daat qui amène au mamon", par exemple tricher dans les impôts ou autre ne sera permis qu'un écart "officiellement interdit" mais officieusement toléré par les instances concernées elles-mêmes. Si elles ne peuvent pas annoncer officiellement certaines choses, mais les pensent, ça peut suffire. Difficile d'établir une règle simple qui indique la halakha dans chaque cas, il faut analyser chaque situation à part et bien comprendre le raisonnement du héter.
Fraude triche au bac et aux examens : définition, procédures et conséquences. Si la triche peut vous tenter face au stress des examens, les conséquences peuvent être graves. Tricher à un examen est considéré comme une fraude. Vous risquez de subir des sanctions disciplinaires et des sanctions pénales devant le tribunal correctionnel. L'Expresso du Café Pédagogique de ce matin, sous la plume de Fançois Jarraud, cite le courrier d'une documentaliste, qui évoque ses difficultés à être considérée comme une collègue à part entière dans son collège, et à pouvoir participer ès qualité aux moments d'éducation aux médias et à l'information EMI prévus par les programmes. Ce constat, associé aux revendications déjà anciennes des documentalistes, pose un problème qui va bien au-delà de problèmes catégoriels il rappelle et confirme la place dérisoire accordée à la documentation dans l'éducation en France. Il me semble grand temps de secouer un peu notre mammouth, campé depuis des siècles, indéboulonnable, sur le sacro-saint par cœur, seule preuve à ses yeux d'un savoir véritable. Et si, une fois de plus, le mammouth se trompait ? La sacralisation absolue de la mémoire est un des grands tabous de l'Education Nationale en France. Tous les examens et concours se font de mémoire, — c'est vrai jusque pour les temps de leur préparation qui sont encombrés de "concours blancs" et de "partiels" destinés à vérifier que les savoirs sont bien mémorisés, ce qui constitue autant de moments perdus pour l'acquisition de ceux-ci bizarre conception d'une préparation !. Durant l'examen, la possession d'une documentation ou d'informations diverses est qualifiée de "tricherie", sévèrement sanctionnée, et l'on paie des "surveillants" pour s'assurer que l'activité d'écriture n'est pas polluée par des lectures jugées illégales une preuve de plus du caractère subversif de la lecture !!. Les fameuses évaluations nationales au primaire, d'il y a quelques années, comportaient même dans les instructions de mise en place, la mention suivante "supprimer de la classe tout ce qui pourrait aider les élèves", formule qui peut être considéré comme le sommet de l'injustice et de la bêtise. Ceux qui la sacralisent ainsi oublient que la mémoire est une capacité inégalement développée chez chacun de nous. Certes, on peut et on doit en améliorer les performances par des activités d'apprentissage et d'entraînement — mais curieusement celles-ci ne sont jamais inscrites dans aucun programmes officiels en classe, la mémoire est constamment contrôlée, mais jamais "enseignée", ni "travaillée" en tant que telle, si bien qu'elle reste un outil inégalement disponible pour les enfants. On voit que déjà , dans ces conditions, il est profondément injuste d'en faire le critère essentiel d'évaluation des apprentissages. Je vois d'ici des lecteurs froncer les sourcils Voyons dire LA mémoire est une erreur il y en a plusieurs ! Oui, je sais elles sont d'origines sensorielles diverses, correspondant paraît-il à des aires diverses du cerveau, qui conservent les infos selon des durées différentes. Tout le monde le sait, mais mais on fait comme si ça n'avait pas d'importance, et on continue d'en parler au singulier. De fait, celle que l'on glorifie en classe et dans les examens, c'est évidemment la mémoire à long terme que l'on confond un peu trop vite avec le savoir. C'est oublier aussi que cette dernière, comme les autres, du reste est à la fois sélective et étroitement dépendante de l'état affectif où l'on se trouve, et qu'il suffit d'une situation de stress pour la la déstabiliser alors, on imagine, aux examens !. Chacun a des souvenirs de "trous de mémoire" monumentaux, liés à des événements personnels, indépendant de toute volonté, et parfois, de toute logique. Ça aussi on le sait, mais on préfère ne pas le savoir. On pourrait ajouter à ce réquisitoire, le rôle social de la récitation par cœur, cette activité de dégorgement oral d'un texte restitué à la virgule près, comme une litanie, dont la caractéristique d'exclure toute réflexion impossible de réfléchir en même temps qu'on récite !, à donné des idées à diverses sortes de pouvoirs, légitimes ou non, pour dociliser et soumettre ceux qu'ils dirigent on sait notamment que, assortie de menaces, elle figure en bonne place dans les pratiques de lavage de cerveau. Vous me direz qu'on n'en est pas là en classe, mais... tout de même les menaces sont ressenties comme telles, de façon toute relative et, personnellement, j'ai vu des séances de récitations de poèmes, dont le critère d'appréciation résidait essentiellement dans le nombre d'hésitations relevées, lourdement sanctionnées, voire humiliées, qui laissaient loin derrière le charme exquis du fait poétique. Finalement, la mémoire est bel et bien la chose la plus infidèle qui soit, et la moins jolie. Du coup, force est de constater que lui faire confiance est à la fois imprudent et peu honnête. N'est-il pas tout de même inquiétant que l'école lui accorde une telle place ? Ne serait-ce qu'au plan de la morale, ne faut-il pas au contraire apprendre aux enfants, dès leur plus jeune âge, à se méfier de ce qu'ils croient savoir ? A créer en eux un besoin impérieux de vérification, notamment dans ce qu'ils entendent ? Les événements actuels n'en sont-ils pas une preuve tristement éclatante ? Or, justement, où peut-on vérifier ce qu'on croit savoir, ou ce qu'on entend dire, sinon en se documentant ? Et si ce qu'on déplore tant venait d'abord d'une incapacité de la plupart des gens, jeunes ou non, à le faire ? Je pense qu'on peut dire, sans grand risque de se tromper, que les difficultés rencontrées par nos documentalistes ont pour origine essentielle un mépris, non avoué, mais réel, de la documentation si on peut l'utiliser, alors, c'est trop facile !, entraîné par cette sacralisation stupide de la mémoire — stupide parce que non accompagnée de ce qui la nourrit documents et travail d'apprentissage. Il s'en suit que ce n'est pas la mémorisation qu'il faut encourager et évaluer, mais la capacité à trouver rapidement l'information dont on a besoin. Aujourd'hui, la culture ne consiste pas à tout savoir, mais à savoir tout trouver. Il faut, sur ce point aussi, un virage à 180° des mentalités. Il est urgent aujourd'hui de donner aux enfants l'habitude de travailler avec de la documentation, dès le début de l'école primaire quand les enfants commencent à se débrouiller avec la lecture — ce qui au surplus constitue un excellent entraînement à celle-ci. Pour cela deux conditions 1- Pour toute activité d'apprentissage ou de mise en œuvre des savoirs acquis, mettre toujours la documentation nécessaire à disposition des élèves leurs manuels, leurs archives des cours précédents, et, pour toute activité où ils ont à écrire quelle qu'en soit la discipline, les deux dictionnaires indispensables à cette activité un dictionnaire d'orthographe sans illustrations et un dictionnaire de verbes. 2- Mettre en place un travail d'apprentissage de la recherche de documentation, sans attendre le collège, moment bien trop tardif pour construire des stratégies adéquates les enfants, qui ont en général appris à lire linéairement avec le sont quasiment prisonniers d'habitudes catastrophiques, opposées à ce type de lecture et la pauvre documentaliste du collège ne peut, la plupart du temps, que gémir sur le fait qu'ils ne savent vraiment pas chercher... C'est au moment des apprentissages premiers, qu'il faut apprendre à chercher des informations dans un texte, pour se construire tout de suite un comportement de lecteur efficace, qui explore le texte en entier et formule des hypothèses sur son sens, avant d'entrer dans sa linéarité. A l'école primaire, cet apprentissage peut se faire à travers les activités scolaires par exemple, l'interrogation des leçons à apprendre. Au lieu d'interroger sur mémoire, dans les diverses disciplines où on le fait, on pose des questions dont ils doivent trouver la réponse dans leur manuel, avec une difficulté croissante, tout au long de l'année d'abord des questions dont la réponse est donnée telle quelle dans le manuel, pour arriver à des questions où elle doit être déduite de certains paragraphes. Au début cette recherche se fait à deux, pour arriver au CM2 à des recherches effectuées tout seul. Et, bien sûr, ce travail est accompagné, chaque fois, d'une analyse des stratégies les plus rapides et les plus efficaces. Et si l'on adopte la pratique de la documentation pour toutes les activités de classe, on accompagne celles-ci d'une analyse des moyens de le faire rapidement et efficacement, et l'on met en place des moments d'apprentissage et d'entraînement de l'utilisation de ces documents, notamment les dictionnaires pour l'orthographe, et les manuels de disciplines. Je pense que si les enfants arrivaient en sixième, ainsi entraînés à savoir chercher et trouver ce dont ils ont besoin, la recherche documentaire raffinée et complexe, qui doit être celle du collège et après, serait alors beaucoup plus accessible et la documentaliste pourrait être à la fois beaucoup plus ambitieuse pour les élèves et beaucoup plus efficace. On cesserait peut-être d'entendre les collègues universitaires se plaindre de ce que, en fac, les étudiants ne savent toujours pas se servir de documentation. Et, pour tous ceux de mes lecteurs qui ont piaffé en me lisant ici, considérant que je dis des sottises en critiquant le par cœur, alors que sa nécessité est évidente, et que la mémoire doit être nourrie et entretenue, je rappelle que le vrai "par cœur", celui qui reste, est nourri de lectures, faites et refaites des centaines de fois. Tous les comédiens vous le diront, et si les professeurs de littérature — ou, simplement, ceux qui l'aiment et la lisent — sont capables de dire de mémoire tant de beaux textes, c'est parce que, sans avoir eu besoin de les apprendre par cœur, ils les ont lus et relus d'innombrables fois dans leur vie. C'est aussi à ça qu'elle sert, la lecture à la mémoire. cXqDD.